La Fibre
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Actus SFR Altice => Discussion démarrée par: Nico le 14 octobre 2025 à 20:56:41
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Bouygues Telecom, Free-Groupe iliad et Orange annoncent la remise d'une offre non engageante en vue de l'acquisition d'une grande partie des activités de télécommunications du groupe Altice en France.
Dans un marché mature, cette opération, tout en assurant la continuité de service pour les clients de SFR, permettrait à la fois de :
* renforcer les investissements dans la résilience des réseaux très haut débit, dans la cybersécurité, mais aussi dans les nouvelles technologies comme l'intelligence artificielle;
* consolider la maîtrise d'infrastructures stratégiques pour le pays; et de
* préserver un écosystème concurrentiel au bénéfice des consommateurs.
Bouygues Telecom, Free-Groupe iliad et Orange ont remis ce jour une offre conjointe non engageante pour entrer en négociations afin d'acquérir un périmètre d'activités du groupe Altice en France. Elle vise la plupart des actifs de l'opérateur SFR, mais exclut notamment les participations dans les sociétés Intelcia, UltraEdge, XP Fibre et Altice Technical Services ainsi que les activités du groupe Altice dans les départements et régions d'outre-mer.
Cette offre porte sur un montant total de 17 milliards d'euros de valeur d'entreprise pour les actifs considérés du groupe Altice en France et fait ressortir une valeur d'entreprise implicite indicative pour l'ensemble d'Altice France de plus de 21 milliards d'euros.
Bouygues Telecom, Free-Groupe iliad et Orange envisagent la répartition suivante du périmètre cible:
* l'activité « B2B » serait reprise par Bouygues Telecom principalement, et Free-Groupe iliad;
* l'activité « B2C » serait partagée entre Bouygues Telecom, Free-Groupe iliad et Orange;
* les autres actifs et ressources (notamment les infrastructures et les fréquences) seraient partagés entre Bouygues Telecom, Free-Groupe iliad et Orange, à l'exception du réseau mobile de SFR en zone non dense qui serait repris par Bouygues Telecom.
La répartition du prix et de la valeur serait de l'ordre de 43% pour Bouygues Telecom, 30% pour Free-Groupe iliad et 27% pour Orange.
Sous réserve de l'acceptation par le vendeur de l'offre non-engageante, la remise d'une offre confirmatoire sera conditionnée à la réalisation de due diligences, ainsi qu'à une évaluation financière et opérationnelle confirmant les hypothèses de l'offre indicative.
L'opération sera soumise à la consultation préalable des instances représentatives du personnel compétentes. Elle devra ensuite faire l'objet d'un contrôle par les autorités réglementaires compétentes en vue de permettre sa réalisation.
A l'issue de ces étapes, les actifs qui ne pourraient pas être transférés immédiatement à chacun des trois opérateurs concernés seraient transférés à une société commune chargée de la gestion opérationnelle pendant une période de transition permettant notamment la migration progressive des clients. Cette société s'appuiera sur les collaborateurs du groupe Altice.
Il n'y a aucune certitude à ce stade que cette offre indicative puisse aboutir à un accord.
https://newsroom.orange.com/bouygues-telecom-free-groupe-iliad-et-orange-remettent-une-offre-conjointe-non-engageante-pour-lacquisition-dune-grande-partie-des-activites-daltice-en-france/
(cliquez sur la miniature ci-dessous - le document est au format PDF)
(https://lafibre.info/images/altice/202510_cp_bytel_free_orange_remise_offre_pour_acquerir_sfr.webp) (https://lafibre.info/images/altice/202510_cp_bytel_free_orange_remise_offre_pour_acquerir_sfr.pdf)
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Pour cette offre de 17 milliards, à noter la répartition :
Selon le communiqué de Bouygues (https://www.corporate.bouyguestelecom.fr/archives-communique-presse/bouygues-telecom-free-groupe-iliad-et-orange-remettent-une-offre-conjointe-non-engageante-pour-lacquisition-dune-grande-partie-des-activites-daltice-en-france/) : "La répartition du prix et de la valeur serait de l’ordre de 43% pour Bouygues Telecom, 30% pour Free-Groupe iliad et 27% pour Orange."
La balle est dans le camp de Patrick Drahi.
A suivre...
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Ca risque de capoter sec. Oser mettre Orange dans l'opération pour conforter encore plus cet acteur préhistorique aux parts de marché anormales est une erreur.
Si ça s'entend au niveau financier, en permettant de boucler rapidement pour moins cher (pour Bouygues et Free) , mais ça va heurter les feux de l'AdC.
Drahi ne vendra pas pour 17 milliards. C'est à peine plus que ce qu'il a mis pour SFR en 2014 !
Vous noterez quand même que les activités de SFR en outre-mer sont exclues du deal ! Et que Bouygues reprend la (lourde) tache de reprendre à ses frais CROZON !
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En résumé :
"Il n'y a aucune certitude à ce stade que cette offre indicative puisse aboutir à un accord."
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Drahi ne vendra pas pour 17 milliards. C'est à peine plus que ce qu'il a mis pour SFR en 2014 !
Les 17Md en question valoriseraient l'ensemble à 21Md. Il y a 4Md qui ne sont pas "concernés" ici.
Cette offre porte sur un montant total de 17 milliards d'euros de valeur d’entreprise pour les
actifs considérés du groupe Altice en France et fait ressortir une valeur d’entreprise implicite
indicative pour l’ensemble d’Altice France de plus de 21 milliards d’euros.
[...]
Sur la base des informations publiques et des estimations des notes d’analystes pour une partie des
actifs non visés par l’offre : les participations dans les sociétés Intelcia, UltraEdge, XP Fibre et Altice
Technical Services ainsi que les activités du groupe Altice dans les départements et régions d’outremer.
https://www.iliad.fr/media/CP_141025_556a1397f9.pdf
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Pour completer : "L’offre «exclut les participations d’Altice dans Intelcia, UltraEdge, XPFibre ainsi que les activités d’Altice dans les départements et région d’outre-mer», explique encore le communiqué commun aux opérateurs."
A voir combien cela valorise SFR au total.
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A voir combien cela valorise SFR au total.
Le CP ne donne pas la réponse ? Il parle de 17Md pour les activités télécom (= SFR ?) et 21Md total (= Altice France ?).
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"C'est une opération qui ne se réaliserait donc pas avant le second semestre 2027", estime Bouyges Telecom. "Une opération au long cours".
https://www.bfmtv.com/tech/bouygues-telecom-free-et-orange-mettent-sur-la-table-17-milliards-d-euros-pour-racheter-ensemble-sfr_AN-202510140896.html
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Exact.
Disons, que 17 milliards est certainement un prix de depart.
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Le fait que la dissolution s'éloigne a certainement déclenché la publication du communiqué.
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"C'est une opération qui ne se réaliserait donc pas avant le second semestre 2027", estime Bouyges Telecom. "Une opération au long cours".
https://www.bfmtv.com/tech/bouygues-telecom-free-et-orange-mettent-sur-la-table-17-milliards-d-euros-pour-racheter-ensemble-sfr_AN-202510140896.html
Si elle se réalise un jour. Je vois franchement mal l'autorité de la concurrence laisser consolider quoi que ce soit vis à vis d'Orange qui a 40% de part de marché dans le fixe et plus de 30% dans le mobile !
#Vampire #Jusquealadernieregoutte
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Je n'aurais pas cru qu'ils arriveraient à s'entendre sur une répartition et à déposer une offre de reprise commune. Mais à mon avis, cette offre a très peu de chances de passer l'étape des autorités de la concurrence.
Et la valorisation est bien moindre que ce qui était attendu par Altice (mais encore, cela se négocie, c'est peut-être une première offre), mais surtout un gros point, que devient la dette qui reste de 15.8 milliards d'euros là dedans ? Elle est reprise aussi par les trois dans ce schéma ?
Ils vont se heurter aussi à la concurrence de ceux qui veulent reprendre seulement des morceaux, une vente à la découpe, qui garderait une activité principale pour payer les intérêts de la dette, qui resteront quand même de 1.1 milliards d'euros par an...
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mais surtout un gros point, que devient la dette qui reste de 15.8 milliards d'euros là dedans ? Elle est reprise aussi par les trois dans ce schéma ?
Voir l'article de BFMTV juste au-dessus :
Comme l'expliquait Bouygues Telecom lors d'un appel avec la presse après l'annonce, il est bien ici question d'acheter "des actifs" et non de reprendre toute la structure avec ses dettes.
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"Toute la structure avec ses dettes", c'est vague, et il faudra tenir compte du prix de vente final.
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Rien que le fait que Orange soit dans le deal pour reprendre du B2C me fait dire que cette offre n'est pas sérieuse.
Il était aussi question qu'une offre seule de Bouygues Télécom soit mise en oeuvre. Il n'en est rien ce soir mais cela ne m'étonnerait pas que cette offre ne soit pas loin "au cas-ou".
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Voir l'article de BFMTV juste au-dessus :
Comme l'expliquait Bouygues Telecom lors d'un appel avec la presse après l'annonce, il est bien ici question d'acheter "des actifs" et non de reprendre toute la structure avec ses dettes.
C'est comme ce qui était dit précédemment lorsqu'il était question d'exclure SFR de l'accord avec les créanciers. Sans SFR, impossible de payer la dette. Les créanciers ne vont pas l'accepter.
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À contrario de l’avis général, depuis la restructuration je pense que SFR prépare sa fin côté Grand Public (c’est en tout mon ressenti quand je vois les prises de décision « sur le terrain »)
Ce communiqué a le mérite d’officialiser ce que tout le monde sait : le gouvernement n’acceptera pas de perdre cette souveraineté avec un investissement étranger. Il ne reste donc que le saucissonage pour permettre la consolidation. Le marché a bien changé depuis quelques années : la santé des acteurs s’est légèrement dégradée, mais surtout l’avenir n’est pas très brillant. La 5G n’est pas valorisée, le prix au Go s’est effondré, et même si le déploiement fibre est quasi terminé, l’exploitation va être plus coûteuse que prévu. L’état va chercher des sous et les licences ne vont pas baisser même si le principe des enchères a 3 n’a plus la même dynamique (pas sûr d’avoir encore ce système d’ailleurs)
Je pense que ça va se faire car il y a une volonté politique que ça se fasse (les signaux ont été envoyés) La politique des USA (loi du plus fort) la dynamique a l’est et autre : on veut des opérateurs européens « forts » il faut consolider pour avoir une taille critique et peser.
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Ce communiqué a le mérite d’officialiser ce que tout le monde sait : le gouvernement n’acceptera pas de perdre cette souveraineté
Personnellement, je ne vois rien de cela, et surtout rien "d'officiel", impliquant le gouvernement. Tu brodes. Je ne vois que la volonté des trois autres acteurs de vouloir réduire la concurrence en France, et d'essayer d'empêcher un autre investisseur européen de reprendre SFR...
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et d'essayer d'empêcher un autre investisseur européen de reprendre SFR...
Qui s'est manifesté déjà ?
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Justement, avant qu'un tel acteur se manifeste.
Et d’ailleurs aussi, avant qu'Altice ne revende par tranche d'actifs, ce qui pourrait lui rapporter plus.
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Justement, avant qu'un tel acteur se manifeste.
Et d’ailleurs aussi, avant qu'Altice ne revende par tranche d'actifs, ce qui pourrait lui rapporter plus.
Un tel acteur viendrait de découvrir que SFR est à vendre ? Si quelqu’un était intéressé, ça ne sera pas un secret d’état. Il y a des banques spécialisées qui sont appelées pour mener à bien ces projets. Les negos sont « secrètes » mais savoir quand ça négocie ne l’est pas vraiment.
Et pour les tranches d’actif, c’est ce qui est indiqué.
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Aucune raison de se presser. SFR n'est justement pas officiellement à vendre...
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Orange, Bouygues Telecom et Free déposent une offre conjointe pour le rachat de SFR
Par Lucas Mediavilla
Le 14 octobre 2025 à 22h39
Les trois opérateurs français se sont entendus sur un partage des actifs de l’opérateur au logo rouge. Ils proposent de reprendre pour 17 milliards d’euros d’actifs d’Altice France. La balle est désormais dans le camp de Patrick Drahi.
Il s’agit d’un premier pas dans la consolidation tant attendue du secteur des télécoms en France. Après d’intenses semaines de négociations depuis le mois de septembre, les opérateurs Orange, Bouygues Telecom et Free se sont mis d’accord pour déposer une offre commune afin de racheter SFR. Dans un communiqué publié peu après 20h30, les trois opérateurs annoncent la remise d’une offre non engageante pour acquérir une grande partie des activités de télécommunications du groupe Altice en France.
À leurs yeux, cette opération « tout en assurant la continuité de service pour les clients de SFR», permettrait de renforcer « investissements dans la résilience des réseaux très haut débit, dans la cybersécurité, mais aussi dans les nouvelles technologies comme l’intelligence artificielle». En somme, ce rapprochement permettrait de « consolider la maîtrise d’infrastructures stratégiques pour le pays» tout en préservant « un écosystème concurrentiel », promettent les trois opérateurs.
Ils proposent de reprendre pour 17 milliards d’euros d’actifs d’Altice France, dont le plus gros morceau est évidemment SFR. Les clients professionnels de SFR seraient repris par Bouygues Telecom principalement, ainsi que Free. L’activité commerciale serait partagée entre Bouygues Telecom, Free et Orange. Les autres actifs et ressources (notamment les infrastructures et les fréquences) seraient partagés entre Bouygues Telecom, Free et Orange. le réseau mobile de SFR en zone non dense, qu’il partage avec Bouygues, serait repris par ce dernier. Interrogés, Bouygues et Free notamment se sont refusés à tout commentaire sur la répartition plus précise des clients. L’offre «exclut les participations d’Altice dans Intelcia, UltraEdge, XPFibre ainsi que les activités d’Altice dans les départements et région d’outre-mer», explique encore le communiqué commun aux opérateurs.
Des rumeurs depuis le printemps
Depuis l’accord arraché aux créanciers au début de l’année 2025, les rumeurs étaient insistantes sur le dossier de la vente de l’opérateur télécoms, en difficulté commerciale depuis deux ans. Révélées par le Figaro, les grandes manœuvres ont commencé en mars, chacun des opérateurs ou leurs conseils commençant à scruter quels sont les morceaux de l’empire des télécoms de Patrick Drahi pourraient les intéresser. Orange, Bouygues Telecom et Free ayant assez tôt partagé la conviction qu’aucun ne pouvait avaler seul SFR et qu’il faudrait négocier ensemble le dépeçage de la bête.
