Auteur Sujet: FTTH rural : inversion de la proposition  (Lu 27552 fois)

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mduchesn

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FTTH rural : inversion de la proposition
« le: 12 décembre 2014 à 18:23:54 »
Sur la base de l'article de Libé sur l'indépendance énergétique en Allemagne http://www.liberation.fr/…/a-feldheim-l-electricite-faite-m…, voici une petite digression sur le thème des réseaux locaux télécoms très haut débit. Pure invention, ou pas. Cela ne dépend que de... nous.


Le Monde Libéré, 12 décembre 2018.

À Villiers-le-Mahieu, les télécoms faites maison.

Le village des Yvelines est le seul de France capable de se connecter à l'Internet sans passer par les oligopoles du secteur. Ni recourir aux réseaux mobiles.
Une rue goudronnée bordée de pelouses, deux rangées de maisons basses à toit pentu diversement rénovées, ni commerce ni café… Le bus régional pour Versailles, seule ville aux alentours, ne passe ici que deux fois par jour. A priori, rien ne distingue Villiers-le-Mahieu des autres villages de la réserve africaine de Thoiry, la région résidentielle de l’ouest de Paris. Et pourtant, ce village de 700 âmes, situé à 45 km à l’ouest de la capitale française au milieu des forêts et des champs légèrement vallonnés, attire 3 000 visiteurs par an. La particularité de ce minuscule village d’ex-Seine & Oise que visitent même des Coréens du Nord ou des Japonais ? Il est le seul en France à avoir créé son propre réseau local de télécommunications.

A Villiers-le-Mahieu, les câbles optiques et les bornes LTE ont remplacé les vieux câbles à paires cuivre des années 1970 et l’ADSL. Totalement autosuffisant en télécommunications, Villiers-le-Mahieu a obtenu en 2017 le prix de Village Biocommunicant décerné par le ministère français de l'Economie.

«La transition télécom se joue dans les campagnes et émane des particuliers» se réjouit Jean Michel Billaut, porte-parole de la société TelecomNous, à l’origine de cette révolution. Les télécommunications coopératives représentent près de 30% des besoins télécoms en France. Et l’essentiel du trafic local échappe au contrôle des trois géants des télécommunications, le nouveau groupe Orange-Free, son rival SFR (ex-Numericable), et Bouygues (qui vient tout juste de regrouper ses activités Construction, Energies, et Communications sous un même nom) qui se partagent le marché et misent toujours sur les réseaux mobiles.

«Les zones rurales sont devenues le moteur de la transition télécom», ajoute Joël Mau, expert en télécommunications coopératives de la fédération FDNet. Selon les calculs de l’organisation, 20 millions de Français vivent dans une région qui produit déjà autant de communications coopératives qu’elle en consomme ou est sur le point de parvenir à cet objectif. Soit un quart de la population totale.
A Villiers-le-Mahieu, la transition télécom a débuté en 2014, avec la recherche par la start-up TelecomNous d’un lieu adapté pour l’implantation d’un réseau local de télécommunications. Le choix s’est porté sur un quartier habité par de nombreux cadres supérieurs. La région, située à moins de 30 minutes de Notre-Dame par le RER, abritait déjà de nombreux points d’accès WiFi. Aujourd’hui, 47 bornes LTE sont disposées sur le périmètre de la commune, conformèment à la législation qui autorise désormais le très haut débit par voie radio.

Plusieurs générations de systèmes télécoms se côtoient à Villiers-le-Mahieu. Les plus anciens sont basés sur la montée en débit via WiFi chère à FDNet. Le plus récent est un système optique utilisant la fibre plastique, capable de supporter 10-Gbits symétrique sur 100 mètres. De quoi couvrir les besoins moyens de 2.250 ménages. L’ensemble du réseau local a une capacité correspondant aux besoins de 40.000 foyers. «99,5% de la puissance de calcul produite est mise à disposition sur le réseau et exporté dans le Monde entier via Internet», se félicite Billaut.

