Je vous le dis, la personne qui vous charge, aura le même discours réducteur que moi (pour faciliter la compréhension pour tous les magistrats et juges), derrière 3 articles de loi, la réquis du proc, la défense qui tentera de minimiser, et verdict, terminé bonsoir. C'est court, c'est rapide, ça parait injuste, mais c'est comme ça. Ce n'est donc pas de la mauvaise foi, mais littéralement ce qu'il se passe dans quasiment toutes les audiences. Allez suivre une demie journée qq audiences (les séances sont publiques), ça va vous faire redescendre de vos illusions.
on sent l'expérience qui parle, réseau Tor/onion, ou newsgroup d'il y a deux dizaines, qui ont forgé la connaissance juridique du MEX?

pour ma part, ca me rappelle surtout celui qui a """"piraté""" (triples guillemets obligatoires, car techniquement ca n'a rien d'un piratage, mais plutot d'un carjacking avec les clés de l'avion présidentiel laissées sur le tableau de bord) la maintenance technique de la banque de france, il y a quinze ans, avec.... un simple crédit skype.
tous, la presse, les médias, le proc', les avocats, n'ont retenu, et retenu exclusivement, le volet juridique : oui il y avait les clés sur la porte, mais il s'en est servi pour entrer par effraction, malgré l'absence de protection.
Extraordinaire, raconté par nextinpact à l'époque :
https://next.ink/35541/73975-non-systeme-informatique-banque-france-na-pas-ete-pirate/cela n'empeche : pour un accès "non autorisé" à un système pas ou mal protégé : l'intrus a bien été condamné, reconnu coupable par le juge d'instruction (aujourd'hui, ça aurait été à l'état de condamner l'établissement pour défaut de protection, imho), et pire encore, trainé dans la boue sur le plan personnel, par un détail, qui joue presque autant dans la procédure : le monsieur étant geek, informaticien et nerd, comme tout passionné qui se respecte : son bureau ne se limite pas à un ordi+tel+papier, mais à une montagne d'équipements informatiques et électroniques, comme tout forumeur de lafibre.info qui se respecte ; or, les journalos bien à l'ouest de la paperasse de caniveau d'ouest france (pour l'époque et la """""professionnelle""""" -cinq guillemets largement sous estimés-) a établir que monsieur, sous prétexte d'avoir chez lui de quoi nourrir toute une PME en demande de besoins informatiques, avait donc pas mal d'appareils entassés là où il pouvait dans son studio, au même titre que n'importe quel premier de cordée de l'efrei (cass-dédi à r/assaf), et la journaleuse l'a interprétée comme :
les cyberflics interpellent le jeune homme qui vit dans un logement insalubre à Fougères
https://www.ouest-france.fr/insolite/il-pirate-des-numeros-de-telephone-et-bloque-la-banque-de-france-414834
vous pouvez noter, capture d'écran+export pdf à l'appui, que comme à l'époque l'avait noté NXI :
Quand ils sont venus faire la perquisition, ils cherchaient mon matériel informatique, j'ai une pièce dans mon appartement où règne un vrai capharnaüm. Elle me sert de débarras, j'y stocke des cartons, des appareils informatiques, électroniques, il y a aussi pas mal d'objets assez inutiles mais que je rechigne à jeter.
Et donc j'ai téléphoné à Ouest-France pour qu'ils corrigent certains détails (NDLR : Ouest-France a écrit précisément que notre faux pirate vivait dans un logement « insalubre ». Cela n'a pas été corrigé.).
https://next.ink/35404/74060-exclusif-pcinpact-interview-faux-pirate-banque-france/
dans vingt ans, l'article n'aura pas été actualisé, au grand dam de la gent nerd. Une lourde charge, qui prends toute la profession informatique à partie, à l'encontre du média de presse (qui s'ajoute à son dossier de boycott que je lui attribue)