Après avoir échoué à atterrir fin juillet sur un premier schéma de partage des actifs, les acteurs du dossier ont repris les négociations fin août. La date du 3 octobre avait été cochée pour le dépôt d’une offre indicative... avant de glisser faute d’accord. Il y a encore quelques heures, un banquier au fait des négociations indiquait au Figaro que les avancées demeuraient insuffisantes pour envisager le dépôt d’une offre. Du chemin a semble-t-il été parcouru en peu de temps.
Une longue route
Selon le communiqué, Bouygues Telecom prendrait la plus grosse part du morceau, avec 43% du prix (7,31 milliards d’euros environ), suivi par Free pour 30% (5,1 milliards d’euros), et 27% pour Orange (4,59 milliards). Bien sûr, une longue route attend désormais les trois opérateurs. Une phase de due diligence, qui s’ouvrira sous réserve de l’accord de Patrick Drahi à l’offre déposée par les opérateurs, permettra aux trois opérateurs de regarder sous le capot de SFR et de déposer une offre engageante.
Une fois remise et acceptée, il faudra alors passer sous les fourches caudines des Autorités de concurrence et du régulateur des télécoms (Arcep). Olivier Roussat, directeur général de Bouygues, indique que la clôture de l’opération prendrait deux ans au bas mot. L’issue n’est donc pas attendue avant le deuxième trimestre 2027.
https://www.lefigaro.fr/secteur/high-tech/orange-bouygues-telecom-et-free-deposent-une-offre-conjointe-sur-sfr-20251014
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Je n'aurais pas cru qu'ils arriveraient à s'entendre sur une répartition et à déposer une offre de reprise commune. Mais à mon avis, cette offre a très peu de chances de passer l'étape des autorités de la concurrence.
Et la valorisation est bien moindre que ce qui était attendu par Altice (mais encore, cela se négocie, c'est peut-être une première offre), mais surtout un gros point, que devient la dette qui reste de 15.8 milliards d'euros là dedans ? Elle est reprise aussi par les trois dans ce schéma ?
Ils vont se heurter aussi à la concurrence de ceux qui veulent reprendre seulement des morceaux, une vente à la découpe, qui garderait une activité principale pour payer les intérêts de la dette, qui resteront quand même de 1.1 milliards d'euros par an...
SFR et bouygues n'auront de choix, si aucun candidat ne se présente. Démantèlement en dernier recours..
Si elle se réalise un jour. Je vois franchement mal l'autorité de la concurrence laisser consolider quoi que ce soit vis à vis d'Orange qui a 40% de part de marché dans le fixe et plus de 30% dans le mobile !
#Vampire #Jusquealadernieregoutte
si personne ne veut reprendre le truc d'un bloc? pas le choix que partir à la découpe.. résultat 2030.
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Ça serait absolument dingue que les autorités de concurrence laissent passer ça.
Je rejoins les avis sur le fait que le prix proposé semble faible au vu de la dette de la structure.
Quoi qu'il en soit, je sors le popcorn ;D
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Conclusion : merci RED de continuer encore pendant des années de nous apporter le monde à travers une fibre de verre pour des queues de cerises.
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Et que Bouygues reprend la (lourde) tache de reprendre à ses frais CROZON !
Comment faire autrement ? Tu proposes que Bouygues déploie un nouveau réseau dans la moitié des zones non denses ?
Sinon, pour ta haine d'Orange, tu as pensé à en parler à quelqu'un ?
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Ce communiqué a le mérite d’officialiser ce que tout le monde sait : le gouvernement n’acceptera pas de perdre cette souveraineté ...
Au fait, tu parles de quel gouvernement ? Il change tous les 15 jours, et les ministres aussi. La priorité actuelle, c'est de passer la prochaine semaine, et le budget. Ce n'est absolument pas le sort de SFR ou d'Altice France.
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Ça c’est peut être le meilleur argument pour que la disparition du 4ieme acteur puisse enfin se faire. ;D
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On peut noter aussi que ce n'est pas une offre ferme :
Bouygues Telecom, Free-Groupe iliad et Orange remettent une offre conjointe non engageante...
https://www.iliad.fr/fr/actualites/article/bouygues-telecom-free-groupe-iliad-et-orange-remettent-une-offre-conjointe-non-engageante-pour-l-acquisition-d-une-grande-partie-des-activites-d-altice-en-france
Selon Reuters, Olivier Roussat aurait déclaré qu'une offre ferme ne serait déposée qu'au premier trimestre 2026, donc avant les élections municipales.
Asked how soon a binding offer could be made, Roussat said, "perhaps at the end of the first quarter of 2026." He added that the entire process, including structuring the business among operators, could take over four years.
https://www.reuters.com/business/bouygues-telecom-free-iliad-group-orange-submit-offer-buy-majority-altices-2025-10-14/
La question de l'emploi va se poser à SFR, les engagements actuels sont flous, surtout à 3. Dans un période électorale, cela peut être une question très sensible.
Et donc, les autorités de la concurrence, française et européenne, elles, restent en place, et vont étudier cette proposition de concentration de près...
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Comment faire autrement ? Tu proposes que Bouygues déploie un nouveau réseau dans la moitié des zones non denses ?
Sinon, pour ta haine d'Orange, tu as pensé à en parler à quelqu'un ?
On pouvait penser que Free aurait sans doute intérêt à rejoindre CROZON. Ici ce n’est plus le cas, car ce deal probable intervient 10 ans trop tard…
Quand à ma « haine d’Orange », sache que ce n’est pas le cas. D’autant qu’en tant qu’actionnaire individuel d’Orange S.A et de Bouygues S.A , tout ça m’avantagera. :)
Laisser un acteur qui a DÉJÀ plus de 30% de part de marché sur le mobile et 40 % sur le fixe , vous pensez sincèrement qu’une autorité de la concurrence va laisser passer ça ? :)
Tout ça pour payer ses forfaits 40 euros par mois.
Tout ça pour faire venir dans quelques année un nouveau 4eme opérateur. Coucou DiGi !
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Dans ce cas il faudrait revoir tes formulations.
L'autorité de la concurrence se basera sur les parts de marché sur chaque sous secteur, et de plus Orange est celui qui candidate le moins en %. S'ils ne se positionnent pas sur le B2B, je ne vois pas pourquoi ça bloquerait. Ils ont des équipes de juristes pour monter ce type de dossier, non ? Tu prétends les remplacer à toi tout seul ?
Free a déployé en propre en zones non denses, il lui reste quelques trous à combler et n'a aucun intérêt à rejoindre Crozon.
PS : on est actionnaire à partir de... 1 action, soit 14 balles et quelques.
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Cette offre est tellement peu crédible que Bouygues en a une autre toute prête et financée tout seul sous le coude au « cas où »… :)
Et il ne s’agit pas d’avoir une équipe d’avocats d’affaires expérimenté. Tu veut que je te sorte toutes les décisions de l’Autorité de la Concurrence tellement lourde en contraintes qui font capoter les projets ?
Au bout d’un moment, il faut redescendre sur terre. Orange veut reprendre du B2C. Mais même Orange prendrait que 20% des clients fixes de SFR, ils auraient plus d’un million de clients chez eux. 13,5 Millions de clients fixes au total. Aux alentours des 45% de parts de marché.
Un client internet sur deux. Vous trouvez ça normal ? Qui va trouver ça normal ? Que Free ou Bouygues augmentent leurs PdM n’apparaît pas si déconnant. Mais Orange ? Qui va trouver normal que Orange récupère des parts de marché sur un marché pertinent déjà sous leur domination ? Il faut rester réaliste.
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Offre rejetée ce matin par SFR.
https://x.com/kevboucher/status/1978381723088900300
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Bah t'es actionnaire ou partisan d'une économie à la soviétique ?
C'est quoi une part de marché "anormale" ?
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Bah t'es actionnaire ou partisan d'une économie à la soviétique ?
C'est quoi une part de marché "anormale" ?
C’est toi qui comprend rien visiblement. Je suis partisan d’une économie à la soviétique quand je dis que aucune autorité de la concurrence ne laissera un opérateur comme Orange avoir une ligne fixe sur deux dans ce pays ?
Toi , tu as envie de payer ton internet 50 euros par mois !
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de toute façon l'offre est rejetée.... Drahi a mis une note exécrable au livreur.
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L’offre de rachat par Bouygues Télécom, Orange et Free a duré plus longtemps que le gouvernement Lecornu I.
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Ce n’est que partie remise ;D
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C’est toi qui comprend rien visiblement. Je suis partisan d’une économie à la soviétique quand je dis que aucune autorité de la concurrence ne laissera un opérateur comme Orange avoir une ligne fixe sur deux dans ce pays ?
Quand tu dis "cet acteur préhistorique aux parts de marché anormales", et que c'est récurrent dans à peu près n'importe quel fil, oui, on peut en effet se poser la question.
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C’est en effet un opérateur qui n’innove que très peu et qui a bénéficié d’une rente issue d’une position historique dominante.
Et qui veut reconstruire cette position dominante quitte à saigner les poches des Français .
Quand on a bénéficié du réseau historique avec l’xdsl qui dans les faits et de nombreuses zones permettait de mettre les concurrents hors course ( degroupage, SaV plus facile …) tellement facile d’avoir 40 % sur le fixe !
On est 25 ans après le début du dégroupage , et Orange a encore 40 % de Part de Marché sur le fixe ! Et je parle même pas du marché pro ou c’est l’hégémonie quasi totale !
Et au moment où cela commence peu à peu à avoir une concurrence bien portante et à égalité , hop on sort les lingettes pour sécher l’agrume qui a du mal à finir les fins de mois ! ::)
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Mais dont tu es actionnaire.
Tu devrais quand même en parler à quelqu'un.
(et j'arrête là car je ne suis pas qualifié pour t'aider)
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Mais dont tu es actionnaire.
Tu devrais quand même en parler à quelqu'un.
(et j'arrête là car je ne suis pas qualifié pour t'aider)
Oui j’aime l’argent. Mais ça ne m’empêche pas d’avoir une vue plus large.
Je ne vois pas en quoi ces rapprochements peuvent être positifs. Que ce soit pour le consommateur Français ou l’attractivité Industrielle de la France.
Vous voulez laisser créer des quasi monopoles. C’est une grande différence quand même avec une simple concentration qui serait bénéfique pour le secteur et au delà…
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L'email en question + la réaction de Bouygues et d'Orange.
La même énergie (https://encrypted-tbn0.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcSFE_77XhfknEjY5wqUt74cEMptK4pkQaaVRafchfE6yw&s=10). ;D
(https://lafibre.info/images/altice/202510_cp_altice_offre_pour_acquerir_sfr_rejetee.avif)
(cliquez sur les miniatures ci-dessous - les documents sont au format PDF)
(https://lafibre.info/images/altice/202510_cp_orange_offre_pour_acquerir_sfr_rejetee.webp) (https://lafibre.info/images/altice/202510_cp_orange_offre_pour_acquerir_sfr_rejetee.pdf) (https://lafibre.info/images/altice/202510_cp_bytel_offre_pour_acquerir_sfr_rejetee.webp) (https://lafibre.info/images/altice/202510_cp_bytel_offre_pour_acquerir_sfr_rejetee.pdf)
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Selon Le Figaro :
Cette première offre d’Altice France est sans doute trop basse aux yeux de l’entreprise. Des proches d’Altice ont rappelé ces derniers mois que les créanciers étaient entrés au capital sur la base d’une valorisation de 28 milliards d’euros.
https://www.lefigaro.fr/secteur/high-tech/l-offre-de-rachat-de-sfr-par-ses-concurrents-immediatement-rejetee-indique-altice-france-a-ses-salaries-20251015?utm_source=app&utm_medium=copy&utm_campaign=android_Figaro
Il fallait s'en douter. Rien que pour couvrir la dette, 15.8 milliards d'euros, plus les ~6 milliards d'euros laissés par les créanciers au 30 Septembre en échange de 45% du capital, il faut au moins 22 milliards d'euros. Et encore, les 15.8 milliards d'euros de dette, c'était au 30 Juin dernier. Il est probable qu'Altice France ait encore fait des pertes au T3 (rien que pour payer les intérêts d'une dette toujours à 24 milliards d'euros pendent ce trimestre), ce qui a dû encore augmenter la dette.
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N'oublie pas que cette offre ne concerne pas tous les actifs d'altice france.
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XpFibre et les réseaux sur lesquels SFR est OI FTTH (AMII / AMEL / ZTD) ne sont concernés, non ?
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N'oublie pas que cette offre ne concerne pas tous les actifs d'altice france.
Oui, mais pour payer la dette, il faut cela. Que ce soit tous les actifs qui soient repris ou pas.
Et sans les rentrées mensuelles des abonnements SFR, on ne peut pas payer les intérêts de la dette.
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XpFibre et les réseaux sur lesquels SFR est OI FTTH (AMII / AMEL / ZTD) ne sont concernés, non ?
Non. Note 1 du CP commun des 3 :
Sur la base des informations publiques et des estimations des notes d’analystes pour une partie des actifs non visés par l’offre : les participations dans les sociétés Intelcia, UltraEdge, XP Fibre et Altice Technical Services ainsi que les activités du groupe Altice dans les départements et régions d’outre-mer.
https://www.iliad.fr/media/CP_141025_556a1397f9.pdf
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Non. Note 1 du CP commun des 3 :
Je ne vois pas les lignes SFR OI exclues dans le CP (on parle de la ZTD en gros).
Par contre XpFibre on est en phase.
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Cette histoire aura au moins eu le mérite d’avoir foutu la pression sur les salariés.
Sans parler des burn-outs et arrêts maladies. :)
Mais bon, ça a l’air d’exciter la presse.
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Cette histoire me laisse perplexe. Quid du réseau de boutiques ? Des réseaux en outre mer ? Drahi ne va pas garder des ficelles à droite à gauche.
Par exemple, si SFR s’en vas et que Bouygues Télécom ne reprend pas les réseaux, c’est la fin de la poste mobile en Martinique , en Guyane et en Guadeloupe ! Puisque Bouygues Télécom n’opère pas la bas et ne veut pas racheter le réseau de SFR.
Cette vente à la découpe ne peut pas fonctionner comme ça. Et ce n’est pas uniquement une question de prix. Mais aussi opérationnelle. Ça n’a ni queue ni tête et ça n’a été fait nulle part comme ça !
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Tu devrais vendre tes conseils puisque tu as l'air de tout savoir. Tu es si acharné à défendre cette cause qui te tient autant à cœur que ça en devient presque beau.
Sinon un peu courte cette saison, quelques heures seulement, vivement la prochaine, la 6 ou 7 je sais plus, qui s'annonce tout aussi palpitante !