Villiers-le-Mahieu ne s’est pas limité à l’accès à l’Internet. En 2015, la coopérative télécom, inquiète de la chute des prix des communications fixe et du transit IP, s’est cherché de nouveaux débouchés et a opté pour le déploiement de capteurs intelligents sur la commune, produisant 4 téraoctets de données depuis 2016 et assez d’intelligence pour réduire les coûts de fonctionnement des réseaux urbains de 20% par an, baisse naturellement répercutée intégralement sur les impôts locaux des résidents et entreprises de Villiers-le-Mahieu…

La transition télécom s’est poursuivie avec l’installation d’un réseau local dédié Energies Renouvelables. 200 panneaux solaire articulés, suivant l’orientation de la lumière, sont alignés sur les 20 hectares d’une ancienne caserne gauloise, libérée de ses occupants 1.0 en 2015. Quelque 4 millions de mégawatts sont produits là, de quoi subvenir aux besoins en électricité de 1.000 foyers français.
Et TelecomNous rêve déjà de la prochaine étape : la construction d’un green data-center afin de parer aux aléas de la production en fonction des conditions climatiques.

En France, de plus en plus de communes choisissent, comme Villiers-le-Mahieu, de se tourner vers la construction de réseaux locaux de télécommunications associés à des micro-datacenters, et elles produisent même plus de capacités de stockage qu’elles n’en consomment. Selon l’institut FiberGeneration, 361 inter-communalités sont ainsi - sur le papier du moins - indépendantes en télécommunications. D’ici 2025, elles devraient être 640, selon les calculs de FiberGeneration et, à terme, 3.000 sur les 9.300 communes de moins de 5.000 habitants pourraient leur emboîter le pas. Ainsi, Villiers-le-Mahieu n’est plus la seule à disposer de son propre réseau - avec plus de 36.000 m de câbles optiques - qui permet aux habitants de produire eux-mêmes leurs ressources de télécommunications.

A Villiers-le-Mahieu, le bit est moins cher : 0,0016 centimes le mégabit, contre 0,083 centimes en moyenne dans le pays. Et le prix devrait encore diminuer vers 2020, une fois les investissements de départ amortis. «En utilisant notre propre réseau, nous échappons aux taxes prélevées par les oligopoles, qui représentent en moyenne 30% du coût des télécommunications», rappelle Billaut. Décidée en 2014, la création de ce réseau local est passée par la mise en place en octobre 2015 d’une société en commandite, aux mains de la municipalité et des habitants et largement supportée par Bruxelles et le nouveau Conseil Régional du Grand Paris.

Au départ, les habitants de Villiers-le-Mahieu n’avaient pas pour objectif de devenir autosuffisants en télécommunications : les choses se sont faites petit à petit, et presque par hasard. «L’investissement de départ était de 360 euros par commanditaire. Tout s’est passé sans heurts. A la fin, seuls deux foyers ont choisi de rester chez Free», explique Zablosky, retraité et partisan du projet dès les premières heures. L’autonomie n’a selon lui que des avantages : Villiers-le-Mahieu a créé 50 emplois - des techniciens pour les réseau locaux télécoms et énergies - et connaît le plein-emploi. Une petite entreprise de métallurgie s’est installée sur le territoire de la commune, attirée par le bas prix des télécommunications. Le village ne voit plus partir sa population et enregistre même quelques naissances. «Posséder notre réseau nous permet d’économiser environ 300.000 euros par an, qui sont réinvestis en partie sur place, se félicite le retraité. A Villiers-le-Mahieu, on a recommencé à construire, les gens assainissent et rénovent leur maison.»

Mais la révolution télécom de Villiers-le-Mahieu n’a pas que des adeptes. Du côté des géants des télécommunications, on voit d’un mauvais œil le développement de telles initiatives d’indépendance, qui privent les réseaux de clients potentiels. Selon les adversaires des communications coopératives, cela se fait au détriment du contribuable : le développement des télécommunications coopératives n’aurait pas été possible sans le niveau élevé des subventions accordées par l’Etat au secteur dans la foulée de Chattanooga en 2015. La Première Ministre, Ségolène Royal, avait alors décidé d’éteindre le Cuivre à l’horizon 2022, au profit des télécommunications coopératives, et décrété prioritaire sur le réseau tout megaoctet transporté grâce à des systèmes fonctionnant à l’électricité éolienne ou solaire. Depuis, panneaux solaires et éoliennes fleurissent sur les NRA dans les villes et les campagnes. Et les profits des géants des télécommunications ont fortement reculé.

