Auteur Sujet: Le nucléaire  (Lu 169195 fois)

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alain_p

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Le nucléaire
« Réponse #1200 le: 16 avril 2023 à 12:15:42 »
Pendant ce temps, la France est à 62% d'électricité nucléaire, et à 91% bas carbone.

https://www.rte-france.com/eco2mix/la-production-delectricite-par-filiere

alain_p

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« Réponse #1201 le: 16 avril 2023 à 12:59:28 »
Et pourtant environ la moitié des réacteurs nucléaires sont à l'arrêt en France au 13 Avril (problèmes de corrosion).

https://selectra.info/energie/guides/comprendre/nucleaire

Hugues

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Le nucléaire
« Réponse #1202 le: 16 avril 2023 à 13:02:08 »
(problèmes de corrosion).

? non ?

Certains oui, mais on a surtout repris les maintenances courantes comme chaque printemps...

alain_p

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« Réponse #1203 le: 16 avril 2023 à 13:27:39 »
Oui, il y a la reprise des maintenances ordinaires, mais il y a aussi la décision notifiées à l'ASN de traiter 90% des fissures détectées d'ici la fin de l'année, qui au minimum augmente la durée des maintenances. Car bien sûr, EDF peut essayer de profiter des maintenances ordinaires pour traiter les fissures issues de la corrosion sous contrainte. Et une nouvelle fissure profonde a été identifoée sur un réacteur de la centrale de Penly :

Citer
Nucléaire : EDF ambitionne de contrôler 90 % des soudures les plus à risque d’ici fin 2023

Sécurité EDF a identifié 320 soudures jugées à risque de fissures dans ses centrales nucléaires
20 Minutes avec AFP - Publié le 17/03/23 à 12h26 — Mis à jour le 17/03/23 à 13h02

Le cap est donné : EDF a identifié 320 soudures jugées à risque de fissures dans ses centrales nucléaires et a pour ambition de contrôler 90 % des soudures dites « prioritaires » parmi celles-ci d’ici la fin de l’année, en suivant la stratégie communiquée à l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) après la récente découverte d’une importante fissure dans le réacteur de Penly 1 (Seine-Maritime).

« L’ASN prend acte de cette évolution de la stratégie et considère qu’il est de la responsabilité d’EDF de la mettre en œuvre », a répondu le gendarme du nucléaire dans un communiqué jeudi.
De la « corrosion sous contrainte » et « de fatigue thermique »

Plusieurs fissures importantes ont été décelées et révélées ces derniers jours, notamment une de taille encore jamais vue à Penly 1, sur une conduite d’urgence servant à inonder d’eau le réacteur en cas d’accident nucléaire.

Il y a donc plus de maintenances, ou plus longues, que ce qui aurait le cas sans ces problèmes de corrosion sous contrainte. EDF va essayer d'en traiter un maximum en 2023.

https://www.20minutes.fr/planete/4028362-20230317-nucleaire-edf-ambitionne-controler-90-soudures-plus-risque-fin-2023

kgersen

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« Réponse #1204 le: 17 avril 2023 à 16:04:51 »
Une petite illustration pour l'Allemagne. Après arrêt des 3 derniers réacteurs nucléaires, et alors qu'aujourd'hui le temps est plutôt pluvieux sur l'Allemagne, le charbon est la plus importante source d'électricité, avec un indice d'intensité carbone de 455g, pendant que la France est à 56g.

https://app.electricitymaps.com/zone/DE
https://www.dwd.de/EN/Home/home_node.html

intéressant aussi les imports/exports en temps réel entre pays.
aujourd'hui 17 avril 2023:
on importe: 2,14 GW (Espagne) + 360 MW (Allemagne) soit 2,5 GW
on exporte: 1,84 GW (UK)  + 1,43 GW (Suisse) + 2,56 GW (Italie) soit 5,83 GW
donc un excédant export de 3,33 GW soit a peu près l'équivalent de 3 réacteurs sur nos 56 installés.

plus précis, le site a l'import et l'export en live https://www.rte-france.com/eco2mix/la-production-delectricite-par-filiere et surtout le mix de production.
Je suis étonné de la part du solaire de nos jours (meme si evidemment c'est que de jour quand les conditions climatiques sont au rdv). tout de meme ca peut monter a 20%.

