Pour être complet et éviter ton charcutage grossier : reprendre la source de l'info, c'est encore mieux.
Le président de l'ARCEP dans
Les EchosLigne rouges (1)"
Il ne faut pas que cette transaction, si elle se fait, résulte en un renforcement de la position d’Orange, particulièrement sur les marchés où il est leader. L’opérateur historique est déjà très fort et conserve une capacité à déployer des réseaux plus vite que tout le monde. Il l’a démontré dans le mobile avec la 4G et dans le fixe avec la fibre. Attention à ne pas revenir en arrière dans l’ouverture à la concurrence du secteur. Les acquis pour les consommateurs restent fragiles."
En gros, cela pourrait signifier un vente des fréquence 4G de Bouygues et certainement un "revente" des clients très haut débit de Bouygues Telecom. Dans les deux cas à Free ?
Ligne rouges (2)"
Nous serons particulièrement attentifs aux marchés où la concurrence est encore limitée, notamment auprès de la clientèle des entreprises et dans les zones rurales.
Par ailleurs, l’Arcep a un pouvoir direct de véto sur la question des fréquences utilisées par les opérateurs. Nous pouvons nous opposer à leur transfert entre opérateurs si l’on juge que cela perturbe l’équilibre concurrentiel. Nous pouvons aussi décider de les rétrocéder à l’Etat si l’on considère que le secteur des télécoms dispose d’assez de fréquences et que leur utilisation pourrait être plus efficace ailleurs."
Bref, les clients des entreprises chez Bouygues Telecom vont devoir migrer. Coriolis a déjà fait savoir qu'il était interessé. Pour les zones rurales, c'est le serpent de mer de la régulation, difficile de penser que le rachat de Bouygues va accelerer le passage à la 3G/4G beaucoup plus rapidement. Mais l'ARCEP pousse Orange à un compromis sur les fréquences : au pire, l'ARCEP pourrait ne pas procéder à une revente.