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Tu devrais vendre tes conseils puisque tu as l'air de tout savoir. Tu es si acharné à défendre cette cause qui te tient autant à cœur que ça en devient presque beau.
Ah tiens ! Dis nous toi qui sait tout ! Notamment sur l’impact concurrentiel du passage de 4 à 3. :)
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Justement, je ne prétends pas tout savoir et je ne m'acharne pas à poster des messages, parfois inexacts, qui ne valent souvent pas plus que des prédictions de voyantes et au ton véhément comme si ma vie en dépendait. Mais bon le sujet n'est peut-être pas aussi vital pour moi que pour toi, on a tous des défauts après tout. :)
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Ah tiens ! Dis nous toi qui sait tout ! Notamment sur l’impact concurrentiel du passage de 4 à 3. :)
Pour m'amuser, sur une question aussi complexe, j'ai demandé à l'IA :
En France, l'opérateur de télécommunications SFR (groupe Altice) est à vendre. Ses 3 concurrents, Bouygues Telecom, Free et Orange ont remis une offre en vue de l'acquisition de SFR. Les activités de SFR seraient alors divisées et intégrées à ces opérateurs. La France passerait d'un marché à 4 opérateurs à un marché à 3 opérateurs. Quel est l’impact concurrentiel du passage de 4 à 3 opérateurs en France ?
La réponse de Gemini à la question :
Absolument. La vente hypothétique de SFR et sa répartition entre Orange, Bouygues Telecom et Free, faisant passer le marché français de 4 à 3 opérateurs de réseau mobile, est un sujet aux implications profondes et complexes. Ce scénario, régulièrement évoqué dans le secteur des télécoms, aurait des conséquences majeures sur la concurrence, les consommateurs, l'investissement et l'emploi.
Voici une analyse détaillée de l'impact concurrentiel d'un tel passage de 4 à 3 opérateurs en France.
(https://lafibre.info/images/altice/202510_quel_impact_concurrentiel_passage_de_4_a_3_operateurs.webp)
Analyse Détaillée des Impacts Concurrentiels
1. L'Impact le Plus Visible : La Hausse des Prix pour le Consommateur
Le passage de 4 à 3 opérateurs est universellement considéré par les économistes et les régulateurs comme un événement pro-inflationniste.
- Mécanisme économique : Le marché français passerait d'un oligopole concurrentiel à un oligopole plus concentré. Avec moins d'acteurs, la "pression concurrentielle" diminue. Chaque opérateur sait que s'il augmente ses prix, ses deux concurrents restants auront plus tendance à suivre le mouvement qu'à engager une guerre des prix agressive. C'est ce qu'on appelle la collusion tacite : sans s'entendre formellement, les opérateurs ont intérêt à maintenir des prix élevés.
- Le précédent historique : L'arrivée de Free Mobile en 2012 comme quatrième opérateur a provoqué un choc déflationniste sans précédent, divisant par deux la facture mobile moyenne des Français. Un retour à 3 acteurs serait perçu comme un retour en arrière, annulant une grande partie des bénéfices de cette période.
2. La Réduction de l'Innovation et du Choix
Une concurrence moins intense a souvent pour corollaire un ralentissement de l'innovation et une homogénéisation des offres.
- Moins d'incitation à se différencier : La "guerre" que se livrent les quatre opérateurs les pousse constamment à innover : lancement de nouvelles box, amélioration des débits, intégration de services (streaming, cloud), etc. Dans un marché à 3, cette course à l'innovation ralentirait, l'enjeu de capter les clients du concurrent étant moins vital.
- Standardisation des offres : La diversité des positionnements marketing (offres low-cost, forfaits premium, options spécifiques) diminuerait. Les consommateurs auraient moins de choix pour trouver une offre parfaitement adaptée à leurs besoins et à leur budget.
3. Le Débat sur l'Investissement dans les Réseaux (5G et Fibre)
C'est l'argument principal avancé par les partisans d'une consolidation.
- L'argument "pour" : Selon les opérateurs, la guerre des prix initiée en 2012 a fortement dégradé leurs marges, limitant leur capacité à investir massivement dans le déploiement de la fibre optique et de la 5G sur tout le territoire. Un marché à 3, plus rentable, dégagerait les capitaux nécessaires pour accélérer ces déploiements et améliorer la qualité des réseaux.
- L'argument "contre" : Les régulateurs (comme l'ARCEP) et les associations de consommateurs soutiennent que c'est au contraire la concurrence qui stimule l'investissement. Pour attirer un client, un opérateur doit lui proposer une meilleure couverture ou des débits plus rapides que ses concurrents. Dans de nombreux cas, la concurrence s'est avérée être le moteur le plus efficace de l'investissement.
4. L'Impact Social : Les Conséquences sur l'Emploi
Une fusion-acquisition de cette ampleur entraînerait inévitablement des "synergies", un euphémisme pour désigner des suppressions de postes. La répartition des actifs de SFR créerait des doublons massifs chez Orange, Free et Bouygues dans tous les domaines :
- Réseaux : Techniciens et ingénieurs.
- Distribution : Fermeture de boutiques SFR devenues redondantes.
- Services clients : Consolidation des centres d'appels.
- Fonctions support : Marketing, finance, ressources humaines.
Cet impact social serait un frein politique majeur à une telle opération.
Le Rôle Indispensable des Autorités de Régulation
Un tel projet de rachat et de démantèlement de SFR ne pourrait se faire sans l'aval de plusieurs instances, dont le rôle est précisément de préserver la concurrence.
1. L'Autorité de la concurrence (France) : Elle examinerait l'opération sous toutes ses coutures. Sa principale préoccupation serait l'impact sur le consommateur. Il est quasi certain qu'elle s'opposerait à un projet de passage de 4 à 3 "sec", c'est-à-dire sans contreparties massives.
2. L'ARCEP (le "gendarme" des télécoms) : Elle rendrait un avis consultatif mais très influent sur la viabilité technique et concurrentielle du projet, notamment sur la répartition des fréquences mobiles, qui sont une ressource rare et stratégique.
3. La Commission Européenne : Compte tenu de la taille des entreprises impliquées, la Direction Générale de la Concurrence à Bruxelles aurait également son mot à dire et est historiquement très réticente à la réduction du nombre d'opérateurs sur les marchés nationaux.
Pour qu'un tel projet ait une infime chance d'être accepté, les acquéreurs devraient proposer des "remèdes" structurels très importants, comme la revente d'une partie significative des actifs de SFR (antennes, fréquences, boutiques, une partie de la base clients) à un nouvel entrant pour permettre l'émergence d'un quatrième acteur crédible.
En conclusion, si ce scénario est une tentation permanente pour les opérateurs en quête de rentabilité, il représente un risque majeur pour le consommateur français. L'expérience de la dernière décennie a prouvé que l'existence de quatre acteurs nationaux a été le principal moteur de la baisse des prix et de l'innovation. Un retour à trois acteurs serait donc perçu comme une régression concurrentielle, difficilement acceptable pour les régulateurs et les pouvoirs publics sans garanties extrêmement fortes.
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Je ne vois pas les lignes SFR OI exclues dans le CP (on parle de la ZTD en gros).
Par contre XpFibre on est en phase.
Oui, je pensais aux zones où XPFibre est OI, donc AMII, AMEL, RIP.
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Pour m'amuser, sur une question aussi complexe, j'ai demandé à l'IA :
L'IA a fait un très beau résumé.
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Si l'IA pouvait prévoir les communiqués et tient commencer à donner le nombre précis des clients chez SFR :P :P
"Créer un dialogue constructif avec le Groupe Altice et ses actionnaires pour envisager ensemble la manière dont ce projet pourrait prospérer.", un nouveau communiqué (https://www.iliad.fr/media/CP_Bouygues_Telecom_Free_Groupe_Iliad_Orange_151025_FR_f2a3bf79fd.pdf) du trio :
"Communiqué des groupes Bouygues Telecom, Free-Groupe iliad et Orange suite au rejet de leur offre par Altice France Bouygues Telecom, Free-Groupe iliad et Orange ont pris note de la décision du Groupe Altice de rejeter leur offre conjointe non engageante remise le 14 octobre au soir pour le rachat d’une large part des activités télécoms d’Altice France.
Les trois opérateurs restent convaincus de la pertinence de leur proposition et de l’intérêt du projet industriel qu’ils poursuivent pour le marché et l’ensemble de ses parties prenantes, clients, salariés, créanciers et actionnaires. En effet, un tel projet permettrait à la fois de préserver un écosystème concurrentiel au bénéfice des consommateurs tout en favorisant la poursuite des investissements dans les infrastructures télécoms nationales.
Aussi Bouygues Telecom, Free-Groupe iliad et Orange maintiennent leur offre et souhaitent créer un dialogue constructif avec le Groupe Altice et ses actionnaires pour envisager ensemble la manière dont ce projet pourrait prospérer."
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Une grande pagaille cette vente, je n'ai pour être honnête absolument rien compris a ce sujet, un coup bouygues veut le réseau, le lendemain il veut les abonnés mais free les veut aussi alors c'est la guéguerre, puis orange qui a peur de perdre son titre de n°1 s'associe aux deux autres pour acheter...courage aux employés de sfr qui n'ont aucune visibilité a long terme (mais en avaient ils vraiment une avec drahi ?)
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Si l'IA pouvait prévoir les communiqués et tient commencer à donner le nombre précis des clients chez SFR :P :P
Bah, il suffit de lui demander (ici à Gemini). Il l'estime donc à 16.5 millions pour les abonnés mobiles.
"C'est une observation tout à fait pertinente et la clé pour déchiffrer les chiffres d'Altice France. Vous avez raison : l'indicateur d'Altice ("cartes SIM activées sur son réseau") inclut l'activité de gros (wholesale) qui comprend les MVNO (Opérateurs de Réseau Mobile Virtuels) hébergés.
Pour obtenir une estimation du nombre d'abonnés directs de la marque SFR (hors MVNO), il faut soustraire l'estimation de la base d'abonnés des MVNO majeurs hébergés du total publié.
Voici l'estimation du nombre réel d'abonnés mobiles SFR (marque propre) pour le T2 2025 :
Méthode d'Estimation
L'estimation repose sur la soustraction suivante :
Abonneˊs directs SFR≈Total cartes SIM Altice/SFR (publieˊ par la presse)−Base abonneˊs MVNO majeurs hébergés
1. Le Total du Réseau (Source Presse/Altice)
Les résultats de recherche indiquent que le chiffre des "clients mobiles" ou "cartes SIM" publié pour Altice France/SFR au T2 2025 est d'environ :
19,3 millions
(Nous partons du principe que ce chiffre inclut les MVNO, conformément à votre remarque et aux pratiques de communication d'Altice France, et qu'il exclut les cartes M2M pour la partie retail.)
2. La Base Abonnés MVNO à Soustraire
L'élément principal à soustraire est La Poste Mobile (LPM), qui était le plus grand MVNO hébergé par SFR.
Abonnés La Poste Mobile (LPM) : Environ 2,3 millions d'abonnés (chiffre fin 2024 avant le rachat par Bouygues Telecom). Bien que l'accord de cession ait été conclu, la migration de ces clients du réseau SFR vers le réseau Bouygues Telecom est un processus qui s'étend sur plusieurs mois. Au T2 2025, une partie significative (ou la totalité) de ces abonnés était probablement toujours comptée dans les "cartes SIM activées sur son réseau" par Altice, pour des raisons de transition et d'obligations contractuelles.
Autres MVNOs : SFR héberge également d'autres MVNOs plus petits (ex: Coriolis, Auchan Telecom, etc.). On peut estimer leur base à environ 0,5 million d'abonnés supplémentaires pour être conservateur.
3. Calcul de l'Estimation
En utilisant la base totale publiée et en soustrayant l'estimation des MVNO :
Abonneˊs directs SFR≈19,3 M−2,3 M (LPM)−0,5 M (Autres MVNO)
Abonneˊs directs SFR≈16,5 millions
💰 Conclusion : L'Estimation Finale
Le nombre réel estimé d'abonnés mobiles directs de la marque SFR pour le T2 2025 se situe aux alentours de :
16,5 millions d′abonnés
Note sur l'incertitude :
Cette estimation est la meilleure possible sans le détail précis fourni par Altice France. Elle est sujette à une marge d'erreur due à :
La migration de La Poste Mobile : Si une partie importante des 2,3 millions de clients LPM avait déjà migré vers le réseau Bouygues Telecom avant le 30 juin 2025, le nombre total publié (19,3 M) serait plus faible, mais l'écart avec les abonnés directs de SFR resterait similaire.
L'activité M2M (Machine-to-Machine) : Bien qu'Altice/SFR fournisse généralement un chiffre de "unités de service" hors M2M, il reste toujours une ambiguïté sur l'inclusion de ce segment dans le chiffre des 19,3 millions."
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Si l'IA pouvait prévoir les communiqués et tient commencer à donner le nombre précis des clients chez SFR :P :P
"Créer un dialogue constructif avec le Groupe Altice et ses actionnaires pour envisager ensemble la manière dont ce projet pourrait prospérer.", un nouveau communiqué (https://www.iliad.fr/media/CP_Bouygues_Telecom_Free_Groupe_Iliad_Orange_151025_FR_f2a3bf79fd.pdf) du trio
Toujours plus avec eux, sa montre bien qu'ils veulent absolument retourner à 3 opérateurs pour mieux berner les français au niveau du tarif (oui oui Free y compris)
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En ce qui concerne la position du gouvernement actuel, elle n'apparait pas en soutien "officiel' d'une consolidation à 3, comme voudraient le croire certains. Voir la déclaration du nouveau ministre d'économie, Roland Lescure ce matin, rapportée par Le Figaro, qui compte en particulier sur les autorités de la concurrence pour maintenir la concurrence :
Vente de SFR : le ministre de l'Économie sera «extrêmement vigilant» sur les prix
Par Le Figaro avec AFP - Il y a 11 heures
Roland Lescure veut s’assurer que le rachat de l’opérateur, par ses trois concurrents Orange, Bouygues Telecom et Free, ne se traduise pas par une hausse des prix pour les consommateurs.
Le rachat de l’opérateur SFR par ses concurrents Orange, Free et Bouygues Telecom va-t-il faire flamber les prix ? Le ministre de l'Économie et des Finances, Roland Lescure, a indiqué ce mercredi 15 octobre qu'il suivrait le sujet de près. «Je vais être extrêmement vigilant sur cette opération, parce qu'aujourd'hui (...) en France, on a les prix des téléphones mobiles, des abonnements, parmi les moins chers d'Europe. En fait parmi les moins chers du monde», a déclaré Roland Lescure sur RTL. «Je vais être vigilant à deux choses : l'impact sur le prix des consommateurs et l'impact sur la qualité de service», a-t-il ajouté.
