«Et les gens en face qui vous disent 'on aura un vaccin au mois de mars prochain ou en avril' très sincèrement vous trompent».
Emmanuel Macron, 1er octobre 2020
Je ne me rappelais plus cette citation, mais effectivement, début Octobre, personne ne pouvais être sûr qu'un vaccin efficace et sûr pourrait être mis au point avant la fin de l'année. Et encore plus, même s'il était au point et efficace, que tout le monde pourrait être vacciné avant la fin de l'hiver, à cause des quantités à produire, et de la logistique à mettre en place pour l'inoculer en masse. Il fallait s'attendre à un hiver long, et là dessus il n'avait pas tort, même les pays en vacances sur la vaccination, comme les Etats-Unis ou la Grande-Bretagne ont vécu un hiver très compliqué, même s'ils ressortent mieux au printemps.
Mais sinon, oui, on n'a pas été assez proactif pour les vaccins, pour aider financièrement les laboratoires, pour préparer les capacités de production (au besoin si on avait aidé en demandant que ceux qui n'avaient pas réussi à mettre au point puissent produire ceux qui avaient fait leurs preuves), mais cela ne se jouait pas qu'au niveau de la France, mais au niveau de la communauté européenne, où comme d'habitude, les décisions à 27 sont trop lourdes et trop lentes à prendre. Et on ne peut pas dire que l'on ait beaucoup aidé le vaccin russe spoutnik à venir, à remplir les formalités d'homologation, et à produire les preuves de son efficacité et de son absence d'effets secondaires. Là, j'entendais, pas avant la fin du mois...