point 1 : Pour honorer le stock de commandes en attente, Tutor envisage de mettre plusieurs équipes par commune.
point 2 : Le délai est plus long pour les raccordements aériens car les contraintes d'installation à prendre en compte sont plus importantes et des autorisations de la part du propriétaire du support (Orange, ERDF ou Numericable dans le cas particulier d'Epinay) et du gestionnaire de voirie peuvent nécessiter des aller et retour. Un calcul de charge doit être effectué à chaque fois qu'un nouvel abonné est raccordé en aérien, d'où la nécessité de regrouper les demandes des abonnés sur une période acceptable (2 à 3 mois par exemple).
Exemple de contraintes imposées par Orange (ex France Télécom) :
L’installation d’un point de branchement (PB) est autorisée sur les appuis aériens dans les conditions décrites ci-après et précisées au contrat. L’opérateur doit toujours rechercher la position optimale des points de branchement de façon à minimiser les longueurs des branchements aériens dont les caractéristiques sont définies dans les règles d’ingénierie appuis et s’assurer qu’une portée ne comporte pas plus de 3 branchements aériens en parallèle. Le nombre total de boîtiers de raccordement pouvant être installés sur un appui aérien est strictement limité à 3 (tous types de raccordements confondus : cuivre, coaxial ou optique).
La taille des PB qui peuvent être installés par l’opérateur est décrite dans les règles d’ingénierie appuis. La pose d’un nouveau câble optique n’est pas autorisée dans les nappes existantes. Il doit donc être installé sur une nouvelle nappe positionnée au-dessus de la nappe existante tel que défini dans les règles d’ingénierie appuis.
Saturation d’un appui aérien :
L’opérateur s’engage, par son calcul de charge et les tests effectués sur l’appui, à détecter si l'appui aérien est :
· utilisable en l’état
· utilisable après travaux de remplacement ou de renforcement de l’appui aérien.
Calcul de charges des appuis aériens :
Pendant ses études, l’opérateur assure le calcul de charge des appuis aériens pour les câbles existants et après simulation de la pose des câbles envisagés. En cas de charge non compatible ou de réaménagements nécessaires, l’opérateur transmet à France Télécom les propositions de renforcement ou de remplacement d’appuis aériens avec sa commande d’accès aux installations et les fiches appuis correspondantes.
L’opérateur propose, lors de ses études au gestionnaire du domaine, la solution technique permettant de rendre l’appui aérien éligible à la présente offre. Pour les propositions précédemment citées, l’opérateur devra obtenir préalablement l’accord du gestionnaire de voirie sur l’évolution projetée.
En cas de refus du gestionnaire de voirie sur l’évolution projetée, l’opérateur doit proposer une nouvelle solution au gestionnaire de voirie. L’opérateur peut renouveler ces demandes d’accord en tant que de besoin. En cas de refus du gestionnaire de voirie ou du propriétaire foncier pour passage de nouveaux câbles en aériens, l’opérateur doit reconsidérer son étude et trouver un cheminement différent pour la pose de ses câbles optiques. L’éventuel délai supplèmentaire d’études qui résulterait de ce refus est de la responsabilité exclusive de l’opérateur.