Le rapport de BEA-RI liste les facteurs qui ont contribué à limiter les conséquences de l’accident et la propagation de l’incendie
- La détection incendie :
Ces derniers ont parfaitement joué leur rôle de détection et ont permis une alerte rapide des personnels présents sur site et des personnels d’astreinte.
- La présence de personnel sur site et la mobilisation du personnel d’astreinte
Les équipes d’OVH d’astreinte ont pu rapidement en interne ou en externe mobiliser des compétences techniques, notamment sur le volet électrique, pour assister les services de secours publics durant l’intervention. Cette collaboration technique s’est avérée d’autant plus nécessaire que l’industriel ne disposait pas de moyens simples de sécurisation électrique du site et, que du côté du SIS, le site ne bénéficiait pas de plan d’établissement répertorié.
- L’intervention de moyens en eaux supplémentaires
Les services d’incendie et de secours ont eu recours à EUROPA, le bateau pompe franco-allemand basé à Strasbourg. [...]
Doté d’une capacité de pompage importante (3 pompes à eau extincteur d’une capacité de 15 000 l/min et de 2 lances à incendie (mousse et eau) de 4500 l/min chacune), ce bateau a joué un rôle déterminant dans la gestion de l’incendie compte tenu de l’absence de moyens d’extinction propres de l’exploitant et de la capacité limitée du réseau incendie (DECI) sur la zone. En l’absence de tels moyens les conséquences de l’incendie auraient probablement été plus importantes sur les bâtiments adjacents.
- La présence de mur coupe-feu entre SBG2 et SBG3
SBG3, protégé de SBG2 par des murs coupe-feu 2 heures et par une séparation (zone inter bâtiment constituée de circulations), a été moins impacté que SBG1 qui ne disposait pas du même niveau de protection (4 salles détruites sur 12). Les services de secours nous ont toutefois rapporté que des portes coupe-feu avaient été maintenues ouvertes au moment de l’évacuation, ce qui a eu pour effet de dégrader l’efficacité de ce dispositif.