Les lettres et pétitions ne servent à rien, il est là mon propos. Si l'OI quel qu'il soit va déployer un coup à gauche, un coup à droite en fonction des lettres, le déploiement global sera inefficace au possible.
Donc en gros, vous avez été oublié dans le déploiement, dans un bout de rue, vous n'avez le droit de ne rien dire. Et d'attendre patiemment des années s'il le faut. Ben voyons, trop facile.
Vous n'en savez rien, vous ne bossez pas chez un OI, je doute que vous mesurez les difficultés que les OI peuvent rencontrer pour déployer la fibre. Les Yakafokon c'est facile depuis son canapé, mais dans la vraie vie, c'est différent.
On reconnait bien là le ton condescendant et méprisant de certains professionnels sur ce forum. Vous ne bossez pas chez un opérateur, donc vous n'y connaissez rien, et vous n'avez le droit de ne rien dire. Bah si, on en connait un minimum, et on sait surtout que les opérateurs, Orange, XP Fibre..., ont pris des engagements auprès de l'ARCEP en zone AMII pour la complétude des déploiements fin 2022. Des engagements opposables avec sanctions possible si non respect. L'ARCEP ne leur a pas forcé la main, c'est eux-mêmes qui ont réclamé ces zones. Or Orange en particulier est très en retard sur ses engagements (XP Fibre est plus avancé mais en retard tout de même, et surtout la qualité du déploiement dans pas mal de zones est douteuse).
Trop de choses ont changé depuis l'engagement de 2018.
Lol. Tu expliqueras cela à l'ARCEP, cela évitera peut-être à Orange une sanction financière.
C'est bien, vous découvrez ce qu'est une courbe de Gauss, ce qui est expliqué par le com suivant.
Bah si, il se trouve que je sais ce qu'est une courbe de Gauss, voilà encore un exemple de prendre les autres pour des imbéciles. Et justement, celle des rythmes des déploiements n'en est pas une. C'est celle des déploiements, avec une date limite, fin 2020 en AMII, qui ont commencé tout doucement, ont pris du retard, certains opérateurs nous ont expliqué qu'il ne fallait pas s’inquiéter, qu'ils allaient accélérer ensuite, et bien finir à temps. On voit ce que cela a donné. Ils ont effectivement mis un coup d'accélérateur fin 2020, mais ensuite, ils ont baissé le rythme alors que les objectifs n'étaient pas atteints. Comptant peut-être sur l'excuse du Covid pour échapper à des sanctions alors que le retard remontait à avant. Il n'y a pas besoin d'être mathématicien pour voir que le rythme de déploiement a bien baissé alors qu'il reste 1.5 millions de locaux à faire côté Orange. Et d'ailleurs, ce n'est pas moi, mais l'ARCEP qui le constate, je n'ai fait que les reprendre.
Mais l'ARCEP ne travaille pas pour un OI, donc n'y connait rien, et n'a que le droit de se taire ?
Je veux bien au départ qu'il fallait embaucher, former des techniciens pour déployer la fibre, mais c'est maintenant fait, et on se pose d'ailleurs la questions de l'avenir de ces techniciens. Mais en tout cas, ils sont en nombre suffisant pour que les déploiements en zone AMII aient pu continuer à un bon rythme et pas décliner comme ils l'ont fait.
Pour rappel, en ce moment, le rythme de déploiement le plus rapide est en zone RIP. Or, on m'a dit que les déploiements en zone RIP, plus rural, voire montagneux, plus dispersé, étaient plus compliqué et moins rentables qu'en zone AMII. On m'aurait menti ?
:J'en reviens à ma phrase plus haut : vous ne connaissez vraiment rien au métier d'OI.Le déploiement de masse n'est pas géré par RCC, c'est un autre contrat, lancé en 2018.
Que le déploiement soit l'objet du contrat RCentric ou pas, il n'en reste pas moins que le contrat de Scopelec a bien été arrêté en 2021. Et que lui s'occupait bien du déploiement, entre autres. Et que certains d'entre eux ont été arrêtés au milieu (la question serait plutôt de savoir s'ils ont été correctement repris).
De toute façon, je ne citais cet exemple que comme une raison possible pourquoi un déploiement pas plus compliqué que les voisins n'ait pas été terminé. Le fond, c'est qu'il reste 1.5 millions de locaux à faire pour Orange en zone AMII.
Et aussi pour rappel, l'ARCEP a bien noté qu'en ZTD aussi, le déploiement était bien souvent très poussif. Quand les opérateurs n'ont pas d'obligation contractuelle et chiffrée pour le déploiement, avec sanctions prévues dans les contrats, ils sont souvent tentés de délaisser ces zones.