Ou faire payer des gens qui ne paieraient pas sinon.
Un exemple proche : Deezer/Grooveshark/Spotify, je trouve ça super pratique à l'usage parce que ça me suggère des morceaux que je ne connais pas et qui correspondent bien à mon style de musique, c'est renouvelé plus souvent que la radio, etc.
Leur modèle freemium est pourtant encore plus pernicieux parce que le service gratuit n'est pas nul, et on pourrait télécharger les morceaux de musique. Je le fais d'ailleurs régulièrement, mais c'est moins immédiat (surtout sur un mobile). Ils font le même genre de choses que Deezer avec leurs licences "3 devices" : c'est très bien dimensionné, ça va comme un gant à l'utilisateur moyen mais pas toujours plus (tablette + PC + phone, ben tant pis j'piquerai pas de licence). Bon travail le marketing.
Mais moi, si je veux pouvoir accéder à cette simplicité, à ce service que j'apprécie, les restrictions m'en empêchent et du fait de leur verrouillage, je ne peux pas accéder sur mon mobile à un lien que m'envoie quelqu'un, je ne peux pas écouter cette musique sur le chemin du boulot etc. Il est clair que si tout était ouvert, je n'aurais aucune raison de payer et même si le principe est moche, j'estime que le service vaut son coût; et ces offres qui ont rencontré un joli succès bien avant Netflix n'ont pas empêché le développement du partage de musique (je trouve plus facilement ce que je veux aujourd'hui qu'il y a quelques années).
Ce n'est d'ailleurs pas la seule similitude : tu retrouves par exemple ce que tu appelais "minitel", des morceaux indisponibles dans certains pays.