L’extinction du Cuivre a toutefois donné lieu à quelques revers : le développement des télécommunications coopératives est responsable de fortes fluctuations sur les réseaux télécoms français, que les géants doivent compenser au prix de formations gratuites de nouveaux techniciens d’installation ou de coûteuses maintenances des réseaux conventionnels. Le développement des télécommunications coopératives au détriment du Cuivre est également jugé indirectement responsable de la mise à la retraite des techniciens de l’opérateur historique, particulièrement incapables de travailler sur la fibre à cause de leur vue défaillante mais moins chers que les jeunes fibropticiens, plus compétents. Enfin, d’énormes investissements seront nécessaires pour transporter les flux de données des côtes - où sont implantées le plus grand nombre de réseaux locaux - vers le Nord industriel fortement consommateur en télécommunications.

vivien

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Villiers-le-Mahieu : télécoms fait maison
« Réponse #1 le: 12 décembre 2014 à 19:04:18 »
C'est moi, où c'est article dit vraiment n'importe quoi ?

Le village des Yvelines est le seul de France capable de se connecter à l'Internet sans passer par les oligopoles du secteur.

Je suis désolé, mais ce sont plusieurs milliers de communes qui ont des réseaux FTTH sans les grands opérateurs. Rien que dans l'Ain, on approche les 400 communes qui ont du FTTH sans BOFS (Bouygues Orange Free SFR). Pour rester dans le même département, il y a Élancourt, Guyancourt, Magny-les-Hameaux, Montigny-le-Bretonneux, Trappes, La Verrière, Voisins-le-Bretonneux qui sont sur un réseau FTTH déployé par la communauté d’agglomération avec deux opérateurs : Alsatis et Kiwi fibre optique (il va bientôt en avoir un 3ème : K-Net)
=> Quentiop


La particularité de ce minuscule village d’ex-Seine & Oise que visitent même des Coréens du Nord ou des Japonais ? Il est le seul en France à avoir créé son propre réseau local de télécommunications.

Il y a de nombreuses communes qui ont créer leur propre réseau de télécommunication. C'est d’ailleurs plus répandu dans l'est de la France. Certains sont toujours au câble, d'autres sont passés au FTTH.

Il y a des dizaines d'exemples sur ce forum et l'ARCEP a recensé plusieurs centaines de réseau FTTH de la taille d'une commune.

- Limeil-Brévannes (94) : réseau FTTH de 3000 prises Un seul opérateur présent : K-Net

=> Limeil-Brévannes (Opale France)

- Moulins-lès-Metz (57) : réseau de 2602 prises Deux opérateurs présents : Wibox et ComCable

=> Moulins-lès-Metz (Tutor)

Sans parler des réseaux déployés par les communauté d’agglomération...

Snickerss

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Villiers-le-Mahieu : télécoms fait maison
« Réponse #2 le: 12 décembre 2014 à 19:14:02 »
Citer
Le Monde Libéré, 12 décembre 2018.

Miroir, mon beau miroir ...  ;D

Marin

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Villiers-le-Mahieu : télécoms fait maison
« Réponse #3 le: 12 décembre 2014 à 19:16:19 »
C'est moi, où c'est article dit vraiment n'importe quoi ?

Ce n'est pas un peu le but ? C'est une pastiche de l'article de Libération : http://www.liberation.fr/economie/2014/11/09/a-feldheim-l-electricite-faite-maison_1139810

Les tournures de phrases sont reprises de manière très proche, la date indiquée au début est légèrement surréaliste.

mduchesn

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Villiers-le-Mahieu : télécoms fait maison
« Réponse #4 le: 12 décembre 2014 à 20:16:19 »
@Vivien : Cet article, écrit par moi-même aujourd'hui d'après l'original publié par Libé en novembre dernier, a pour objectif de prouver qu'il est possible de faire pour les Télécommunications Locales ce que d'autres, en l'occurence les Allemands, font avec les Energies Renouvelables.