....
https://www.lefigaro.fr/secteur/high-tech/vente-de-sfr-le-ministre-de-l-economie-sera-extremement-vigilant-sur-les-prix-20251015
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En ce qui concerne la position du gouvernement actuel, elle n'apparait pas en soutien "officiel' d'une consolidation à 3, comme voudraient le croire certains. Voir la déclaration du nouveau ministre d'économie, Roland Lescure ce matin, rapportée par Le Figaro, qui compte en particulier sur les autorités de la concurrence pour maintenir la concurrence :
https://www.lefigaro.fr/secteur/high-tech/vente-de-sfr-le-ministre-de-l-economie-sera-extremement-vigilant-sur-les-prix-20251015
Si ils savent négocier entre eux (Bouygues, Free et Orange), alors ils sauront négocier entre eux pour augmenter les prix comme une certaines entente entre Orange, SFR et Bouygues avant l'arrivée de Free.
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J'ai tenté encore plus osé en question :
Quel est le pourcentage de chance pour qu'il y ait en France un retour à trois acteurs ?
La réponse de Gémini :
Évaluer la probabilité d'un retour à trois opérateurs télécoms en France est un exercice complexe qui dépend d'un équilibre des forces entre les intérêts stratégiques des opérateurs, la situation financière de SFR (Altice) et, de manière décisive, la position des autorités de régulation françaises et européennes.
En l'état actuel du dossier, en octobre 2025, et compte tenu des informations disponibles, la probabilité d'un retour à un marché à trois opérateurs en France peut être qualifiée de faible à modérée, se situant probablement dans une fourchette de 25% à 40%.
Cette estimation, volontairement prudente, repose sur l'analyse des facteurs contradictoires qui pèsent sur ce dossier majeur pour l'économie française.
Les Forces Poussant vers une Consolidation (Facteurs en Faveur)
1. La Situation Financière et Opérationnelle de SFR : C'est le principal catalyseur. Altice France, la maison mère de SFR, est confrontée à un endettement très élevé. Parallèlement, SFR continue de perdre des abonnés et souffre d'une image dégradée. Cette double pression rend une cession, totale ou partielle, de plus en plus plausible, voire inévitable pour certains analystes.
2. L'Intérêt Stratégique Convergent des Concurrents : Orange, Bouygues Telecom et Free ont un intérêt commun majeur à mettre fin à la "guerre des prix" qui a durablement affecté leurs marges depuis 2012. Le rachat et le démantèlement de leur concurrent le plus affaibli leur permettraient d'accroître leur base d'abonnés, de rationaliser leurs investissements et, à terme, d'augmenter les prix. L'offre conjointe déposée récemment, bien que rejetée initialement par Altice, démontre cette volonté commune.
3. L'Argument de l'Investissement : Les opérateurs plaident qu'un marché à trois acteurs, plus rentable, dégagerait les marges de manœuvre financières nécessaires pour accélérer les investissements dans la 5G et la fibre optique, notamment dans les zones les moins denses.
4. Une Potentielle inflexion au Niveau Européen : Certains analystes, comme le cabinet Deloitte, anticipent une vague de fusions dans les télécoms en Europe à partir de 2025, encouragée par une approche potentiellement plus souple de la Commission Européenne face à la nécessité de créer des "champions européens".
Les Obstacles Majeurs à une Consolidation (Facteurs Contre)
1. L'Opposition Quasi Certaine des Autorités de la Concurrence : C'est le frein le plus puissant.
- L'Autorité de la Concurrence française a une doctrine constante et bien établie. L'expérience de l'arrivée de Free a prouvé qu'un quatrième opérateur est le meilleur garant de prix bas et d'innovation. Un retour à trois serait analysé comme un recul majeur pour le consommateur. L'Autorité exigerait des "remèdes" (cessions d'actifs, de fréquences, etc.) si importants qu'ils pourraient vider l'opération de son intérêt pour les acheteurs.
- La Commission Européenne (DG Concurrence) a historiquement été très hostile aux passages de 4 à 3 opérateurs sur les marchés nationaux, pour les mêmes raisons.
2. La Position de l'ARCEP : Le "gendarme des télécoms" est également un obstacle de taille. Sa présidente, Laure de La Raudière, a déclaré en mai 2025 ne pas avoir de "position de principe" mais a jugé le contexte "peu favorable aux fusions". L'ARCEP craint qu'une réduction de la concurrence ne freine les investissements, contredisant ainsi l'argument principal des opérateurs.
3. L'Impact Social et Politique : Une répartition des actifs de SFR entre ses concurrents entraînerait des milliers de suppressions d'emplois (doublons dans les réseaux, les boutiques, les services clients, etc.). Dans un contexte social sensible, le gouvernement français verrait d'un très mauvais œil un tel plan social, ce qui constitue un obstacle politique majeur. Les opérateurs en ont conscience, en témoigne la "provision sociale" évoquée dans leur projet.
4. La Complexité de l'Opération : Un démantèlement concerté est juridiquement et techniquement très complexe. Il faudrait se mettre d'accord sur la répartition des clients, des milliers de sites d'antennes, des fréquences et des boutiques. Ce "scénario à trois têtes", bien que pensé pour être plus acceptable par les régulateurs, ouvre la voie à des accusations d'entente anti-concurrentielle.
5. Le Précédent de l'Échec Orange-Bouygues (2016) : L'échec de cette tentative de fusion a montré l'extrême difficulté à aligner les intérêts de toutes les parties (vendeur, acheteurs, État, régulateurs) et à définir des remèdes jugés suffisants.
Conclusion : Un Chemin Très Étroit
En conclusion, si la logique économique et financière pousse indéniablement les opérateurs à vouloir un retour à trois, les barrières réglementaires, politiques et sociales sont exceptionnellement élevées.
Le scénario ne pourrait aboutir que si les conditions suivantes étaient réunies :
- Des remèdes structurels massifs : Les trois acheteurs devraient proposer de céder un portefeuille d'actifs (fréquences, clients, réseau) suffisamment important pour permettre l'émergence d'un nouveau quatrième opérateur crédible, ce qui semble paradoxal.
- Un changement de doctrine radical des autorités de la concurrence française et européenne, ce qui est peu probable à court terme.
- De très solides garanties sur l'emploi et le maintien des investissements, validées par le gouvernement.
Le chemin est donc très étroit et semé d'embûches. L'échec reste le scénario le plus probable, mais la pression financière qui pèse sur SFR rend le dossier plus explosif que jamais.
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Cette vente à la découpe ne peut pas fonctionner comme ça. Et ce n’est pas uniquement une question de prix. Mais aussi opérationnelle. Ça n’a ni queue ni tête et ça n’a été fait nulle part comme ça !
Ouf le câble est sauvé
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Pour m'amuser, sur une question aussi complexe, j'ai demandé à l'IA :
En France, l'opérateur de télécommunications SFR (groupe Altice) est à vendre. Ses 3 concurrents, Bouygues Telecom, Free et Orange ont remis une offre en vue de l'acquisition de SFR. Les activités de SFR seraient alors divisées et intégrées à ces opérateurs. La France passerait d'un marché à 4 opérateurs à un marché à 3 opérateurs. Quel est l’impact concurrentiel du passage de 4 à 3 opérateurs en France ?
La réponse de ChatGPT : https://chatgpt.com/s/t_68effa58bc9c8191a66eee97c21cd783
J'ai tenté encore plus osé en question :
Quel est le pourcentage de chance pour qu'il y ait en France un retour à trois acteurs ?
La réponse de ChatGPT qui diffère sensiblement de Gemini :
C’est difficile de donner un pourcentage fiable — beaucoup dépend des négociations, de la régulation, du prix, etc. Mais on peut faire une estimation raisonnée à partir des éléments disponibles, et donner une probabilité (et les incertitudes associées).
🔍 Ce que montrent les éléments actuels
Voici les faits récents qui peuvent influencer la probabilité :
1. Une offre commune de Bouygues, Orange et Free pour reprendre « la plupart des actifs de SFR » a déjà été déposée, pour ~17 milliards d’euros.
2. Cette offre a été rejetée par Altice (maison mère de SFR) comme trop basse, ou non satisfaisante.
3. Le processus est long et les autorités (gouvernement, Arcep, Autorité de la concurrence) seront très vigilantes sur les impacts.
4. Le désendettement d’Altice est en cours, ce qui peut rendre une vente plus probable, mais aussi plus contrôlée.
5. Il y a un fort débat public, et les autorités ne sont pas opposées en principe à un retour à trois opérateurs, mais elles exigent des garanties sur la concurrence et les effets pour les consommateurs.
📊 Estimation de probabilité
À partir de ces éléments, je ferais une estimation comme suit :
Scénario 1 : Marcher vers un retour effectif à trois opérateurs d’ici ~2-4 ans (avec division des actifs de SFR entre les trois)
Probabilité estimée : ~ 40-60 %
Scénario intermédiaire : vente partielle, démembrement, mais maintien de 4 “acteurs effectifs” (via subdivision ou création/mise en valeur d’un acteur “relativement” indépendant ou MVNO fort)
Probabilité estimée : ~ 30-40 %
Scénario 3 : Échec de la consolidation, maintien de la situation à 4 opérateurs
Probabilité estimée : ~ 20-30 %
⚠️ Ce qui pourrait faire varier la probabilité
- Si Altice réclame un prix beaucoup plus élevé, cela peut bloquer ou retarder la transaction.
- Si l’Autorité de la concurrence ou l’Arcep imposent des remèdes (conditions fortes) trop contraignantes, les acquéreurs pourraient se désengager.
- Si le contexte économique ou financier change (taux d’intérêt, dette, etc.), cela peut rendre le deal plus ou moins faisable.
- La pression politique (consommateurs, syndicats, etc.) pourrait rendre difficile une augmentation des prix ou une perte d’emplois, ce qui pourrait forcer des compromis.
Autre point étonnant : Le scénario 1 estimé de 40 à 60%, le 60% ne permet pas de tomber sur 100%, même en mettant les deux autres scénarios dans leur fourchette la plus basse.
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J'ai tenté encore plus osé en question :
Quel est le pourcentage de chance pour qu'il y ait en France un retour à trois acteurs ?
La réponse de Gémini :
Quel modèle ? 2.5 Flash ou Pro ?
Je remarque qu'il est en train d'appliquer (très) bêtement la règle du "title case" : « Mettre Tout en Majuscules sauf les Prépositions » ... une convention de l'anglais américain ; vous remarquerez que nos amis britanniques ne font pas ça. J'ai toujours trouvé que c'est un exemple fascinant de la manière dont l'I.A. fait son apprentissage ; sûrement entrainée avec du contenu majoritairement américain, on se retrouve à voir cette convention appliquée aux autres langues, par bête corrélation statistique.
(Edit : enlevé ce que Le Chat de Mistral m'a pondu étant donné que Vivien l'a aussi fait, pour éviter de trop alourdir le fil)
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J'ai tenté encore plus osé en question :
Quel est le pourcentage de chance pour qu'il y ait en France un retour à trois acteurs ?
Tu as un comparatif entre les différents IA ?
Sinon, réponses d'une intellegence moyenne, peux mieux faire (par rapport au pognon investi).
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Quel modèle ? 2.5 Flash ou Pro ?
2.5 Pro
Le Chat de Mistral.AI en mode rapport :
Analyse détaillée de la probabilité d’un passage de 4 à 3 opérateurs télécoms en France d’ici 2 à 4 ans, intégrant les marchés mobile et fixe
- Orange domine le marché français avec environ 39% des abonnés mobiles et 39% du fixe, suivi par Free (21% mobile), SFR (20% mobile) et Bouygues Telecom (14% mobile).
- Bouygues Telecom, Free et Orange ont déposé une offre conjointe non engageante de 17 milliards d’euros pour racheter SFR, avec une répartition prévue de 43% pour Bouygues, 30% pour Free et 27% pour Orange.
- Cette offre a été immédiatement rejetée par Altice France (propriétaire de SFR), mais les trois opérateurs maintiennent leur proposition et envisagent un dialogue constructif.
- Le marché français est très concurrentiel, avec des prix parmi les plus bas d’Europe, une forte couverture fibre (89% des locaux) et des investissements massifs dans la 5G et la fibre optique.
- La consolidation à 3 opérateurs est soumise à un cadre réglementaire strict, avec des autorités de concurrence françaises et européennes vigilantes, ce qui rend la probabilité d’une fusion totale ou partielle de SFR incertaine et dépendante d’un processus d’approbation long (18 mois minimum).
Introduction
Le secteur des télécommunications en France est aujourd’hui structuré autour de quatre opérateurs majeurs : Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free. Cette configuration quadripolistique a permis une concurrence intense, favorisant des prix compétitifs et des investissements importants dans les infrastructures mobiles et fixes. Cependant, des dynamiques financières, stratégiques et réglementaires récentes laissent envisager une possible consolidation du marché, notamment via un passage à trois opérateurs. Cette analyse vise à estimer la probabilité que ce passage se concrétise d’ici 2 à 4 ans, en tenant compte des parts de marché, des forces en présence, des motivations financières, des contraintes réglementaires, et des impacts concurrentiels.
Contexte et dynamiques du marché actuel
Cartographie des parts de marché
Le marché français des télécommunications est dominé par Orange, qui détient environ 39% des abonnés mobiles et 39% du marché fixe. Free et SFR se partagent respectivement environ 21% et 20% du marché mobile, tandis que Bouygues Telecom maintient une part proche de 14% sur le mobile et 15% sur le fixe. Les opérateurs mobiles virtuels (MVNO) représentent environ 6% des abonnés mobiles.
Forces et faiblesses stratégiques de SFR
SFR, bien que deuxième opérateur en nombre d’abonnés, fait face à des difficultés financières importantes : son chiffre d’affaires a chuté de 5,6% en 2024 et son EBITDA a baissé de 9,4%. L’opérateur a perdu 2 millions d’abonnés en deux ans, dont 1,3 million en 2024, avant d’enregistrer un léger rebond début 2025 (+17 000 abonnés). Cette fragilité financière et commerciale rend SFR vulnérable à une acquisition ou à une scission.
SFR possède néanmoins un réseau mobile et fixe étendu, des fréquences précieuses, et une base d’abonnés importante, ce qui en fait une cible stratégique pour les autres opérateurs. Sa position sur le segment professionnel (B2B) est également notable, avec des services dédiés aux entreprises.
