Florilège de bourdes :
Il n'en est pas question d'arrêter un réacteur. Faire varier ne signifie par arrêter.
Bah en fait si, ça provoque les mêmes soucis sur de fortes amplitudes.
L'eau est maintenue à pression constante par le pressurisateur!
Pas tout à fait, on doit la réguler. L'avantage de nos modèles étant qu'en absence d'eau la réaction s'arrête (il n'y a qu'un seul modérateur)
Ils l'ont VOLONTAIREMENT mis en très bas régime, en violation de principes de sûreté (ils en ont violé beaucoup!) et en désactivant les automatismes de protection.
C'était pour démontrer qu'il ne faut jamais jouer avec la puissance instantanée d'un réacteur sur de fortes amplitudes.
Sur ces réacteurs le graphite joue aussi ce rôle.
Et pour augmenter la modération : ce sont les barres de contrôles qui contiennent le graphite. (C'est bizarre quand on y pense.)
Faux. Les barres sont totalement asorbeuses de neutrons. On les utilise pour modérer la réaction sur le plan axial et azimutal afin de n'utiliser qu'une partie du combustible et de manière homogène. Sans quoi elles n'arreterait pas la réaction. Dans le RBMK le graphite contient le combustible.
Mais on ne peut pas confiner les neutrons!
Si avec du Bore par exemple sinon la réaction ne s'arreterait jamais.
En tous cas le mouvement des barres de contrôle était ridiculement lent sur ce type de réacteurs.
Là il était carrèment bloqué. Même sur nos centrales c'est lent.
De toute façon, nos réacteurs n'ont absolument rien à voir avec les RBMK! Il n'y a pas de graphite modérateur dans ces réacteurs modernes.
Tout à fait c'est l'eau qui joue le rôle de modérateur. Maintenant qu'on est d'accord pour dire que le graphite c'est à jeter par la fenêtre, on se rappellera que le CEA avait pourtant poussé à déployer ce modèle avant que Pompidou ne choisisse le modèle à eau pressurisé mis en avant par les US. Du coup on a construit des centrales sous licence de Westinghouse.