Que ce soit pour la production d'électricité ou pour les télécommunications, pourquoi penser local? Tout le monde sait ce que représentent les économies d'échelle, valables dans les 2 secteurs. Quel est l'intérêt d'un réseau de communication "local"?
Pour moi, pour une raison extrêmement simple:
Si il y avait une véritable politique de péréquation nationale (voire plus encore) , alors oui, il y a économies d'échelles.
Sauf que dans la société actuelle, la péréquation est un "vilain mot" car il implique une perte d'argent sur certaines zones géographique. Comme on ne peux rien imposer aux grands groupes sous prétexte de libéralisme, et que le seul but de la collectivité publique est de ne surtout pas empiéter sur les pieds du privé mais de le soutenir , y compris financièrement, bah la conclusion est fort logique: Seule les zones les plus "rentables" seront traités (Pas forcèment dense: Une zone dense et pauvre sera pas forcèment traité; une zone très riche & prometteuse sera traité même si c'est des pavillons - ex: Colomiers, à coté de toulouse, avec 80% des habitants travaillant +/- pour airbus)
Donc , pour ceux qui font le choix de ne pas aller s"agglutiner dans les villes, je trouve légitime de chercher à s'organiser localement.
Or de ce qui est dit dans les commentaires, ça parait presque outrageants à certains qu'on puisse ne serait-ce vouloir se débrouiller malgré l'absence des BOFS.
De plus, pourquoi continuer à présenter Orange, Bouygues, Free, SFR comme des méchants? Pourquoi une collectivité locale ne pourrait-elle pas travailler en partenariat avec les gros opérateurs, dans un vrai partenariat gagnant-gagnant?
Il faut simplement être convaincu que l'agenda à long terme des actionnaires majoritaires de ces sociétés convergent avec le besoin des habitants.
C'est pas impossible mais la pratique a montré que bien souvent ce n'est pasle cas, surtout quand on regarde à long terme.
Les exemples pullulent où l'agenda d'une boite reste souvent de se fabriquer un monopole local.
Concernant la fiction de Marc, pour moi qui suis dedans, pour moi on a les outils tant techniques que juridiques. Par contre bien souvent, aucune commune ne veux être la 1ère, il faudrait donc faire via un regroupement d'habitants, quelque soit la forme, et faire un exemple pour "bootstrapper" le truc.
En france c'est pas du tout une démarche naturelle - une bonne pétition (même inutile) est souvent plus mobilisatrice. C'est pas le cas chez nos voisins.