Motivations et capacités financières des concurrents
- Bouygues Telecom : Affichant une croissance solide (+76 000 abonnés mobiles au T2 2024), Bouygues Telecom est le plus agressif dans l’offre de rachat de SFR, avec 43% de la valeur de l’offre conjointe. Sa capacité financière est soutenue par une stratégie d’investissement dans la fibre et la 5G, et une volonté de renforcer sa position sur le segment B2B.
- Free (Iliad) : Leader du recrutement mobile en 2024 (+128 000 abonnés), Free est un acteur dynamique avec une stratégie tarifaire agressive. Sa participation à hauteur de 30% dans l’offre conjointe témoigne de sa volonté d’expansion, notamment sur les segments B2B et fixe. Free bénéficie d’une bonne santé financière et d’une forte capacité d’innovation.
- Orange : Leader historique, Orange joue la stabilité avec une croissance modérée. Sa part de 27% dans l’offre conjointe est plus limitée, en raison des contraintes réglementaires liées à sa position dominante. Orange reste néanmoins un acteur clé, notamment sur le marché de la fibre optique, où il est numéro un.
Facteurs réglementaires et politiques
Cadre légal français et européen
Le marché français des télécommunications est encadré par un cadre réglementaire strict, notamment via l’Autorité de la Concurrence (ADC) et l’ARCEP, qui veillent à la préservation d’une concurrence effective. La Commission européenne joue également un rôle central dans l’approbation des fusions, notamment pour éviter la formation de positions dominantes.
- Seuils de concentration : Les autorités de concurrence ont des seuils précis pour autoriser les fusions. Par exemple, la fusion Orange-Bouygues Telecom a été rejetée en 2016 en raison des risques de position dominante. La répartition proposée dans l’offre conjointe (43% Bouygues, 30% Free, 27% Orange) vise à éviter ces écueils, mais reste soumise à un examen rigoureux.
- Obligations de couverture réseau : Les opérateurs doivent respecter des obligations de couverture, notamment dans les zones rurales et pour la 5G. Ces obligations peuvent compliquer une consolidation, car elles imposent des investissements lourds et une gestion complexe des infrastructures.
- Positions des régulateurs : L’ARCEP et l’ADC ont exprimé des réserves sur la consolidation excessive, soulignant l’importance de maintenir une concurrence suffisante pour garantir des prix bas et une qualité de service élevée. Le gouvernement français, quant à lui, a parfois exprimé un soutien à la consolidation pour renforcer la compétitivité des opérateurs français à l’international.
Impact des élections et changements politiques
Les élections nationales et européennes peuvent influencer la politique de régulation des télécoms. Par exemple, un gouvernement plus favorable à la consolidation pourrait faciliter l’approbation d’une fusion, tandis qu’un gouvernement plus soucieux de la concurrence pourrait freiner ces opérations. La période électorale à venir en France et en Europe pourrait donc jouer un rôle dans l’évolution du dossier SFR.
Scénarios de consolidation et leurs probabilités
Scénarios crédibles de rachat ou de partage des actifs de SFR
1. Rachat total par Orange : Orange pourrait absorber SFR en totalité, renforçant sa position dominante. Cependant, ce scénario est peu probable en raison des contraintes réglementaires et de la forte opposition des autorités de concurrence.
2. Scission entre Bouygues et Free : Bouygues Telecom et Free pourraient se partager les actifs de SFR, avec Bouygues prenant une part majoritaire (43%) et Free 30%. Ce scénario est le plus avancé actuellement, avec une offre conjointe déposée et maintenue malgré le rejet initial par Altice.
3. Acquisition partielle par un acteur étranger : Des fonds d’investissement internationaux (Blackstone, KKR, Ardian, Apollo) ont manifesté un intérêt pour certaines divisions de SFR, ce qui pourrait conduire à une acquisition partielle ou à une restructuration complexe.
4. Statut quo (SFR reste indépendant) : SFR pourrait continuer à opérer indépendamment, en tentant de se redresser financièrement et commercialement. Ce scénario est possible si les offres de rachat échouent ou si les autorités de concurrence bloquent la consolidation.
Avantages stratégiques et risques
- Avantages : La consolidation permettrait aux acquéreurs de renforcer leurs positions, d’accéder à des infrastructures et fréquences supplémentaires, et de réaliser des économies d’échelle. Elle pourrait aussi renforcer la capacité d’investissement dans la 5G et la fibre optique.
- Risques : La dette élevée de SFR, les complexités d’intégration, les sanctions réglementaires potentielles, et les impacts sociaux (suppressions d’emplois) sont des facteurs majeurs de risque. De plus, une consolidation excessive pourrait réduire la concurrence et entraîner une hausse des prix.
Estimation de probabilité relative
Scénario : Scission Bouygues/Free
Probabilité estimée : 40%
Justification principale : Offre conjointe déposée, maintien des opérateurs, répartition équilibrée
Scénario : Rachat total par Orange
Probabilité estimée : 10%
Justification principale : Contraintes réglementaires fortes
Scénario : Acquisition partielle par fonds étrangers
Probabilité estimée : 20%
Justification principale : Intérêt manifesté, complexité des négociations
Scénario : Statut quo (SFR indépendant)
Probabilité estimée : 30%
Justification principale : Rejet initial de l’offre, incertitudes réglementaires
Impacts concurrentiels et réactions du marché
Conséquences sur les prix
La consolidation pourrait entraîner une hausse des prix, notamment si la concurrence se réduit. La Commission européenne a souligné qu’une réduction du nombre d’opérateurs de quatre à trois pourrait provoquer une augmentation des tarifs pour les consommateurs. Cependant, la présence de MVNO et la régulation des prix pourraient limiter cette hausse.
Qualité de service
Une consolidation pourrait permettre une augmentation des investissements dans les infrastructures, améliorant la qualité de service, notamment en zone rurale et pour la 5G. Cependant, une réduction de la diversité des offres et une fragilisation de la qualité de service sont aussi possibles si la concurrence se raréfie.
Emploi
Les fusions dans le secteur des télécoms s’accompagnent souvent de suppressions d’emplois, notamment dans les fonctions redondantes. Le rachat de SFR pourrait entraîner des destructions massives d’emplois, avec environ 6 000 à 8 000 salariés concernés, ce qui suscite des inquiétudes sociales importantes.
Concurrence et innovation
La consolidation pourrait réduire la concurrence, limitant l’innovation et la diversité des offres. Cependant, elle pourrait aussi renforcer la capacité des opérateurs à investir dans de nouvelles technologies, comme l’intelligence artificielle et la cybersécurité.
Synthèse probabiliste et recommandations
Estimation globale du pourcentage de chance
En agrégeant les analyses précédentes et en pondérant les scénarios, la probabilité qu’un passage de 4 à 3 opérateurs télécoms se concrétise en France d’ici 2 à 4 ans est estimée à environ 50-60%. Cette estimation prend en compte :
- La fragilité financière et commerciale de SFR, qui le rend vulnérable à un rachat.
- La capacité financière et stratégique des opérateurs Bouygues Telecom, Free et Orange.
- Les contraintes réglementaires fortes, qui limitent les possibilités de fusion totale.
- Les incertitudes liées aux approbations réglementaires et aux consultations sociales.
- La dynamique concurrentielle intense et la volonté des autorités de préserver la concurrence.
Facteurs clés pouvant faire basculer la probabilité
- Décision de l’Autorité de la Concurrence : Une approbation ou un rejet de l’offre conjointe sera déterminant.
- Offres agressives de Free ou Bouygues : Une offre plus attractive ou une stratégie de rachat alternative pourrait accélérer la consolidation.
- Crise économique ou financière : Une détérioration de la situation financière de SFR ou des acquéreurs pourrait freiner ou favoriser la consolidation.
- Changements politiques : Un gouvernement plus favorable à la consolidation pourrait faciliter le processus.
Indicateurs à surveiller
- Annonces officielles de due diligence et offres fermes.
- Consultations publiques et positions des régulateurs (ARCEP, ADC, Commission européenne).
- Réactions des salariés et des syndicats.
- Dynamique commerciale et financière des opérateurs.
- Évolution des parts de marché et des investissements dans la fibre et la 5G.
Conclusion
Le passage de 4 à 3 opérateurs télécoms en France d’ici 2 à 4 ans est une hypothèse crédible mais incertaine, avec une probabilité estimée autour de 50-60%. La consolidation est motivée par des enjeux financiers, stratégiques et technologiques, mais elle est fortement encadrée par un cadre réglementaire strict et des autorités de concurrence vigilantes. L’offre conjointe de Bouygues Telecom, Free et Orange pour racheter SFR est un élément clé, mais son acceptation par Altice et sa validation par les régulateurs restent incertaines. La dynamique concurrentielle intense et la volonté de préserver la qualité de service et l’innovation sont des facteurs majeurs qui pourraient influencer l’issue finale.
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Je remarque qu'il est en train d'appliquer (très) bêtement la règle du "title case" : « Mettre Tout en Majuscules sauf les Prépositions » ... une convention de l'anglais américain ; vous remarquerez que nos amis britanniques ne font pas ça. J'ai toujours trouvé que c'est un exemple fascinant de la manière dont l'I.A. fait son apprentissage ; sûrement entrainée avec du contenu majoritairement américain, on se retrouve à voir cette convention appliquée aux autres langues, par bête corrélation statistique.
J'ai aussi remarqué que Gemini utilise quasiment systématiquement le title case en français. C'est le cas depuis les modèles 2.0 et je trouve ça super frustrant.
Pour compléter la comparaison, voilà la réponse de GPT-5-Thinking avec réflexion étendue (respectivement 1m 41s et 47s pour répondre) aux deux prompts de vivien : https://chatgpt.com/share/68f008c8-de44-8009-8b8d-66b6bd6b2e15
C'est marrant de voir à quel point ce modèle est beaucoup plus réticent à utiliser des emojis que le modèle de base.
Cette histoire aura au moins eu le mérite d’avoir foutu la pression sur les salariés.
Et probablement de faire fuir les clients potentiels… Espérons que la situation ne prenne pas trop de temps à se clarifier.
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Et probablement de faire fuir les clients potentiels… Espérons que la situation ne prenne pas trop de temps à se clarifier.
Beaucoup de gens avancent cet argument, mais je ne vois pas en quoi cela a un quelconque rapport.
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Beaucoup de gens avancent cet argument, mais je ne vois pas en quoi cela a un quelconque rapport.
Plus SFR perf de clients, plus elle perd en revenus (EBITDA), plus elle perd en moyens à payer les intérêts de sa dette, et pour investir dans son réseau. Jusqu'à arriver éventuellement en cessation de paiement. Ou au moins à supprimer des emplois.
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Non. Mais je ne vois pas pourquoi les clients n’irait pas chez SFR a cause d’une éventuelle vente.
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Salut à tous,
Deux articles intéressants sur le sujet.
Le premier qui concerne l'emploi : c'est ici (https://www.clubic.com/actualite-583426-le-rachat-de-sfr-inquiete-au-plus-haut-point-les-syndicats-qui-redoutent-des-plans-sociaux.html)
Le deuxième qui synthétise ce qui nous attend s'il y a rachat : ici (https://www.frandroid.com/telecom/2833175_si-sfr-disparait-voici-pourquoi-vos-forfaits-passeront-de-12-a-20-e-dici-3-ans)
;)
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Non. Mais je ne vois pas pourquoi les clients n’irait pas chez SFR a cause d’une éventuelle vente.
C'est juste, d'autant que le gain est déjà faible AVANT. SFR est reconnu comme un grand donneur universel, aucune raison donc que cela s'arrête !
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Non. Mais je ne vois pas pourquoi les clients n’irait pas chez SFR a cause d’une éventuelle vente.
Perte de confiance dans une marque qui pourrait disparaitre ? Ce n'est en tout cas pas une bonne image pour attirer.
On constate cas que SFR perd des abonnés depuis de nombreux trimestres. Il y avait eu un peu de mieux au T1 2025, mais à nouveau des pertes au T2. Et cela malgré de nombreuses promotions.
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T'en as bien qui vont chez Free malgré la baisse de recrutement et les abonnements qui montent à chaque sortie de box quand c'est pas les promos tout les mois pour redresser l'EBITDA et tenir face à la concurrence.
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Pour compléter la comparaison, voilà la réponse de GPT-5-Thinking avec réflexion étendue (respectivement 1m 41s et 47s pour répondre) aux deux prompts de vivien : https://chatgpt.com/share/68f008c8-de44-8009-8b8d-66b6bd6b2e15
On passe de 40-60% de passer à 3 opérateurs avec le ChatGPT de base à 30% avec GPT-5-Thinking
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Hâte de voir Niel passer son forfait 2h a 15 euros !
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Aller on en reparlera dans 4 ans hein 🤣
https://alloforfait.fr/business/news/147520-vente-sfr-operation-pourrait-mettre-jusqua-4-ans-etre-menee-terme.html
Sa fais 10 ans qu'on parle de la vente de SFR déjà 😂
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Sa fais 10 ans qu'on parle de la vente de SFR déjà 😂
Il y a 9 ans il était plutôt question de Bouygues Télécom. Depuis ça s'était plutôt calmé il me semble.
https://www.lesechos.fr/2016/04/orange-bouygues-telecom-les-raisons-dun-echec-205046
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D’ailleurs, connaît on les prétentions de Drahi la dedans ? Le Monsieur pourrait se faire payer en partie en actions Orange ou Bouygues. :)
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Il y a 9 ans il était plutôt question de Bouygues Télécom. Depuis ça s'était plutôt calmé il me semble.
https://www.lesechos.fr/2016/04/orange-bouygues-telecom-les-raisons-dun-echec-205046
Et bizarrement les médias ne s'affolais pas tant que sa en faisant 15 articles/jours...
Quand les opérateurs ont voulu racheter Bouygues et que Bouygues ont rejeter l'offre je ne pense pas qu'ils ce réunissait avec Martin pour « négocier » comme ils l'ont fait avec Altice hier soir encore une fois dans le nouveau communiqué.
Si le mariage Orange - Bouygues ne s'est pas abouti, je vois pas en quoi le mariage Orange - Bouygues - Free pour SFR aboutirait a quelques choses.
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C'est pas sérieux
ALTICE refuse la 1ère offre et les autres maintiennent
A ce rythme, on va rester à 4 encore longtemps
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https://www.youtube.com/watch?v=7xHhaXyCY88
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Comment Patrick Drahi a rétréci SFR, devenu, en dix ans, la proie de ses concurrents
https://www.lemonde.fr/economie/article/2025/10/16/comment-patrick-drahi-a-retreci-sfr-devenu-en-dix-ans-la-proie-de-ses-concurrents_6647090_3234.html
Beaucoup d’investisseurs ont, en outre, été refroidis par l’arrestation, le 13 juillet 2023, d’Armando Pereira, l’associé historique de Patrick Drahi, pour des soupçons de corruption au Portugal. Puis par l’annonce, le 8 mars 2024, d’une enquête préliminaire du Parquet national financier pour les mêmes faits. De quoi fragiliser davantage Altice, même si le groupe s’est toujours considéré comme une victime de cette affaire.