Alors, effectivement, comme tu l'écris, "c'est n'importe quoi". Sauf que cela dépend de quel point de vue tu te places.

Car tout ce que j'ai écris, à part les chiffres - pour la plupart repris in-extenso de l'article original(donc Allemands, sur les Energies Renouvelables) est parfaitement plausible et jouable dans notre domaine des télécoms. Il suffit de "penser différent"...

ps : j'ai pris Villiers-le-Mahieu comme lieu de référence, car clin d'oeil au cher JM Billaut. J'aurais pu prendre n'importe quel autre village de France ou de Navarre.
Donc, si tu veux bien conserver ce post sur le forum, merci de le (re)mettre à un endroit plus général que le département des Yvelines.

Mon but ici : susciter les réflexions, et pourquoi pas, rêvons un peu, l'action.

Merci,
_Marc

vivien

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Villiers-le-Mahieu : télécoms fait maison
« Réponse #5 le: 12 décembre 2014 à 21:23:56 »
Ah, c'est une fiction... J'ai lu trop vite, je n'avais pas compris que c'était une fiction. J'ai sauté le pargraphe
Pure invention, ou pas. Cela ne dépend que de... nous.

Par contre toi qui connais bien les réseaux d'initiative public, qui connaît la difficulté de faire un réseau FTTH qui attire les opérateurs, pourquoi pousser a des réseaux de la taille d'une commune ? Les réseaux d’initiative public de la taille d'une commune ont tous des problèmes pour attirer les opérateurs, mêmes les petits opérateurs. J'ai cité eux exemples de réseaux FTTH communaux : un avec un seul opérateur, le second avec deux opérateurs.

Je pourrais continuer :

- Morcenx (40) : Dés 2001 le maire de Morcenx, Jean-Claude DEYRES, fait posé des fourreaux, persuadé que la fibre optique est l'avenir. Un seul FAI est venu : Kiwi Fibre optique
Présentation par Mr Jean-claude Deyres, Maire de MORCENX en juin 2009 :

=> Morcenx (4600 habitants) déploie son propre réseau FTTH

- Sallanches (74) : La Régie Municipale de distribution d’énergie électrique de la ville de Sallanches à crée un petit réseau FTTH. Un seul opérateur est venu sur ce réseau : Kiwi fibre optique
L'ancien poste de livraison électrique a été réaménagé en NRO pour le FTTH :

=> Sallanches : La fibre à 100 Mb/s est disponible

- Aumont-Aubrac (48) : C'est un réseau minuscule de 612 prises raccordables (dans un village de 1 147 habitants en Lozère), fibré Net48, filiale d'Altitude Infrastructure. Un seul opérateur est présent : Wibox
Visite improvisée du Noeud de Raccordement Optique (NRO) d'Aumont-Aubrac :

=> FTTH: Aumont-Aubrac 1147 hab, 612 prises raccordables

Bref pour moi il me semble que les réseaux initiative public doivent être de la taille d'un département minimum. Le risque avec des réseaux de la taille d'une commue, c'est de construire des réseaux FTTH où il n'y a aucun opérateur. Il faut que je retrouve, mais il y a plusieurs communes qui ont mis des fourreaux partout depuis 10 ans pour le FTTH et qui aujourd'hui se retrouve avec le problème de trouver un FAI pour le réseau : aucun ne veulent de ce petit réseau.

