Comme je te l'ai déjà dit plus haut, mes propos ne visaient pas du tout le fond de l'affaire (mon avis sur la question serait d'ailleurs plutôt disons... progressif). Juste le fait que tu te vantes d'avoir menti à tes utilisateurs en ayant visiblement l'impression que ça ne pose aucun problème.
Je vais m'expliquer sur ce point, calmement et faire la lumière sur tout ça.
Déjà pour les logs, il n'y a rien à dire. Les gens étaient au courant que je loggais leurs allées/venues et qu'ils pouvaient eux-mêmes voir ce que j'enregistrais. Si c'est maintenant que les gens le découvrent, alors que c'était dans leur espace client, sur twitter et cie, je peux rien pour eux.
Ensuite pour la suppression des articles, il y a du vrai et du faux. Je m'explique
C'était vrai qu'au début, je ne voulais pas supprimer d'article, car c'était un élèment différenciant au début, hein, on va pas se mentir, j'étais petit et pensais rester sous les radars, mais non. Et qu'il y avait aussi une contrainte technique, car j'avais un prestataire de backup et dès que je supprimais un contenu, bah mes équipements interrogeaient mon sous-traitant qui lui, l'avait. Donc il fallait exprès maintenir une base de données spécifique (pour répondre "non je ne l'ai pas, cherche pas plus loin), alors que mes moyens ne le permettaient pas.
Sauf que les choses ont commencé à changer dès lors que j'avais une adresse "abuse" dans mes entrées RIPE et vlam, le serveur mail a tiré la tête avec tous les bots qui envoient les DMCA. Jusqu'au jour où j'ai une relance très sérieuse d'un humain qui me dit "voilà, t'es le dernier FAU qui a encore GOT S5 et tu es aussi le plus fragile. Donc soit tu te bouges et tu supprimes les 48 pages de Messages-ID ci-jointes, ou soit c'est le procès et tu perds tout". Donc je m'exécute à contre coeur mais avec raison, car j'ai décidé qu'il vallait mieux péreniser l'activité que de la bousiller bêtement pour une bête histoire d'égo.
Et c'est ce que j'ai expliqué à longueur d'audience : plus on monte dans les tours, plus ça devenait sérieux, bah moins on entrave la loi. C'est pourtant logique et évident, il fallait s'y attendre.
Voilà maintenant pourquoi je pète un câble :
La SACEM qui n'a jamais envoyé la moindre demande, la moindre notif ou la moindre mise en demeure, se permet de me foutre un procès au cul, alors que j'ai fait ce que les autres ont demandé. Je trouve ça profondèment injuste, car c'est comme si je n'avais rien fait et voilà, ça m'énerve grave. Tout est par terre à cause d'une société de gestion de droits avec des enquêteurs pas capable d'investiguer réellement et qui se contentent de surfer sur les forums. Voilà pourquoi la SACEM a nettement revu à la baisse ses dommages et intérêts à la vue des pièces de mon dossier, issues de mon vrai travail.
Donc voilà, je trouve ça injuste pour moi à cause d'eux, et pour mes utilisateurs à cause de moi. Je me retrouve au milieu à encaisser les coups de tout le monde et je sature surtout après tout ce que j'ai fait pour bâtir tout ça. Voilà pourquoi ça donne l'impression que "ça ne pose aucun problème", parce que c'est trop, j'arrive à un niveau où si ça continue je pourrais faire qq chose de vraiment malheureux et je dois arrêter ces coups à tout prix. Voilà pourquoi je semblais confiant, car j'ai fait des choix qui permettaient vraiment la pérennité de l'activité, à savoir respecter la législation : je loggais les sessions, et je respectais les notifications. On s'apprétait à envahir un 2nd datacenter avec un levier financier conjoint avec moi, la banque et BPI et même, envisager une première embauche en CDI vu que la trésorerie de février 2016 le permettait enfin. Enfin je comprends tout à fait les reproches genre "il a retourné sa veste", mais là on parle d'un procès quand même ! Personne d'autre que moi dans ce secteur ne connait la situation que je traverse.
S'il y a une personne sur laquelle il faut taper dessus, c'est l'agent de la SACEM qui a rédigé un dossier qui va sécher n'importe quel surligneur en 10 pages tellement il y a des erreurs, pas moi (je compte bien rendre ce dossier public). J'avais moi-même 10 pages de notes (oui, des notes !) à l'audience pour être prêt à mitrailler le dossier page par page. Tomber pour si peu, je ne me laisserai pas faire.
C'est mieux, merci pour ça.
Bon courage, plus qu'un mois à attendre.
Leon.
Oui, une voix m'a invitée à rester mesuré dans mes propos car je parsais vraiment en vrille.
Merci encore