Vas y, essaye de me faire passer pour un imbécile, et l'ANSES avec.
L'armée n'est pas connue pour s'intéresser beaucoup à la santé des populations civiles, et mener des études sanitaires. Là, il s'agirait par exemple de détecter un taux de cancer de la peau un peu plus élevé dans la population, là où des radars dans ces bandes de fréquence sont atifs, par rapport à des zones qu'elles ne balayent pas. Je doute que de telles études aient été menées.
D'autre part, il n'y a pas grand chose à voir entre un radar militaire et une antenne 5G. Un radar militaire est en général situé sur une base miliatire en pleine campagne, ou sur un bateau, avec très peu de population à côté. Les modes d'émission et les puissances ne sont pas les mêmes. Les émetteurs 5G et autres sont situés au milieu de la population à moins de 100 m souvent d'habitations (toit d'immeubles...). Autre très grosse différence, on a l'autre extrémité de l'émetteur dans la main, à proximité du corps, le téléphone. Et il émet d'autant plus fort qu'il capte mal, et avec le 26 GHz, cela risque d'arriver souvent.
Ces fréquences ne sont pas utilisées à proximité de la population, pas pour le WiFi, pas pour le micro-onde, etc... On n'a donc aucune expérience et étude de l'exposition. Et bien sûr, cela dépend de la puissance d'émission.
Après, je pense que ces ondes ne sont sans doute pas plus nuisibles que celles connues, et certainement moins que le soleil et ses UV, mais il clair qu'il y a très peu de données à ce sujet, et qu'il faudra en construire, par exemple déjà avec des modèles animaux, pour le prouver.
Imaginez que vous affirmiez sans étude que le 26 GHz n'est pas dangereux, sans aucune donnée fiable, vous vous feriez vite démolir par les anti-ondes. Clairement, dans le contexte actuel, personne ne va s'y risquer. Mais si vous avez des données fiables, allez, donnez les références.