Quand on dezoom sur une semaine ou plus on voit bien l'intermittence du solaire et de l'éolien.



on voit aussi les créneaux ou on a besoin d'importer, de 6h a 11h en semaine notamment et un peu le soir aussi.


domi570

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Le nucléaire
« Réponse #1205 le: 20 avril 2023 à 17:32:42 »
Bonjour,
sur tf 1 info
j'aime bien cela " s'agissant de ce mardi et ce mercredi, il apparait effectivement qu'une partie des particules observables en région parisienne "venaient de la combustion de charbon", poursuit le spécialiste "
et après ont va dire circulation alterné,

alain_p

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Le nucléaire
« Réponse #1206 le: 09 juin 2023 à 22:43:14 »
Prévisions RTE consommation électriques en 2035 : entre 580 et 640 TWh, contre 445 en 2022, ~+30% :

RTE a publié mercredi son rapport '«Comprendre et piloter l’électrification d’ici 2035»" qui estime les besoins en électricité "propre" d'ici 2035. En particulier à cause de l'adoption le 14 Juillet 2021du package "Fit to 55" de 12 mesures, qui prévoit de baisser les émissions carbone de l'Europe de 55% d'ici 2030, par rapport à 1990, les besoins en électricité vont augmenter bien plus vite que prévu.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Fit_for_55

Donc les besoins en électricité vont croitre plus vite que notamment les prévisions présentées par RTE en 2022. Elles prévoient qu'il faudra une production entre 580 et 640 TWh en 2035, contre 540 TWH un an avant. Notamment pour alimenter les véhicules électriques, pour les chauffages électriques, qui vont fortement augmenter pour remplacer les chauffages au gaz, mais aussi les industries fortement consommatrices d'énergie, les datacenters etc...

Or, les 6 nouveaux EPR que la France a prévu de construire ne commencera à produire de l'électricité qu'en 2035, si tout va bien. Il faudra donc augmenter auparavant bien plus que prévu la production d'électricité éolienne et solaire. Et alors que les centrales nucléaires actuelles devront passer par des lourds carénages pour augmenter leur durée de vie de 40 à 50 ou 60 ans.

Et c'est bien beau l'éolien et le solaire, mais ce sont des énergies intermittentes, et au cas où elles produisent peu, il faut avoir une autre source de production de base, qui en Allemagne est en ce moment le gaz et le charbon, et en France, le nucléaire.

Et alors que l'on a eu du mal à passer l'hiver dernier, et que l'on atteint péniblement une production totale de 445 TWh en 2022, cela risque d'être très compliqué avec un parc de centrales nucléaires de 40 ans et plus, et seul le réacteur EPR de Flamanville arrivant avant 2035 en production, s'il y arrive finalement (cela devrait quand même car récemment l'ASN a accepté que la centrale démarre avec son couvercle actuel, qui devait être remplacé...).

Voir par exemple l'Usine nouvelle :

Citer
Des besoins en électricité plus massifs que prévu en 2035 en France, anticipe RTE


RTE a présenté le mercredi 7 juin son rapport préparatoire «Comprendre et piloter l’électrification d’ici 2035», prévoyant une forte augmentation de la consommation d’électricité en France. Pour le gestionnaire du réseau électrique français, l'accélération de la transition énergétique et les projets de réindustrialisation expliquent en grande partie ces besoins croissants.


Marion Bouche - 09 juin 2023 \ 05h00

«Pour tenir les engagements de 2035, il faut à la fois doubler les énergies renouvelables, maximiser la production nucléaire, développer la sobriété et l’efficacité énergétiques», résume Perrine Mas, responsable communication chez RTE.

Fin octobre 2021, RTE anticipait dans son scénario médian ‘’Futurs énergétiques 2050’’ une consommation d'électricité en France de 540 TWh en 2035 et de 645 TWh en 2050. Un an et demi plus tard, le gestionnaire du réseau électrique français revoit sa copie et prévoit plutôt une consommation qui pourrait osciller entre 580 et 640 TWh pour 2035, mais maintient son estimation de 645 TWh en 2050. Avec «un gros jalon à passer en 2035.»

Mercredi 7 juin 2023, le gestionnaire a présenté son rapport préparatoire «Comprendre et piloter l’électrification d’ici 2035». RTE y prévoit notamment une croissance de la consommation électrique en France qui devrait dépasser 10 térawattheures (TWh) par an pendant la décennie 2025-2035. Un rythme qui «n'a plus été atteint depuis les années 1980», souligne le groupe.

L’électricité, grande alliée de la transition énergétique et de la réindustrialisation

Une telle augmentation de la consommation en électricité s’explique par les décisions stratégiques de réindustrialiser la France et d’accélérer la transition énergétique. «Les nouvelles ambitions climatiques et de réindustrialisation en France et en Europe impliquent une hausse très nette de la consommation électrique, ce qui correspond aux scénarios les plus élevés décrits dans nos publications de 2021», complète Xavier Piechaczyk, le président du directoire de RTE.

