11
Bistro / Le nucléaire
« Dernier message par MoXxXoM le Aujourd'hui à 10:50:16 »Énormément d'opérations d'arrêt définitf et de mise hors service relèvent de l'exploitation, c'est très bien expliqué dans le document d'EDF à ce même sujet (https://www.edf.fr/sites/groupe/files/contrib/groupe-edf/producteur-industriel/nucleaire/Notes%20d%27information/dem_fessenheim_p3.pdf). On y trouve également une annexe très instructive sur la FSD (Annexe 6 / p97 et suivante), qui nous renseigne aussi sur l'intérêt de la réaliser tôt.
On y trouve également une liste des opérations de préparation au démantèlement (OPDEM), p42 et suivantes, on y apprend ainsi que tout un tas d'opérations étaient déjà en cours dès 2020. Aujourd'hui avec une salle des machines vides, l'ASN qui aurait probablement exigé un niveau de sécurité au niveau d'un EPR, les cuves et les circuits primaires décapées chimiquement et pas mal de sous-systèmes en mise hors-service définitive j'ai quand même du mal à croire qu'arrivé en 2024 ça puisse avoir du sens économiquement et techniquement de vouloir redémarrer tout ça. Je trouve la conclusion de cet article de 2022 la SFEN assez réaliste sur la question https://www.sfen.org/rgn/point-de-situation-sur-le-chantier-de-deconstruction-des-reacteurs-de-fessenheim/ ; effectivement techniquement rien n'impossible mais c'est pas très réaliste (sachant que les OPDEM se sont logiquement poursuivies depuis l'article):
On changera pas le passé, c'était irresponsable d'arrêter Fessenheim, après en voyant ça de manière constructive ça permettra à EDF de montrer que c'est tout à fait possible de démanteler des réacteurs de manière efficace et aussi d'anticiper le démantèlement des autres CPy le moment venu. Et ainsi de démontrer que ce "problème du démantèlement" est finalement tout à fait solvable contrairement à ce que certaines personnes voudraient faire croire.
On y trouve également une liste des opérations de préparation au démantèlement (OPDEM), p42 et suivantes, on y apprend ainsi que tout un tas d'opérations étaient déjà en cours dès 2020. Aujourd'hui avec une salle des machines vides, l'ASN qui aurait probablement exigé un niveau de sécurité au niveau d'un EPR, les cuves et les circuits primaires décapées chimiquement et pas mal de sous-systèmes en mise hors-service définitive j'ai quand même du mal à croire qu'arrivé en 2024 ça puisse avoir du sens économiquement et techniquement de vouloir redémarrer tout ça. Je trouve la conclusion de cet article de 2022 la SFEN assez réaliste sur la question https://www.sfen.org/rgn/point-de-situation-sur-le-chantier-de-deconstruction-des-reacteurs-de-fessenheim/ ; effectivement techniquement rien n'impossible mais c'est pas très réaliste (sachant que les OPDEM se sont logiquement poursuivies depuis l'article):
Citer
Depuis le début de la crise en Ukraine et le retour des questions de sécurité d’approvisionnement d’ici 2030, plusieurs personnes posent la question d’un possible redémarrage de la centrale. Des verrous juridiques existent puisque l’autorisation d’exploiter a été abrogée. Il faudrait instruire et demander une nouvelle autorisation.
D’un point de vue technique, il est possible de commander du fuel et les pièces désormais manquantes dans la salle des machines. Restent quand même des obstacles. Concernant le process de décontamination, il n’a pas été qualifié pour l’exploitation. Les réexamens de sureté des deux tranches ont été réalisés simultanément et en prenant l’hypothèse de l’arrêt définitif. Ainsi, l’implantation de diesel d’ultime secours (DUS) n’a pas été étudiée. Cela représente plusieurs années d’études et de travaux non réalisés.
On changera pas le passé, c'était irresponsable d'arrêter Fessenheim, après en voyant ça de manière constructive ça permettra à EDF de montrer que c'est tout à fait possible de démanteler des réacteurs de manière efficace et aussi d'anticiper le démantèlement des autres CPy le moment venu. Et ainsi de démontrer que ce "problème du démantèlement" est finalement tout à fait solvable contrairement à ce que certaines personnes voudraient faire croire.