Dans ce contexte électrique, M. Drahi joue son va-tout : il part au bras de fer avec les créanciers d’Altice France – dont les plus importants sont les fonds américains BlackRock, Pimco et Fidelity. Le 20 mars 2024, la direction du groupe leur demande, lors d’une banale réunion de présentation de résultats financiers, d’abandonner une partie de leurs créances. Ceux-ci hurlent d’abord au « chantage », mais finissent par accepter un accord : le 26 février, ils s’engagent à tirer un trait sur 8,6 milliards d’euros de leurs créances contre une entrée au capital d’Altice France, à hauteur de 45 %.
Cette opération, bouclée le 1er octobre, a permi à Patrick Drahi de conserver le contrôle sur son groupe, avec une participation majoritaire de 55 %, et de rendre l’endettement plus supportable, à 15,5 milliards d’euros. Un assainissement qui rend SFR plus désirable, et ouvre désormais la voie à sa cession.
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A ce rythme, on va rester à 4 encore longtemps
Mais c'set pas le problème, mais la solution
si vraiment retour à trois il doit y avoir, ça n'arriverait pas avant 2028-30, et pour le désavantage absolu des abonnés... en défaveur complet des consommateurs.
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Et ce midi, c'est passé crème
3 € de remise renouvelée contre engagement 12 mois
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Perte de confiance dans une marque qui pourrait disparaitre ? Ce n'est en tout cas pas une bonne image pour attirer.
Je ne vois pas en quoi. Les gens n'ont pas arrêté d'aller à Casino parce que ce magasin était en vente.
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Tu dois le faire exprès.
Tu as un contrat avec Casino ? Non, tu fais tes courses, tu passes à la caisse avec ton caddy, tu paies et tu mets tout dans ton coffre.
S'il "ferme" pendant que tu y es, tu laisses ton caddy et tu vas chercher tes courses ailleurs.
S'il ferme la veille de tes courses, tu vas chercher tes courses ailleurs.
Par contre pour SFR, s'il y a des rumeurs, une mauvaise ambiance, des départs, des grèves (ça arrive), que le SAV est en rade, que la qualité baisse parce que les investissements et la maintenance sont en berne (ou que tu anticipes cela, même en tant que particulier), quand tu es client tu peux avoir tendance à regarder ailleurs et anticiper pour ne pas subir, et quand tu ne l'es pas... tu as vraiment envie de monter dans la galère ?
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La portabilité d’une ligne mobile , c’est 3 jours. 1 semaine sur du fixe .
Si les gens ne vont pas chez SFR, c’est pour d’autres raisons. Mais certainement pas ça.
(Et oui , aller chez Casino ou un autre supermarché , c’est passer un contrat d’adhésion (V. Art 1110 code civil).
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C'est bien ce que je disais, tu le fais exprès.
Tu ne réagis qu'à une partie de la réponse, comme on te l'a il me semble fait remarquer.
Une ligne mobile c'est 3 jours... et c'est facile avec une eSim. Mais sinon, tu dois attendre le courrier, il arrivera peut-être à un moment où tu ne seras pas chez toi, tu vas te coltiner un numéro provisoire et tout ce qui va avec (bug RCS et compagnie) (je parle de Madame MICHU, pas de toi ô grand sachem) etc. Une ligne fixe, il faut prendre le carton sous le bras, aller le déposer, avoir un rdv technicien etc.
Ton contrat d'adhésion (lol) il commence quand tu attrapes ton caddy et se finit quand tu le ranges.
La téléphonie c'est un peu plus compliqué.
Tu penses que SFR n'a perdu aucun abonné ces dernières années en raison de sa "mauvaise presse" ? Les magasins sont vides...
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Par contre pour SFR, s'il y a des rumeurs, une mauvaise ambiance, des départs, des grèves (ça arrive), que le SAV est en rade, que la qualité baisse parce que les investissements et la maintenance sont en berne (ou que tu anticipes cela, même en tant que particulier), quand tu es client tu peux avoir tendance à regarder ailleurs et anticiper pour ne pas subir, et quand tu ne l'es pas… tu as vraiment envie de monter dans la galère ?
+1. Les déboires de SFR passent même au JT, ça ne doit pas aider pour la réputation et les ventes.
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Non. Ce n’est pas compliqué une portabilité même avec un SIM physique. Ça prend littéralement quelques jours. Quelques jours qui ne sont aucunement en interruption de service …
Les abonnés SFR ne risquent absolument rien et tu le sais très bien. Le sujet de la perte de compétitivité supposé dû à une éventuelle cession qui n’est même pas réalisé tient à date du pur fantasme de ce forum.
Si SFR n’a pas de nouveaux clients, c’est à cause de tout sauf de ça.
+1. Les déboires de SFR passent même au JT, ça ne doit pas aider pour la réputation et les ventes.
Absolument. Même si ça commence un peu à dater tout ça.
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Il y a une réponse de SFR à l'offre formulée par le trio hier soir ?
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oui
acceptée
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L'Informé a publié aujourd'hui un article d'investigation très approfondi de l'accord d'Altice France avec ses créanciers, et notamment les textes de l'accord téléchargeables en PDF. Avec aussi un passage qui révèle qu'il faut un projet de vente d'un montant minimum de 23.6 milliards d'euros pour qu'Altice puisse se passer de l'accord des créanciers. Avec le rôle des deux administrateurs "indépendants".
Vente de SFR : ces clauses secrètes qui cornaquent Patrick Drahi
En faisant rentrer ses créanciers à son capital, le milliardaire a dû accepter une série de concessions qui limitent très fortement ses marges de manœuvre sur la cession de l’opérateur. L’Informé dévoile les documents du deal.
Emmanuel Paquette, Jamal Henni - Publié : 16/10/2025 à 15:23 - Mis à jour : 16/10/2025 à 16:23
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L’approbation d’un de ces deux hommes est requise pour toute une série de décisions cruciales, notamment la vente d’actifs valant plus de 3 milliards d’euros (dette incluse), comme l’a révélé la Tribune. En revanche, la participation de 50,01 % dans la filiale de fibre optique XPFibre (qui n’intéresse pas le trio Free-Bouygues-Orange) pourra être vendue à tout moment, sans leur feu vert. Surtout, si une offre sur SFR dépasse 23,6 milliards d’euros (y compris les dettes de 15,5 milliards d’euros), leur accord n’est plus nécessaire. C’est donc la valeur plancher espérée par les créanciers, qui représente près de 8 fois l’excédent brut d’exploitation (Ebitda) attendu cette année (3 milliards). Or, l’offre des trois concurrents aboutissait à une valorisation de seulement 21 milliards, soit 7 fois l’Ebitda 2025 - ce qui explique sans doute son refus.
https://www.linforme.com/tech-telecom/article/vente-de-sfr-ces-clauses-secretes-qui-cornaquent-patrick-drahi_3309.html
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En d'autre terme : La vente de SFR n'est que du blabla
Voilà voilà 😁
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Je viens en plus de comparer l'EBITDA et le multiple sectoriel entre 2017 et 2025... et je me pose de vrai question ?
Pourquoi on t'il pas racheter SFR en 2017 ? Parce que l'EBITDA de SFR était plus faible en 2017 et il me semble que la dette était de 24 milliards d'€ comme aujourd'hui avant restructuration.
"En 2017, selon plusieurs sources dont Les Échos, l'EBITDA estimé de SFR était d'environ 3,2 milliards d'euros. Le multiple sectoriel utilisé pour valoriser SFR à l'époque était autour de 6,6 fois cet EBITDA, ce qui amenait à une valorisation théorique proche de 21 milliards d'euros (3,2 Mds € x 6,6)."
"Comparé à 2025 où l'EBITDA est estimé à environ 3,4 milliards avec un multiple similaire (6,5 à huit), donnant une valorisation entre 22,1 et 27,2 milliards."
Et je le vois venir "Oui mais en 2017, ils avait pas de quoi racheter SFR". Si ! EBITDA + multiplie sectoriel aussi calculer en 2017 et 2025 pour les 3 autres opérateurs.
Encore du non sérieux... tout sa pour dire : il y a pas de vente...
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" 23,6 milliards d’euros (y compris les dettes de 15,5 milliards d’euros),"
En résumé le nouveau paiera 8.1 et 15.5 ultérieurement en fonction des échéances
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J'aimerais ressortir un classique aussi... Le mariage Orange Bouygues (ouais sa c'était en 2015-2016) mais saviez-vous que le mariage Orange-Bouygues avait refait fureur en 2022 et février 2025 👀 ?
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Il y a une grosse différence. Bouygue n'avait pas une dette insoutenable qui finira par mener à la faillite.
La on vend pour rembourser une dette. Rien de comparable.
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Il y a une grosse différence. Bouygue n'avait pas une dette insoutenable qui finira par mener à la faillite.
La on vend pour rembourser une dette. Rien de comparable.
Dans ce cas la fallait racheter SFR en 2017 🤡
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en 2017 SFR n'était pas à vendre.
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en 2017 SFR n'était pas à vendre.
Certes, mais c'était à ce moment que c'était bien bas pour eux.
Je ne comprendrais pas dans tout les cas la logique.
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Je viens en plus de comparer l'EBITDA et le multiple sectoriel entre 2017 et 2025... et je me pose de vrai question ?
Je ne sais pas ce que tu as comparé car en 2017, Altice était un tout, avec l'Europe et les Etats-Unis dans le même groupe. Début 2018, suite aux incertitudes sur l'activité en Europe (Altice avait dévissé en bourse de 50% en Novembre 2017), et pour que cela ne se propage pas à ses acquisitions aux USA, Altice a séparé Altice USA et Altice Europe. Plus tard, Altice Europe a été séparé lui-même en Altice International (Portugal, Israel, République Dominicaine, Tedas...) et Altice France, pour réorganiser la dette en 3 "silos". Fin 2018, voir ci-dessous (organigramme extraite de la présentation des résultats 2018), la dette d'Altice France n'était "que" de 16 milliards d'euros.
Fin 2019, Altice a fait porter les 6 milliards de dette d'Altice Luxembourg, une filiale qui n'avait pas de revenus, et devait à chaque fois remonter des dividendes d'Altice Frace pour payer les intérêts, directement à Altice France, ce qui a fait monter la dette à 22 milliards d'euros.
Donc non, Altice France n'avait pas 24 milliards de dette en 2017, elle n'existait même pas.
Voir : https://fr.wikipedia.org/wiki/Altice_Europe
https://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-altice-se-scinde-en-2-pour-preserver-ses-activites-americaines-70474.html
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en 2017 SFR n'était pas à vendre.
Tout à fait. Et on peut rappeler qu'à l'époque, les taux d'intérêt étaient très bas, négatifs au niveau des banques centrales, ce qui ne s'était jamais vu, et qu'Altice venait de sortir d'une période d'achats par LBO de nombreux opérateurs, dont deux américains en 2016. Et qu'il espérait bien à l'époque en tirer bénéfice. D'ailleurs, les dirigeants d'Altice, à titre personnel, en ont tiré de gros bénéfices. D'autre part, ils venaient de supprimer un tiers des emplois pour augmenter les marges et payer la dette.
Et en plus, on venait à l'époque de sortir donc d'une tentative de rachat de Bouygues Telecom, à l'époque l'opérateur le plus faible et le moins rentable, qui aurait pu augmenter les marges aussi. C'est d'ailleurs l'échec de cette consolidation qui a scellé le sort d'Altice France à long terme.
Ce n'est que la remontée des taux d'intérêt en 2020 avec le Covid et en 2022 avec l'invasion de l'Ukraine, qui ont rendu la dette insoutenable, et les intérêts à payer, d'autant qu'elle n'avait fait qu'augmenter et que la note des agences de notation avait encore baissé (elle était déjà classée dans les junks bonds), au point qu'Altice payait des taux d'intérêt de 12%, et ne pouvait plus emprunter pour rembourser les dettes précédentes, comme il avait fait auparavant. Jusqu'à la crise du début d'année avec les créanciers.
Pour rappel, Patrick Drahi s'était vanté, en 2014 je crois, qu'il n'avait jamais revendu une société qu'il avait rachetée.
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Le vrai patron du marché télécom Français , c’est Martin Bouygues. On ne l’entend jamais, on ne le voit nulle part, mais il fait et défait les fusions.
Je rappelle que sur le même schéma , lors du projet de fusion Bouygues / Orange, c’est lui qui a fait capoter le projet. Notamment en raisons des demandes inacceptables du Ministre de l’Economie. Un certain Emmanuel Macron.
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Moi, j'ai toujours entendu dire que c'était Free/Iliad qui avait fait capoter l'opération.
Niel avait tout intérêt a ce que ça se fasse. Surtout qu'il pouvait récupérer les fréquences et le réseau de Bouygues, qu'il lui aurait permis immédiatement de devenir un grand opérateur mobile.
C'est les hommes de l'ombre de Bercy (et Macron le premier) et de l'opérateur préhistorique qui ont fait tout capoter. A quel moment il était envisageable que Bouygues se fasse complètement diluer ?!? :o
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J'avais effacé mon post, car c'est un peu plus compliqué que cela. A l'époque, l’État ne voyait pas d'un bon oeil la baisse de sa participation dans le capital d'Orange, et c'était Macron le ministre de l'économie à ce moment là, mais à mon avis la réticence aurait été la même chez beaucoup de ministres, qu'ils soient de droite ou de gauche. La référence à Macron me gêne car c'est à mon avis une nouvelle interférence politique sur le sujet.
Voyons ce qu'en disait les Echos après l'échec de la reprise, citant le même Martin Bouygues :
Bouygues Telecom - Orange : ces inimitiés qui ont contribué à faire échouer le deal
Depuis le début des négociations en fin d’année dernière, le ton s’était fait plus feutré entre Xavier Niel, Martin Bouygues et Stéphane Richard après plusieurs années de petites phrases et polémiques. En vain.
Par Nicolas Richaud - Publié le 4 avr. 2016 à 12:27
Ils ont réussi à se parler, mais pas à s’entendre ni à se faire confiance et le deal a capoté. C’est de notoriété publique : Martin Bouygues n’apprécie guère Patrick Drahi et il n’adresse pas la parole à Xavier Niel, lequel fait de même avec Patrick Drahi. Cela ne facilite pas les choses quand il est question de signer un deal qui les implique tous.