L’électrification massive des usages dans de nombreux secteurs, comme les transports ou l'industrie, explique cette flambée des besoins. Alors que le marché des voitures électriques monte en puissance, la mobilité lourde s'y met aussi, l’aviation se tourne vers des carburants durables qui nécessitent beaucoup d’électricité pour être produits… La décarbonation des transports est une bonne chose, mais ne se fera pas sans un approvisionnement massif et peu coûteux en électricité verte. Les besoins en électricité pour l’industrie vont aussi grossir. «Beaucoup d’industries qui souhaitent remplacer petit à petit leur fioul, pétrole et gaz naturel par des énergies durables, seront en demande d’une électricité décarbonée massive», rappelle Perrine Mas. «Certains secteurs comme le numérique (notamment les datacenters) et la production d'hydrogène feront partie également des gros consommateurs.»

Quel mix énergétique ?

EDF devra donc pouvoir fournir une électricité massive et bon marché dans les années à venir. «Il faut atteindre un minimum de 250 TWh de production renouvelable d'ici à 2035, explique Thomas Veyrenc, directeur exécutif chez RTE, soit plus du double par rapport aux 120 TWh produits par an en France par les éoliennes et panneaux solaires.» «On vise la production de 350TWh d’énergie nucléaire en 2035, grâce à l’optimisation des réacteurs existants et la mise en service de l’EPR de Flamanville», ajoute Perrine Mas.

Du côté du biogaz, le gouvernement français souhaite revoir à la baisse le potentiel de biomasse pour en produire. Comme l’explique Xavier Piechaczyk, «il y a une concurrence des usages entre la production alimentaire, la production d'énergie et l'usage des forêts qui constituent aussi des puits de carbone.» Le secteur du biogaz pourrait être limité en cela, augmentant encore les besoins en électricité.

L’Union européenne accélère la décarbonation du vieux continent

L’Union européenne accélère sa transition énergétique via son objectif ‘’Fit for 55’’. En juillet 2021, la Commission européenne a publié 12 propositions législatives d’actions concrètes pour accélérer la lutte contre le changement climatique, atteindre la neutralité climatique en 2050 et tenir l’objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre de 55% au moins en 2030 par rapport à 1990. « Depuis l'adoption du paquet européen ‘’Fit for 55’’ et l'accélération des projets de relocalisation industrielle, on ne parle plus d'une décarbonation linéaire mais d'une décarbonation ‘’super accélérée’’», explique Xavier Piechaczyk. La guerre en Ukraine a accéléré la prise de conscience de l’Europe sur l’importance de sa souveraineté énergétique.

La décroissance hors-jeu

Consommer moins serait une solution efficace pour décarboner plus rapidement la France. Mais selon l’enquête Ipsos du rapport RTE, bousculer les modes de vie des Français n’est pas une solution envisageable. Malgré une baisse significative de leur consommation depuis la crise énergétique due à la guerre en Ukraine, les Français ne sont pas prêts à changer de mode de vie, «ils ont beaucoup de réticence à envisager une diminution de la taille des logements ou à renoncer à la voiture individuelle », conclut Xavier Piechaczyk.

https://www.usinenouvelle.com/article/des-besoins-en-electricite-plus-massifs-que-prevu-en-2035-en-france-anticipe-rte.N2141117
« Modifié: 10 juin 2023 à 10:57:09 par alain_p »

alain_p

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« Réponse #1207 le: 11 juin 2023 à 12:37:51 »
Quelques compléments, le rapport de prospective RTE, qui a aussi réalisé une enquête d'opinion avec IPSOS, est là :

https://assets.rte-france.com/prod/public/2023-06/2023-06-07-synthese-comprendre-et-piloter-electrification.pdf

Concernant la consommation électrique par usage, il y a un graphique intéressant p10, voir ci-dessous, où on note qu'ils prévoient une forte augmentation de la consommation des datacenters, qui en 2035 consommeraient ~10% de l’électricité consommée, voir graphique ci-dessous.

En ce qui concerne la production, par type de production, on a un graphique p12, où on voit que le nucléaire serait stable (avant mise en production des nouveaux EPR en 2035 en théorie...), et qu'il faudrait une forte augmentation du solaire, de l’éolien terrestre et de l'éolien en mer pas avant 2023 (car il faut déjà avoir les autorisations). Et ce sont des moyens de production intermittents, et pour le solaire, qui produisent moins l'hiver...