- Maurienne (73) : Les fourreaux pour la fibre optique so,nt posés depuis des années (les photos datent de 2006) mais ils retent vide :

=> Les fourreaux destinés à de la fibre optique en Maurienne

mduchesn

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Villiers-le-Mahieu : télécoms fait maison
« Réponse #6 le: 13 décembre 2014 à 11:21:26 »
@Vivien : Tous les exemples que tu cites sont justement ceux à ne pas, ou plutôt ne plus suivre. Poser des fourreaux, voire des câbles optiques, en espérant qu'un opérateur vienne s'en servir "parce que c'est prêt" est une erreur magistrale, hélas découverte seulement au travers de ces expériences ratées. Aumont-Aubrac est le sommet : un pilote financé à 100% sur fonds publics, sans aucune véritable appétence de la part des citoyens, il suffit de constater le faible volume des activations.

Ce que je, nous proposons ici est une approche radicalement différente, calquée sur celle adoptée en Allemagne pour la production et la distribution de l'Electricité. Il s'agit de partir des besoins des uns et des autres, collectivité, communauté, citoyens, en matière de communications, en local et à l'extérieur, et de bâtir à partir de cela un réseau LOCAL de télécommunications. Ce réseau est dimensionné pour servir IMMEDIATEMENT les besoins exprimés, et les besoins futurs déjà identifiés.

La question que tu te poses est : Quel opérateur ? Réponse : La Communauté elle-même. Un opérateur local. Sous forme de coopérative, comme je l'ai exprimé dans ce pseudo-article, ou sous une autre forme, par exemple Association Syndicale. Cela se pratique déjà ailleurs dans le Monde pour les Télécoms, et déjà en France sur l'Energie. Pourquoi ne pourrions-nous pas appliquer ce modèle aux Telecoms ?...

Alors, l'autre question qui te vient est : Mais si je veux m'abonner à Free ? Réponse : Dans cette nouvelle (?) approche, nous adoptons une démarche radicalement INDUSTRIELLE. Pas de bricolage DIY. Partout la même ingénierie, les mêmes solutions techniques, les mêmes processes le même SI (eh oui, même un SI ;-)). En considérant un élèment fondamental : Dans le Rural, selon le cahier des charges de la Mission THD, le pivot est le PMZ. Nous allons donc définir l'architecture et l'ingénierie en prenant en compte l'interconnexion du réseau local avec le réseau départemental. Sauf erreur, la typologie LAN/MAN/WAN existe depuis très longtemps dans le monde des réseaux d'Entreprise. Les Telecoms étant aujourd'hui 100% IP, la même approche est possible pour les réseaux Grand-Public.

Ta nouvelle question est : Oui mais quid du bilan optique, quid du PON ? Réponse : Pas de problème. Bilan optique : Totalement transparent, puisque les éventuels gros opérateurs pourront venir sur le réseau local via le "hub". Architecture PON : Les Résidentiels étant déjà fibrés par définition, grâce à ce réseau local, l'opérateur pourra les activer sans aucun problème. Précision : Bi-Fibre partout.

Est-ce plus clair ainsi ?

_Marc

Snickerss

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« Réponse #7 le: 13 décembre 2014 à 12:53:39 »
Beaucoup plus clair :)

Leon

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Villiers-le-Mahieu : télécoms fait maison
« Réponse #8 le: 13 décembre 2014 à 13:42:04 »
Franchement, cet article factice est une lubie de geek, rien d'autre.

Plusieurs réactions de ma part:

Que ce soit pour la production d'électricité ou pour les télécommunications, pourquoi penser local? Tout le monde sait ce que représentent les économies d'échelle, valables dans les 2 secteurs.

Quel est l'intérêt d'un réseau de communication "local"?

De plus, pourquoi continuer à présenter Orange, Bouygues, Free, SFR comme des méchants? Pourquoi une collectivité locale ne pourrait-elle pas travailler en partenariat avec les gros opérateurs, dans un vrai partenariat gagnant-gagnant?
Cet article est volontairement dégradant à la fois pour les gros FAI, pour le cuivre, les "techniciens cuivre"...

