Tu me disait avoir un bon débit en téléchargement un fichier tel que
wget -O /dev/null http://1.testdebit.info/fichiers/1000Mo.dat Serait-il possible de voir si les paquets sont dé-séquencé ?
Si on comprend pourquoi le problème arrive dans certains cas et pas d'autres on pourra peut être corriger le problème.
Note: Youtube utilise des flux UDP + QUIC dans certains cas avec Chrome en client.
En TCP/IP, la couche 4 est géré par le système d’exploitation et donc pas souvent mis à jour (il reste encore de nombreux Windows XP).
En UDP/QUIC, la couche 4 est géré par le navigateur et donc mis à jour de façon très régulière, ce qui lui permet de profiter des dernières amélioration.
Google veut accélérer Internet avec QUIC
QUIC (Quick UDP Internet Connections, prononcé 'quick' NdT : 'couic' en français) est un protocole de transport multiplexé au dessus d'UDP avec comme but principal de ne pas ajouter de délai de connexion supplèmentaire.
Robbie Shade, un Développeur de Google, a introduit QUIC dans une vidéo récente, avec comme avantages principaux :
- Tous les avantages de SPDY (multiplexage, priorités, etc.)
- Connexions sans délai supplèmentaire
- Régulation de la vitesse d'émission de paquets pour diminuer les pertes
- Propagation de la correction d'erreurs pour réduire les latences de retransmission
- Gestion de congestion adaptative (proche de TCP), diminuant les reconnexions pour les clients mobiles
- Chiffrement équivalent à TLS
- Chrome peut communiquer avec Google par QUIC dès aujourd'hui
QUIC gère la retransmission, les paquets manquants ou dans le désordre, quelque chose qu'UDP ne fait pas par défaut. Le multiplexage dans QUIC siginifie que le protocole utilise plusieurs canaux pour envoyer les données, donc si un paquet est perdu dans un des flux de données, les autres ne sont pas bloqués en attente de celui-ci, comme c'est le cas pour SPDY, qui fait du multiplexage mais sur un seul canal. Cette approche dans QUIC résoud le problème de Head-of-line blocking (blocage d'un ensemble de paquets en attente du premier) qui peut arriver durant les retransmissions TCP, d'après Shade.
Un des bénéfices majeurs de l'utilisation de QUIC est le fait qu'il ne requiert pas de phase de handshake au premier contact entre le client et le serveur, d'une façon plus ou moins proche de TCP Fast Open, qui a été en discussion depuis 2011 mais n'a pas connu de large adoption. Selon Shade, le handshake TCP peut prendre jusqu'à 300 ms sur une connexion transatlantique si TLS est utilisé, alors que QUIC peut réduire cette latence à 100 ms.
Un autre avantage de QUIC est que les canaux de communication ne sont pas définis par le couple IP+port mais par un ID, ce qui permet de continuer une connexion même en changeant de réseau, par exemple quitter une zone Wi-Fi et entrer dans le réseau mobile.
Toutes les connexions QUIC sont chiffrées selon un mécanisme spécifique détaillé dans le QUIC Crypto document.
Quand on lui demande pourquoi ne pas utiliser une version améliorée de TCP + TLS, Shade répond que tandis que TCP et TLS subissent des améliorations, les itérations du protocole et leur déploiement sont très lents, alors que QUIC est déployé au niveau client et non au niveau du noyau, permettant des itérations beaucoup plus rapides - "des semaines plutôt que des années".
D'après Shade, SPDY peut fonctionner au dessus de QUIC dans le futur, le rendant encore meilleur qu'actuellement. Certaines des leçons apprises et testées par Google en pratique avec QUIC pourraient se retrouver dans TCP dans le futur.
Actuellement, il y a un client et un serveur disponible dans Chromium, et QUIC est utilisé par google.com, GMail, YouTube, et d'autres services Google.[/size]
Source :
InfoQ le 15 avr. 2014 par Olivier Bourgain