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Afrique / Litige entre Afrinic et Cloud Innovation: le réseau Internet risque d’être compr
« Dernier message par turold le Aujourd'hui à 11:31:33 »Bonjour,
Quelques années plus tard, l'optimisme d'AfriNIC n'aura pas tenu... L'ICANN commence à prendre position sur le sujet.
Voici l'article de Next sur le conflit (payant pour le moment, gratuit dans 1 semaine ou 1 mois, ces 2 délais restent possibles mais on ne le sait pas en avance publiquement):
https://next.ink/191559/la-guerre-des-ipv4-en-afrique-menace-la-gestion-mondiale-dinternet/
En gros, depuis lors, il n'y a plus aucune nouvelle attribution d'IPv4/IPv6 en Afrique depuis un an, les comptes bancaires de l'ArfiNIC sont toujours gelés, son conseil d'administration n'arrive pas à avoir une élection sans qu'il ait des soupçons, la justice d'un pays africain s'auto-déclare compétent pour des procès sur cette affaire (et il y en a en cours), et Cloud Innovation (CI) menace systématiquement en privé vers du judiciaire toutes personnes dans le monde entier qui écrivent en mal (à tort ou à raison) contre eux.
Et aussi, je vous mets quand même la partie payante qui inquiète à court/moyen terme désormais pour le reste du monde:
[...]
Une potentielle remise en question du modèle global de gérance de l'Internet
[...]
« Pour l’instant, il n’y a pas de conséquences sur la gestion globale d’Internet, mais si ça continue, il y en aura très probablement », affirme Pour Pierre Bonis. C’est aussi comme représentant d’une organisation multi-acteurs, l’Afnic, qu’il veut mettre les pieds dans le plat : « les règles issues du processus multi-acteurs font marcher internet depuis plus de 40 ans, que ça soit pour les adresses IP, les noms de domaines, les numéros d’AS, les protocoles BGP…», rappelle-t-il. Mais « Elles n’existent que parce qu’elles font l’unanimité et qu’elles sont basées sur un consensus multi-acteurs sans avoir besoin jusqu’à maintenant d’être transcrites en dur dans la loi de manière claire et définitive. C’est à la fois la force et la limite du modèle. Et on voit bien que là, on touche une limite ».
[...]
Pour Guillaume Desgranges, les très gros transitaires comme Cogent ou Level 3 « ont les moyens de siffler la fin de la récré : ils peuvent décider à un moment donner d’arrêter de router les IP de Cloud Innovation ou d’autres ». Les moyens techniques sont là, mais la question de fond reste de savoir qui prendrait cette décision de couper des plages d’IP ? AfriNIC, ICANN… ?
Enfin, une autre solution serait de passer par un modèle de gouvernance intergouvernemental et se rapprocher de l’Union internationale des télécommunications (ITU). « Mais le problème est que le modèle des RIR s’est construit contre l’ITU pour que les états ne soient pas impliqués », explique le chercheur.
[...]
Quelques années plus tard, l'optimisme d'AfriNIC n'aura pas tenu... L'ICANN commence à prendre position sur le sujet.
Voici l'article de Next sur le conflit (payant pour le moment, gratuit dans 1 semaine ou 1 mois, ces 2 délais restent possibles mais on ne le sait pas en avance publiquement):
https://next.ink/191559/la-guerre-des-ipv4-en-afrique-menace-la-gestion-mondiale-dinternet/
En gros, depuis lors, il n'y a plus aucune nouvelle attribution d'IPv4/IPv6 en Afrique depuis un an, les comptes bancaires de l'ArfiNIC sont toujours gelés, son conseil d'administration n'arrive pas à avoir une élection sans qu'il ait des soupçons, la justice d'un pays africain s'auto-déclare compétent pour des procès sur cette affaire (et il y en a en cours), et Cloud Innovation (CI) menace systématiquement en privé vers du judiciaire toutes personnes dans le monde entier qui écrivent en mal (à tort ou à raison) contre eux.
Et aussi, je vous mets quand même la partie payante qui inquiète à court/moyen terme désormais pour le reste du monde:
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Une potentielle remise en question du modèle global de gérance de l'Internet
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« Pour l’instant, il n’y a pas de conséquences sur la gestion globale d’Internet, mais si ça continue, il y en aura très probablement », affirme Pour Pierre Bonis. C’est aussi comme représentant d’une organisation multi-acteurs, l’Afnic, qu’il veut mettre les pieds dans le plat : « les règles issues du processus multi-acteurs font marcher internet depuis plus de 40 ans, que ça soit pour les adresses IP, les noms de domaines, les numéros d’AS, les protocoles BGP…», rappelle-t-il. Mais « Elles n’existent que parce qu’elles font l’unanimité et qu’elles sont basées sur un consensus multi-acteurs sans avoir besoin jusqu’à maintenant d’être transcrites en dur dans la loi de manière claire et définitive. C’est à la fois la force et la limite du modèle. Et on voit bien que là, on touche une limite ».
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Pour Guillaume Desgranges, les très gros transitaires comme Cogent ou Level 3 « ont les moyens de siffler la fin de la récré : ils peuvent décider à un moment donner d’arrêter de router les IP de Cloud Innovation ou d’autres ». Les moyens techniques sont là, mais la question de fond reste de savoir qui prendrait cette décision de couper des plages d’IP ? AfriNIC, ICANN… ?
Enfin, une autre solution serait de passer par un modèle de gouvernance intergouvernemental et se rapprocher de l’Union internationale des télécommunications (ITU). « Mais le problème est que le modèle des RIR s’est construit contre l’ITU pour que les états ne soient pas impliqués », explique le chercheur.
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