La question que tu te poses est : Quel opérateur ? Réponse : La Communauté elle-même. Un opérateur local. Sous forme de coopérative, comme je l'ai exprimé dans ce pseudo-article, ou sous une autre forme, par exemple Association Syndicale.
De ce que j'ai compris, contrairement aux réseaux d'électricités, les opérateurs issus des collectivité locales n'ont pas le droit de vendre leurs offres directement aux particuliers. Donc il faudrait sans doute faire changer la loi pour faire ce que tu proposes

Citer
Bilan optique : Totalement transparent, puisque les éventuels gros opérateurs pourront venir sur le réseau local via le "hub".
C'est quoi "le hub"?? Tu parles de concepts comme si c'était évident, sans préciser de quoi tu parles...
C'est une offre Bistream que tu proposes, une offre activée par l'opérateur local? Tu connais pourtant le secteur, et tu sais bien que les très gros FAI refusent très souvent d'acheter du bitstream, surtout sur le FTTH.

Leon.

vivien

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« Réponse #9 le: 13 décembre 2014 à 18:20:10 »
De ce que j'ai compris, contrairement aux réseaux d'électricités, les opérateurs issus des collectivité locales n'ont pas le droit de vendre leurs offres directement aux particuliers. Donc il faudrait sans doute faire changer la loi pour faire ce que tu proposes

Il me semblait aussi avoir lu qq chose de ce genre, pourtant les régies municipales qui vendent directement au client, il y en a plusieurs dizaines en France et je ne sui spas persuadé que ce soit un exemple à suivre : Les tarifs sont élevés et les services réduits (sauf peut être pour Tubéo mais qui n'est pas vraiment une régie municipale). Clouange (57) propose le 8 Mb/s (Internet seul, sans TV, ni téléphone) à 54,90€/mois...

- Colmar (68) : VIalis, qui s'occupe de l'électricité propose de l'internet et de la TV. Présentation de VIalis (et démo de la TV 3D) :


- Hagondange (57) : La régie municipale d'électricité vend au particulier des offres Internet :


- Clouange (57) : La régie municipale d'électricité vend au particulier des offres Internet.
Tarifs pour internet seul (il faut rajouter la TV et le téléphone qui sont séparés) :


- pays de Bitche (57) : Tubéo à déployé du FTTH pas cher mais non ouvert à la concurrence, ce qui a poussé Orange a attaquer.
=> Règlement du différent Orange / Syndicat du Pays de Bitche par l'ARCEP


Bref pour moi le modèle des régies existe déjà et pour l'instant il n'a pas trop convaincu les habitants, d’après ce que j'ai lu.

mduchesn

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« Réponse #10 le: 13 décembre 2014 à 22:42:29 »
Décidèment, vous êtes scotchés sur le TriplePlay...

mduchesn

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« Réponse #11 le: 13 décembre 2014 à 22:53:02 »
Quel est l'intérêt d'un réseau de communication "local"?

Bonne question. Une piste pour la réponse : Est-il normal que les paquets IP contenant ma commande par email chez mon boucher pour Noël passe par Londres puis New York ? Comme si le boulanger qui vient me livrer mon pain chaque matin était obligé de monter sur l'autoroute, aller jusqu'à Paris, faire demi-tour et revenir ici...

De plus, pourquoi continuer à présenter Orange, Bouygues, Free, SFR comme des méchants? Pourquoi une collectivité locale ne pourrait-elle pas travailler en partenariat avec les gros opérateurs, dans un vrai partenariat gagnant-gagnant?

C'est déjà comme ça que ça se passe. A l'échelle nationale. De nombreux Maires, lors du récent salon du même nom, ont même troqué leur écharpe tricolore pour une de couleur orange.

Cet article est volontairement dégradant à la fois pour les gros FAI, pour le cuivre, les "techniciens cuivre"...

Ah bon ? Où ça ?
ps : j'ai plus de cinquante ans, je dois porter des lunettes pour la lecture, et je suis désormais incapable moi-même de souder deux fibres. Ce qui était mon quotidien il y a 25 ans.

C'est quoi "le hub"?? Tu parles de concepts comme si c'était évident, sans préciser de quoi tu parles...
C'est une offre Bistream que tu proposes, une offre activée par l'opérateur local?
Non. Justement pas. TOUT est là.
Je vous laisse chercher encore.