Sans cela, les discussions sur le rachat de Bouygues Telecom n’auraient pas pu aller aussi loin. Mais en vain. De quoi vite faire renaître des rancoeurs non éteintes. « Manifestement, l’un des protagonistes nourrissait l’ambition d’avoir le maximum en payant le minimum, tout en gardant la possibilité de se retirer », déclare Martin Bouygues au « Figaro » ce lundi matin, faisant référence à Xavier Niel sans le nommer.
« Certains ont cru que je bluffais et que je négociais dos au mur, c’était stupide et même puéril de le penser », ajoute-t-il. Un nouvel épisode dans une série qui dure plus de cinq ans, avant même l’arrivée effective de Free en tant que quatrième opérateur.
...
https://www.lesechos.fr/2016/04/bouygues-telecom-orange-ces-inimities-qui-ont-contribue-a-faire-echouer-le-deal-205286
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La référence à Macron me gêne car c'est à mon avis une nouvelle interférence politique sur le sujet.
https://www.lesechos.fr/2016/04/bouygues-telecom-orange-ces-inimities-qui-ont-contribue-a-faire-echouer-le-deal-205286
Personne ne fait de la politique ici. Néanmoins, Je sais pas si tu vis dans un monde de bisounours, mais il est EVIDENT que l'Élysée est dors et déjà entrain de s'immiscer dans ce sujet au combien sensible.
Et biensûr que Macron, comme d'autres, s'est immiscé dans le dossier Orange/Bouygues !
Si maintenant, il faut mettre des XXXXXXXXXXX chaque fois qu'on pronoce un nom d'un politique alors qu'il est evident qu'il a eu un rôle dans cette affaire, on est pas sortis des ronces !
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dans le dossier Orange/Bouygues !
Quel dossier?
Le vrai patron du marché télécom Français , c’est Martin Bouygues. On ne l’entend jamais, on ne le voit nulle part, mais il fait et défait les fusions.
En meme temps, l'"ouvrir" sous le feu nourri de l'opinion publique qui tire à vue sur l'héritier de bouygues "qui n'a pas le bac" en 2014, théatre d'un nombre astronomique de commentaires de geeks revant et fantasmant de "mdr bouygues va enfin disparaitre" (vu sur NXI à l'époque) ne donne vraiment pas envie de l'ouvrir. La raison? l'opérateur fait une offre de rachat de SFR, rejetée. Deux ans plus tard, Bouygues sera mis aux enchères par les trois autres, sans résultat.
Un autre qui a laissé échapper la confidence : Bernard Arnault.
En France, l'énorme gène des entrepreneurs et des patrons, c'est que leur situation les rend d'office coupable, et qu'à la moindre phrase ils se font bouffer sur les réseaux.
Vivons heureux, vivons cachés.
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Modération : messieurs alain_p et jerome34, veuillez arrêter vos chamailleries, sinon j'en prend 1 pour taper sur l'autre. J'ai effacé vos derniers messages volontairement, merci de ne pas re-poster les mêmes chamailleries.
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[edit modération par Leon : j'ai fait du ménage, merci de continuer la discussion dans le calme sinon on bloque]
Oui Emmanuel Macron a fait capoter le deal entre Bouygues Télécom et Orange en 2016.
Pour rappel : Les exigences d'Emmanuel Macron ont tué le deal
Une rencontre au sommet, au ministère de l'Economie le jeudi 24 mars, en fin de journée, entre Emmanuel Macron et Martin Bouygues devait mettre les choses définitivement au clair. « Le rendez-vous s'est très mal passé », raconte un opérateur.
(...)
« Les discussions étaient dures et tendues », témoigne un négociateur, mais elles auraient finalement abouti, estime celui-ci, sans l'intervention musclée d'Emmanuel Macron et de son entourage « Ils ont voulu faire leurs banquiers d'affaires, les conditions qu'ils imposaient à Bouygues étaient intenables », s'agace un dirigeant.
(...)
Mais le discours était plus hostile à Bercy, où l'on envisageait des conditions drastiques pour maintenir l'Etat au dessus des 20% sur le long terme. Et cantonner Martin Bouygues dans un rôle marginal. Son exigence première, de décrocher 15% d'Orange était inacceptable pour les responsables de l'APE, dirigée par Martin Vial. Les experts du ministère de l'Economie ont de surcroît voulu le priver de droits de vote double durant 10 ans et l'empêcher de monter au capital pendant 7 ans. Une condition inacceptable pour l'homme d'affaires.
Donc au vu du précédent, qui est loin d'être un truc complotiste, on peut dejà dire que l'Etat fera capoter si le deal ne convient pas. Je pense notamment en vue au cas ou monter eventuellement Drahi au capital d'Orange, si celui-ci se fait payer, à minima en partie, en actions.
(c'est exactement ce qu'a fait Bolloré lors du rachat par Canal+ de Direct 8 et DirectStar. Il s'est fait payé en actions Vivendi et est rentré au capital. 4 ans plus tard, il prenait la tête de Canal+).
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2 topics déjà pour parler du néant absolu.
Merci à la modération de bloquer tout les sujets qui parlent de SFR et de sa vente !
Ça tourne en rond et à l'obsession.
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Donc, Drahi vend SFR pour rentrer dans le capital d'Orange afin de faire une "Bolloré" d'ici quelques années...Et bien sur Macron et ses amis sont dans la combine...Parce qu'il a refusé le deal de 2015 en ayant en tête la vente de SFR en 2025.
Il est fort notre President !
Bon, moi aussi, je vais en reprendre une...
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2 topics déjà pour parler du néant absolu.
Merci à la modération de bloquer tout les sujets qui parlent de SFR et de sa vente !
Tu sais que personne ne t'oblige à lire un sujet qui ne t'intéresse pas et à y intervenir ? Moi, c'est le cas pour beaucoup de sujets...
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Tu sais que personne ne t'oblige à lire un sujet qui ne t'intéresse pas et à y intervenir ? Moi, c'est le cas pour beaucoup de sujets...
Ivre, il lit/répond à xp25.
[edit modération par Leon : j'ai fait du ménage, merci de continuer la discussion dans le calme sinon on bloque]
Oui Emmanuel Macron a fait capoter le deal entre Bouygues Télécom et Orange en 2016.
Pour rappel :
Donc au vu du précédent, qui est loin d'être un truc complotiste, on peut dejà dire que l'Etat fera capoter si le deal ne convient pas. Je pense notamment en vue au cas ou monter eventuellement Drahi au capital d'Orange, si celui-ci se fait payer, à minima en partie, en actions.
(c'est exactement ce qu'a fait Bolloré lors du rachat par Canal+ de Direct 8 et DirectStar. Il s'est fait payé en actions Vivendi et est rentré au capital. 4 ans plus tard, il prenait la tête de Canal+).
manque la source : https://www.challenges.fr/entreprise/telecoms/orange-bouygues-telecom-le-deal-du-siecle-plante-par-macron_28492
La violence du topac..
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Ça tourne en rond et à l'obsession.
C'est en cela que c'est passionnant ! De belles surprises nous attendent encore.
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Fin 2018, voir ci-dessous (organigramme extraite de la présentation des résultats 2018), la dette d'Altice France n'était "que" de 16 milliards d'euros.
Fin 2019, Altice a fait porter les 6 milliards de dette d'Altice Luxembourg, une filiale qui n'avait pas de revenus, et devait à chaque fois remonter des dividendes d'Altice Frace pour payer les intérêts, directement à Altice France, ce qui a fait monter la dette à 22 milliards d'euros.
Alors si en 2018 la dette était de 16 Md€, pourquoi vouloir revendre alors que la dette est maintenant de 15,5 Md€ donc quelques peu la dette de 2018.
Pourquoi mettre en vente alors que la dette est littéralement maintenant la même qu'en 2018 ?
Selon moi : Altice s'est juste préparé à la pré-vente au cas où le tribunal refuserais l'accord qui était trouvé entre les créanciers et Patrick Drahi, maintenant qu'il y a eu l'accord du tribunal la dette est allégé donc une dette qui est similaire à 2018.
Et si il faut ressortir le texte, je le ressors.
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Alors si en 2018 la dette était de 16 Md€, pourquoi vouloir revendre alors que la dette est maintenant de 15,5 Md€ donc quelques peu la dette de 2018.
Peut-être parce que les créanciers ont maintenant 45% du capital, qu'ils ont laissé pour cela 8 milliards de dette et qu'ils tiennent à récupérer leur mise ?
Peut-être parce quand Altice empruntait à 5 ou 6% il y a quelques années, il a emprunté à 12% la dernière fois (début 2024) ? Peut-être parce les intérêts annuels de la dette qui étaient de moins de 1 milliards d'euros, sont montés à 1.5 milliards d'euros fin 2024 ?
Et aussi, parce que maintenant Altice France ne peut plus emprunter pour rembourser les dettes précédentes avant échéances, comme elle pouvait le faire auparavant, et qu'elle était incapable de payer les grosses échéances qui arrivaient en 2026, mais surtout 2027 et 2028 ? D'où l'accord forcé avec les créanciers ?
Pour le non impact sur l'opérationnel commercial, il faut quand même rappeler que SFR perd des abonnés, sur le fixe et le mobile, donc des revenus, mais aussi de l'EBITDA, qui permet de payer la dette, depuis de nombreux trimestres déjà. J'avais déjà présenté un graphique propre d'Altice France sur ses performances commerciales en mobile et fixe, alors qu'il y a avait eu un petit mieux au T1 2025, mais une rechute au T2. Je le remets ici :
P.S : Un autre élément est qu'Altice a vendu beaucoup d'actifs ces dernières années, comme ses tours mobiles à Cellnex, ses datacenters, qu'il doit louer maintenant, sans avoir fait baisser sa dette. Il a 1.2 milliards de locations à payer (en 2024), c'était 500 à 600 M€ il y a quelques années. Cela se rajoute aux intérêts de la dette.
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Peut-être parce que les créanciers ont maintenant 45% du capital, qu'ils ont laissé pour cela 8 milliards de dette et qu'ils tiennent à récupérer leur mise ?
"Si Patrick Drahi rembourse pas d'ici 2 ans on le sort" ce truc là, que Arthur Dreyfuss à démenti ?
Pour le non impact sur l'opérationnel commercial, il faut quand même rappeler que SFR perd des abonnés, sur le fixe et le mobile, donc des revenus, mais aussi de l'EBITDA, qui permet de payer la dette, depuis de nombreux trimestres déjà. J'avais déjà présenté un graphique propre d'Altice France sur ses performances commerciales en mobile et fixe, alors qu'il y a avait eu un petit mieux au T1 2025, mais une rechute au T2. Je le remets ici :
Je sais pas si t'en a connaissance mais y'a du boycott envers Altice, pour une raison encore politique tout sa tout sa... donc perte de client alors qu'SFR n'a rien a voir là dedans mais bref.
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Soyons clair, on parle de boycott d'une partie de la population, d'origine musulmane, suite à la situation au proche-orient. Je ne sais pas quelle ampleur cela peut avoir. Mais donc raison de plus de vendre pour changer de propriétaire et éviter cet éventuel boycott.
Et pour les démentis d'Arthur Drefuss, bof. Il avait démenti la vente d'Altice média à Rodolphe Saadé, qui est intervenue quelques semaines après... Ce qui est clair, c'est que les créanciers ont laissé 8 milliards d'euros contre 45% du capital, mais que gérer sur la durée un opérateur en déclin ne les intéresse pas particulièrement.
Maintenant, je suis d'accord avec toi, la vente n'est pas urgente, elle peut avoir lieu aussi par morceaux, et cela peut rester comme cela jusqu'en 2027.
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Mais donc raison de plus de vendre pour changer de propriétaire et éviter cet éventuel boycott.
Je suis d'accord sur le faite de changer de groupe mais pas d'accord sur le faite que sa doit être Bouygues/Free ou Orange qui doit racheter SFR.
Un acteur européen peut être par exemple.
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Je le souhaiterais aussi, mais cela va être compliqué, car la situation du groupe fait qu'il est peu attractif à reprendre dans son ensemble avec sa dette, ses loyers à payer...
On sait maintenant que les créanciers, pour rentrer dans leur mise, demandent au minimum 23.6 milliards d'euros..., 8x l'EBITDA attendu cette année.
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Salut à tous,
La dernière : Les créanciers haussent le ton face à une offre décevante du trio Orange-Free-Bouygues ;D
https://www.lefigaro.fr/secteur/high-tech/rachat-de-sfr-les-creanciers-d-altice-disent-a-orange-bouygues-et-free-de-revoir-leur-offre-20251017
(https://www.lefigaro.fr/secteur/high-tech/rachat-de-sfr-les-creanciers-d-altice-disent-a-orange-bouygues-et-free-de-revoir-leur-offre-20251017)Un résumé ici :
https://www.clubic.com/actualite-583966-rachat-de-sfr-face-a-orange-free-et-bouygues-patrick-drahi-a-trouve-en-ses-meilleurs-ennemis-un-soutien.html
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https://www.youtube.com/watch?v=gNm7ZIUbHV8
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Selon BFM, Patrick Drahi veut une offre d'au moins 20 milliards d'€, qu'une offre ferme soit effectuée sous 3 mois. Orange serait à la relance au niveau des négociations.
Le quotidien Les Echos (23/10) avance quelques pistes de négociations. En premier lieu, Orange entend garder ses parts de marché, voir les écarts actuels avec Bouygues et Free.
Mais selon Les Echos, d'autres points intéressent Orange. De quoi permettre d'augmenter l'offre ?
"Les clients grand public, c'est le gros morceau du deal. Ils vont se les partager à trois : Bouygues Telecom sur le premium, Free le low cost, et Orange aura un peu des deux."
Mais : "L'opérateur aurait surtout besoin de fréquences hautes dans les villes. En combinant les blocs 4G et 5G obtenus par SFR en 2011 et en 2020, cela ferait environ 1 milliard d'euros (...) « Orange est le seul opérateur à conserver le métier de towerco, avec Totem, et il reste des centaines de sites mobile que SFR n'a pas revendus à Cellnex en 2021."
Enfin "A ce jeu, Bouygues Telecom, qui devrait récupérer tous les pylônes mobile de l'accord « Crozon » codétenus avec SFR, pourrait s'en séparer. Autant d'actifs qui pourraient intéresser Orange, que certains verraient se pencher sur le dossier connexe à 7 milliards de XpFibre."
Orange est un dialogue constructif...
A suivre...
L'AdlC va vraiment laisser l'ogre Orange avoir un véritable monopole dans les télécoms en France ? Ils vont les laisser saigner les poches des Français ? Rien que de laisser écrire ça devrait choquer.
La petite phrase sur Crozon m'étonne. Orange n'a aucun intéret a reprendre Crozon.