Citer
Pour atteindre une production annuelle d’électricité bas-carbone de de l’ordre de 650 TWh par an en 2035 et poursuivre l’augmentation du productible au-delà, les décisions doivent être prises dès aujourd’hui, mais elles produiront leur effet dans le temps de manière différée :

- d’ici 2030, l’accroissement des renouvelables passera essentiellement par l’éolien terrestre et le solaire ;

- entre 2030 et 2035, l’éolien en mer peut prendre le relai de l’augmentation sous réserve que la France parvienne à attribuer massivement des parcs entre aujourd’hui et 2025 ;

- au-delà de 2035, le renouvellement du parc nucléaire par des EPR 2 peut permettre de poursuivre la croissance de la production d’électricité bas-carbone, en supplément des renouvelables et en intégrant la perspective de fermetures de certains réacteurs nucléaires de deuxième génération durant la décennie 2040 (sous l’hypothèse d’une fin d’exploitation des réacteurs de deuxième génération à l’échéance de leur sixième visite décennale), voire avant selon les décisions de l’Autorité de sûreté nucléaire ou en fonction du contexte économique.

La chaine YouTube Osons Causer a aussi produit un graphe qui rend la fin des centrales nucléaires construites dans les années 80 très visuelle, avec ce qu'ils appellent "l'effet falaise". Comme 50 réacteurs ont été construits à peu près en même temps, ils vont fermer à peu près en même temps. Si on les fait durer 50 ans. On n'aura plus que ~30 GW de production sur les 60 GW actuels en 2035. Si on parvient à les faire durer 60 ans (il faut l'accord de l'ASN), ce sera en 2045... Donc il faudra encore plus de réacteurs, simplement pour compenser la fermeture des actuels, dans un contexte de consommation en hausse...

Sources : https://www.humanite.fr/videos/electricite-la-france-au-bord-du-gouffre-787470
« Modifié: 11 juin 2023 à 13:04:57 par alain_p »

haut de france 59140

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Le nucléaire
« Réponse #1208 le: 14 juin 2023 à 10:45:55 »
Bonjour
Lien :

https://www.francebleu.fr/infos/economie-social/2-reacteurs-nucleaires-epr-pour-la-centrale-de-gravelines-en-2035-1644520946

Deux réacteurs nucléaires EPR pour la centrale de Gravelines en 2035
C'était une annonce très attendue dans le secteur de Gravelines. Emmanuel Macron a officialisé la construction de 6 réacteurs nucléaires EPR en France, le ministère de l'Industrie confirme ce jeudi soir que 2 de ces EPR seront implantés à Gravelines.


De nombreux emplois seront créés pour la construction


Des milliers d'emplois

La centrale Nucléaire de Gravelines qui va fêter ses 42 ans en mars, emploie 1.700 salariés mais fait vivre 15.000 personnes selon la mairie de Gravelines. Le chantier des 2 EPR devrait durer "7 à 10 ans pour une mise en service en 2035", il va nécessiter "des milliers de salariés" et des centaines à l'horizon 2035 pour la maintenance.



Joins un autre lien :

https://www.gazettenpdc.fr/article/la-construction-des-deux-epr-va-mobiliser-plus-de-3-000-personnes-pendant-7-ans


Centrale nucléaire de GravelinesLa construction des deux EPR va mobiliser plus de 3 000 personnes pendant 7 ans

Au-delà des visites décennales en cours en vue d’augmenter la durée de vie de ses six réacteurs, la centrale nucléaire de Gravelines a déjà les yeux tournés vers les deux EPR qui doivent y être construits. En jeu, la montée en compétences de ses entreprises partenaires et des jeunes du territoire afin qu’ils puissent se positionner sur un chantier qui va faire travailler jusqu’à 7 500 personnes au plus fort de l’activité.

PAR PASCALINE DUBAN  02 FÉVRIER 2023



A ce lien:

https://www.deltafm.fr/info-locale/region/nord/dunkerquois/gravelines/les-equipes-de-la-centrale-anticipent-larrivee-des-reacteurs-epr/

Publié  le 08 février 2023

Les équipes de la de la centrale anticipent l'arrivée des epr

Lien

https://www.deltafm.fr/info-locale/region/nord/dunkerquois/gravelines/les-contours-du-projet-depr-se-dessinent-a-gravelines/

Les contours du projet d’EPR se dessinent à Gravelines.

