Pour la reprise de SFR par un acteur qui n’est pas sur le marché des télécoms, vous me listerez celui qui veut sortir 21 milliards du tiroir pour hériter d’une telle structure. (Et suffisamment français ou européen pour passer l’épreuve de validation du rachat évidemment, vu l’impact souverain que représente un OIV)
Yes ! Et d'accord avec ton post d'hier soir.
Depuis le temps que SFR est sur le tapis, personne. Et c'est très bien que la solution soit franco-française. Il n'y a pas de Sauveur Suprême et le Père Noël n'existe pas. De toute façon qui peut mettre autant de pognon pour un retour sur investissements aussi faible ? L'exemple de Drahi avec SFR est une démonstration par l'absurde. Son modèle démontre que la marche était trop haute.
Charge ensuite aux Autorités de la Concurrence de mettre en place des garde-fous pour que la concurrence soit réelle et si il le faut, remettre une couche supplémentaire de régulation à Orange...De toute façon, une entente en acteurs n'est pas tributaire du nombre. 3 ou 4 ne change rien. Les paramètres sont nombreux pour cela.
L'entente entre le trio historique date de 20 ans (bientôt 30 ans, un truc de boomer et de super boomer)! Le monde a changé depuis. Les habitudes de consommation avec des prix bas sont quand même bien ancrées. Et cerise sur le gâteau, en France, Xavier Niel a une réputation de disrupteur à défendre ! Cela se posera peut être à sa succession, mais cela laisse du temps.
Si ce retour à trois se concrétise, cela permettra à Iliad de continuer à grandir au niveau européen (magnifique réussite quand même !) et à Bouygues Telecom d'être un acteur solide et incontournable (et quasi invendable) au niveau national.