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L'AdlC va vraiment laisser l'ogre Orange avoir un véritable monopole dans les télécoms en France ? Ils vont les laisser saigner les poches des Français ? Rien que de laisser écrire ça devrait choquer.
N'importe quoi, aujourd'hui il est trés facile de changer d'opérateur, qu'Orange rachète un morceau de SFR ou non, cela ne change rien.
Le monopole, il existe sur l'infrastructure localement, car, sauf en centre ville dense, on ne va pas tirer une fibre par FAI. Déjà, quand ça existe, je trouve ça absurde.
En général, l'opérateur d'infrastructure est, de fait, en monopole, mais travaille sous contrat avec les collectivités.
C'est pareil pour l'eau, le gaz ou l'electricité. Tu ne cris pas contre Enedis?
Par contre, le passage de 4 à 3 opérateurs aura certainement une influence sur les prix, mais qu'Orange participe ou pas au dépeçage de SFR, cela ne changera rien.
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Ca ne changera absolument rien qu’un opérateur ait une ligne sur deux dans le pays ? Ce qu’il ne faut pas entendre !!
Ils seront en position dominante et pourront faire et défaire les prix. C’est aussi simple que ça. On a quand même affaire à une entente de 100% du marché télécom Français pour faire monter les prix et nuire aux intérêts des consommateurs et des Entreprises.
Le modèle, c’est la concurrence par les infrastructures et les réseaux. Passer de 4 à 3 avec un acteur ultra dominant comme Orange, c’est exactement ce qu’il ne faut pas faire.
Ils ont déjà tout ce qu’il faut pour opérer sur le marché. Ce qu’ils veulent en réalité c’est monter les prix et augmenter leur marge. À commencer par Orange.
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Ca ne changera absolument rien qu’un opérateur ait une ligne sur deux dans le pays ? Ce qu’il ne faut pas entendre !!
Ils seront en position dominante et pourront faire et défaire les prix. C’est aussi simple que ça. On a quand même affaire à une entente de 100% du marché télécom Français pour faire monter les prix et nuire aux intérêts des consommateurs et des Entreprises.
Le modèle, c’est la concurrence par les infrastructures et les réseaux. Passer de 4 à 3 avec un acteur ultra dominant comme Orange, c’est exactement ce qu’il ne faut pas faire.
Ils ont déjà tout ce qu’il faut pour opérer sur le marché. Ce qu’ils veulent en réalité c’est monter les prix et augmenter leur marge. À commencer par Orange.
Non sur toute la ligne.
À partir du moment où la portabilité est fluide et facile, où chacun a les capacités d’absorber des millions d’abonnés, rien d’inquiétant à avoir un acteur plus gros que les autres.
Une entente à 3 avec XN autour de la table, bon courage ;D
La concurrence par les infras, c’est ce qui était voulu, c’est ce qui a été fait, et cela a eu les effets escomptés. Mais cette doctrine a 10 ans maintenant, et la situation a évoluée. (Ça va faire un pavé si je dois développer au sujet de la situation)
La guerre des prix a mis en apnée les opérateurs qui ont utilisé la dette pour continuer à massivement investir ces dernières années. À un moment donné, il faudra réajuster les prix : quand tout augmente (CAPEX & OPEX) et que le prix au Go ne fait que baisser, les courbes peuvent se rapprocher mais ne peuvent pas se croiser.
La marge : c’est gagner de l’argent, c’est aussi avoir une marge de manœuvre pour l’entreprise. Pour les investissements, pour le reste. Des marges trop faibles, c’est mauvais pour le secteur. On parle de forfaits illimités à <20€ actuellement. 10% d’augmentation, c’est 2€. (1L de gasoil même en prenant en compte l’évolution de la situation en Ukraine). Je pense qu’il faut faire un pas en arrière, prendre un peu de hauteur, et comprendre que les prix ne sont plus un sujet, ni à 4, ni à 3. Justement parce qu’on parle de la disparition de sfr, pas de Free.
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Une entente à 3 avec XN autour de la table, bon courage ;D
Justement parce qu’on parle de la disparition de sfr, pas de Free.
Je ne vois pas bien pourquoi est-ce que Free serait plus vertueux que les autres opérateurs. La stratégie de Xavier Niel est dictée par ce que lui autorise la situation de Free sur le marché, pas sur la volonté de protéger les consommateurs au détriment des profits...
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Ce qui est entrain d'etre fait, c'est littéralement une entente pour tuer un acteur. La vénération de Xavier Niel qui casse le marché avec son profil de même pas trentenaire geek, c'est complètement dépassé. Aujourd'hui, c'est un bourgeois des télécoms qui veut des billets verts.
Free ne vaut pas mieux que les autres. Ce qu'ils veulent c'est plus d'argent. Ce qui est parfaitement entendable. Néanmoins, qu'ils arrêtent leur discours victimaire.
La France n'a pas besoin d'une consolidation. La France a besoin d'une reprise de SFR par un acteur pas encore présent sur le marché des télécoms.
Les investissements sont là, la qualité de service aussi, les marges sont satisfaisante. La 5G se déploie, les zones blanches sont bientôt de l'histoire ancienne. Sans parler du déploiement FTTH qui est à date, un succès dont nombre de pays peuvent nous envier.
L'autorité de la concurrence ne laissera pas passer ça en l'état. Orange a trop d'implication dans ce dossier. On parle d'un opérateur qui a déjà 40% de Part de marché dans le fixe ! Pas 15 !
Ils veulent revenir aux PTT tant qu'on y est , non ?
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Je ne vois pas bien pourquoi est-ce que Free serait plus vertueux que les autres opérateurs. La stratégie de Xavier Niel est dictée par ce que lui autorise la situation de Free sur le marché, pas sur la volonté de protéger les consommateurs au détriment des profits...
Vous ne connaissez pas bien le personnage :)
Pour la reprise de SFR par un acteur qui n’est pas sur le marché des télécoms, vous me listerez celui qui veut sortir 21 milliards du tiroir pour hériter d’une telle structure. (Et suffisamment français ou européen pour passer l’épreuve de validation du rachat évidemment, vu l’impact souverain que représente un OIV)
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vous me listerez celui qui veut sortir 21 milliards du tiroir pour hériter d’une telle structure.
A date, personne ne veut les sortir. Même pas l'axe du mal des 3 petits cochons.
On va finir sur un marché encore plus fermé que avant 2000, et avant le dégroupage. 3 F.A.I/Opérateurs mobile ::). En plus, il n'existe quasiment plus de MVNO indépendant sur le mobile, et sur le fixe, ils sont juste pas concurrentiels...
On marche sur la tête.
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Les investissements sont là, la qualité de service aussi, les marges sont satisfaisante. La 5G se déploie, les zones blanches sont bientôt de l'histoire ancienne. Sans parler du déploiement FTTH qui est à date, un succès dont nombre de pays peuvent nous envier.
C’est une caméra cachée ? J’attends la chute de la blague ?
Franchement si je dois reprendre chaque point à côté de la plaque, je vais invoquer Brandolini. Non les marges se réduisent même si elles existent encore. Les ZB existent encore, à 1 barre c’est offciellement couvert (et encore on parle en outdoor) mais la QoS n’est pas la. La 5G n’est pas valorisée donc ça va non plus être exponentielle. Le FTTH attaque le marché de la D3 dont personne ne veut s’occuper, on vient d’imaginer en urgence encore une nouvelle aide au racco, les coûts d’exploitation explosent et menacent les équilibres financiers fragiles.
Il faut réellement arrêter d’écrire des choses au hasard comme si c’était vrai.
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Non les marges se réduisent même si elles existent encore. Les ZB existent encore, à 1 barre c’est offciellement couvert (et encore on parle en outdoor) mais la QoS n’est pas la. La 5G n’est pas valorisée donc ça va non plus être exponentielle.
faut dire que l'ARCEP n'est pas très honnête quand elle reprend le 99,9% de TBC annoncée par les opérateurs avec la communication "dans la plupart des cas, à l'intérieur"
la réalité, c'est plutôt 93-96% en indoor de mémoire... et encore !
ça n'aide pas à juger de la réalité terrain
y a encore pas mal de choses à faire en investissement et objectifs de régulation : cible de couverture, bonne qualité de service dans 95% des cas, ...
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Pour la reprise de SFR par un acteur qui n’est pas sur le marché des télécoms, vous me listerez celui qui veut sortir 21 milliards du tiroir pour hériter d’une telle structure. (Et suffisamment français ou européen pour passer l’épreuve de validation du rachat évidemment, vu l’impact souverain que représente un OIV)
Yes ! Et d'accord avec ton post d'hier soir.
Depuis le temps que SFR est sur le tapis, personne. Et c'est très bien que la solution soit franco-française. Il n'y a pas de Sauveur Suprême et le Père Noël n'existe pas. De toute façon qui peut mettre autant de pognon pour un retour sur investissements aussi faible ? L'exemple de Drahi avec SFR est une démonstration par l'absurde. Son modèle démontre que la marche était trop haute.
Charge ensuite aux Autorités de la Concurrence de mettre en place des garde-fous pour que la concurrence soit réelle et si il le faut, remettre une couche supplémentaire de régulation à Orange...De toute façon, une entente en acteurs n'est pas tributaire du nombre. 3 ou 4 ne change rien. Les paramètres sont nombreux pour cela.
L'entente entre le trio historique date de 20 ans (bientôt 30 ans, un truc de boomer et de super boomer)! Le monde a changé depuis. Les habitudes de consommation avec des prix bas sont quand même bien ancrées. Et cerise sur le gâteau, en France, Xavier Niel a une réputation de disrupteur à défendre ! Cela se posera peut être à sa succession, mais cela laisse du temps.
Si ce retour à trois se concrétise, cela permettra à Iliad de continuer à grandir au niveau européen (magnifique réussite quand même !) et à Bouygues Telecom d'être un acteur solide et incontournable (et quasi invendable) au niveau national.
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A date, personne ne veut les sortir. Même pas l'axe du mal des 3 petits cochons.
https://www.youtube.com/watch?v=PE6IOOIFpyc
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La peur n'est pas que chez moi visiblement. :) TDF a aussi peur que la fusion entre les opérateurs mettent à mal son équilibre économique. Notamment a cause de Crozon, que Bouygues veut récupérer. Si aucun accord est trouvé, TDF saisira l'autorité de la concurrence.
Bouygues se retrouvera seul client sur ce sous-marché très spécifique. Une menace pour l'équilibre économique de TDF. Bref, la fusion est loin d'être réalisée...
https://www.universfreebox.com/article/587609/la-vente-de-sfr-inquiete-tdf-le-geant-des-pylones-mobile-francais-qui-pourrait-saisir-lautorite-de-la-concurrence
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C'est bien normal que Bouygues reprenne la moitié de Crozon, et d'ailleurs il semble évident qu'il a une clause de préemption ou équivalent. Il ne peut pas se permettre de perdre d'un coup la moitié de son réseau en zone non dense.
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Il y a quelque chose de paradoxal à dire que TDF perdrait, à cause de cette consolidation, des clients sur une zone mutualisée. A priori, c'est plutôt sur les zones non mutualisées qu'il pourrait perdre des clients, en fait SFR. Et ce serait aussi la même chose pour les autres TowerCo, comme Cellnex. Ou alors, il y a un détail qui m'échappe.
Sur Crozon, si SFR part, et qu(ils utilisaient des pylônes TDF, et bien Bouygues Telecom devra reprendre le loyer payé par SFR, donc aucune perte.
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Moins de clients, c'est surtout moins d'acteurs, avec des clients qui ont une plus grande force de manoeuvre dans les négociations commerciales. Et donc faire baisse les prix.
Sur Crozon, Bouygues pourra littéralement fairece qu'il veut.
C'est bien normal que Bouygues reprenne la moitié de Crozon, et d'ailleurs il semble évident qu'il a une clause de préemption ou équivalent. Il ne peut pas se permettre de perdre d'un coup la moitié de son réseau en zone non dense.
C'est littéralement la moitié du pays... Mais du point de vue du marché de la location d'infrastructure, oui Bouygues arrive en positon dominante avec cette fusion. Il n'y a quasiment que lui. Orange a ses infrastructures, et Free aussi.
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Il y a quelque chose de paradoxal à dire que TDF perdrait, à cause de cette consolidation, des clients sur une zone mutualisée. A priori, c'est plutôt sur les zones non mutualisées qu'il pourrait perdre des clients, en fait SFR. Et ce serait aussi la même chose pour les autres TowerCo, comme Cellnex. Ou alors, il y a un détail qui m'échappe.
Sur Crozon, si SFR part, et qu(ils utilisaient des pylônes TDF, et bien Bouygues Telecom devra reprendre le loyer payé par SFR, donc aucune perte.
Coefficient de partage de réseau (RAN-Sharing) : 2 opérateurs qui partagent le même réseau (hors solution technique d'itinérance) doivent payer plus cher la location sur l'infrastructure d'accueil car baisse du potentiel de colocation sur le pylône/toit-terrasse
ça se situe vers x,1,15-1,30 du prix en moyenne dans le secteur des TowerCos
En réalité, ça peut aussi se négocier à x1 en échange des volumétries octroyés suite à un projet de RAN-Sharing (passé de 2 réseaux à 1 réseau mobile nécessite plus de sites in-fine pour diverses raisons : on fait facile 20 à 30% de plus)
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ByTel, Free et Orange vont faire connaissance de M Pereira et de ses procédures en Suisse pour son "carried interest" (je ne connaissais pas) sur son ami de 30 ans...
Selon les Echos du jour
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Un jour en France ?
Le truc impossible à suivre !!!
Ceci dit, la procédure (ou les) va prendre des années avant de déboucher sur un éventuel procès. Un régal pour les avocats.
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Pereira se comporte comme un fonds d’investissement : il agit comme s’il avait droit à une part des plus-values.
Il est allé chercher Drahi, alors simple étudiant, lui prête de quoi démarrer et lui met le pied à l’étrier.
Des années plus tard, au moment de la revente, Pereira réclame son “bonus” — qu’il estime à 20 % du groupe Altice.
Selon Les Échos, un enregistrement sonore existerait, confirmant l’existence d’un accord de partage d’intérêts entre les 2.
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(https://media1.tenor.com/m/ZVyZKbDu7j8AAAAC/jon-stewart-eat.gif)
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Avec l'IA, t'aurais pu faire la même avec le visage de Drahi
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Les Echos du jour
C'est pas gai, les syndicats sont chez tous les FAI et ont une vision d'ensemble
(https://zupimages.net/up/25/45/i9sk.png) (https://zupimages.net/viewer.php?id=25/45/i9sk.png)