Ces réacteurs nouvelle génération devraient voir le jour dans les années qui viennent sur notre territoire, en lien avec les installations déjà existantes à la centrale de Gravelines. Parmi les entreprises collaborant sur le projet, c’est un cabinet d’architectes dunkerquois Santer Vanhoof qui a obtenu le marché. Le cabinet vient de communiquer sur ses réseaux sociaux.

Publié le
Jeudi 25 mai 2023


____________

Autre Lien :

https://totalenergies.com/fr/medias/actualite/communiques-presse/totalenergies-accompagne-letat-edf-projet-epr2-gravelines

TotalEnergies accompagne l’Etat et EDF dans le projet EPR2 à Gravelines en restituant son site de stockages stratégiques

02/06/2023

Actualités

Paris, le 2 juin 2023 – En février 2022, le Gouvernement français a annoncé sa volonté de relancer un programme de développement du nucléaire en France dans le cadre de la transition énergétique qui prévoit notamment la construction de nouveaux réacteurs de type EPR 2. Conformément au souhait de l’Etat de construire ces nouveaux réacteurs sur des sites nucléaires déjà existants, EDF a proposé le site de Gravelines aux pouvoirs publics qui ont retenu cette proposition.

« Modifié: 14 juin 2023 à 17:25:17 par haut de france 59140 »

alain_p

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« Réponse #1209 le: 15 juin 2023 à 22:19:05 »
Doutes ASN sur le prolongement jusqu'à 60 ans de 6 réacteurs :

l'ASN a émis un avis hier demandant à EDF de justifier techniquement de la possibilité de prolonger la vie des réacteurs au delà de la visite décennale de 50 ans, en demandant à EDF de lui donner des éléments techniques sur au moins 6 réacteurs, sur lesquels elle a des doutes. Pour 5 d'entre eux, il concerne les coudes E de tubulures dans le circuit primaire (en jaune ci-dessous, voir illustration), dont elle des doutes sur le vieillissement. Pour le 6eme, Cruas, il y a eu une secousse sismique en 2019 à proximité de degré 5. Elle craint qu'il puisse y avoir une nouvelle secousse sous la centrale.

Les 5 autres réacteurs sont :
Citer
Le réacteur n° 4 de la centrale nucléaire du Tricastin, le réacteur n° 2 de la centrale nucléaire de Saint-Laurent-des-Eaux, le réacteur n° 4 de la centrale nucléaire de Dampierre, le réacteur n° 3 de la centrale nucléaire du Blayais et le réacteur n° 2 de la centrale nucléaire de Paluel.

Donc le prolongement de tous les réacteurs au delà de 50 ans n'est pas acquis, et si ils devaient être arrêtés, il faudrait construire encore plus de nouveaux réacteurs pour faire face à leur arrêt, et à l'augmentation prévue de la consommation électrique.

Elle avertit également que la large standardisation des réacteurs nucléaires peut conduire à ce qu'un défaut soit commun à un grand nombre de centrales, et à leur arrêt simultané, comme ce qui s'est passé avec la découverte de la corrosion sous contrainte.

Citer
La large standardisation du parc électronucléaire français, particulière au réseau électrique français, présente le risque qu’un défaut générique grave conduise à la suspension simultanée du fonctionnement de plusieurs réacteurs, comme cela a pu être le cas récemment lors de la découverte de fissures de corrosion sous contrainte sur des tuyauteries auxiliaires du circuit primaire de plusieurs réacteurs. L’ASN considère nécessaire que ce type d’événement soit pris en compte dans lavérification du respect des critères de sécurité d’approvisionnement en électricité
https://www.asn.fr/l-asn-informe/actualites/perspectives-de-poursuite-du-fonctionnement-des-reacteurs-nucleaires-d-edf-jusqu-a-leurs-60-ans

https://www.usinenouvelle.com/article/l-asn-cible-des-priorites-pour-prolonger-le-parc-nucleaire.N2143057

alain_p

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« Réponse #1210 le: 06 juillet 2023 à 20:09:20 »
Aujourd'hui, jour ensoleillé en plein été, à 17h, les centrales à charbon font encore 18.5% de la production en Allemagne, le gaz 8%.

https://app.electricitymaps.com/zone/DE

Jojo78

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« Réponse #1211 le: 08 juillet 2023 à 12:59:45 »
A noter qu'il y a un nouvel arrêt non prévu d'un EPR en Chine.
Sur 3 réacteurs de ce type dans le monde on ne peut pas dire que ce soit une réussite!!
D'ailleurs il semble que la construction au UK ne soit pas une partie de plaisir malgré les précédentes expériences...