A mon tour de mettre les pieds dans le plat
Tout d'abord, je suis d'accord sur le fait que les énergies renouvelables, c'est bien, mais pas encore assez performant pour être utilisable (et je n'ai pas parlé de rentabilité) tout le temps, car intermittent.
De même, les charges de véhicules électriques n'en sont qu'à leur balbutiement, que ce soit au niveau de la vitesse de charge, ou de la durée d'utilisation sur route (qui va conditionner la taille de la batterie, et donc la vitesse de charge)
Les points noirs sont évidemment les isolations des maisons non pas anciennes, mais des années 70-80. Avant, elles n'étaient pas forcèment moins bien isolées, mais surtout petites, et donc non pratiques (plus gros murs, et donc petites pièces, pour une emprise au sol de maison identique).
Le marché est juteux, attractif, mais surtout excessivement cher pour un particulier.
Toutes les mesures envisagées ne feront qu'augmenter les prix des prestations des entreprises RGE, car les compensations seront payées par l'Etat.
J'avais également fait le calcul pour mon ancienne maison (qui est un gouffre thermique) pour refaire correctement l'isolation comme demandé.
Et matériellement, sans refaire la maison de la base, je n'aurai même pas gagné 25% sur le DPE, donc inutile.
Oui, je suis d'accord, le nucléaire rejette des déchets sur le long terme. Mais à court terme, contre le réchauffement climatique, il est encore la meilleure option. Et pour faire taire les rageux sur le prix du démantèlement, le doublement du prix du démantèlement total des centrales actuelles ne ferait augmenter le prix du MWh (oui oui, je parle du MWh et pas du kWh) de 0,5 Euros.
Concernant les pompes à chaleur, il ne faut pas oublier que pour les air-air, il faut un climat tempéré (avec une température moyenne de 7°) pour que ça soit efficace au niveau calorique. En dessous, l'apport demandé est excessif.
Un autre point non négligeable est le coût pour un particulier ou pour la société (je parle au niveau financier) pour effectuer toutes les meilleures solutions envisagées. Et là, par rapport à ce qui existe, c'est tout simplement impossible à mettre en oeuvre.
Dans les solutions d'avenir à envisager et les développements actuels, il existe les écoquartiers, qui utilisent toutes les solutions actuelles en matière de réduction de consommation électrique au niveau interéchange : smart grid, micropile à combustible, recyclage des déchets en chauffage urbain, plus d'autres options dont je ne me souviens plus. Il y a également les solutions de stockage, qui n'en sont qu'à leurs débuts. Des technologies qui ne sont pas forcèment matures, loin de là, mais qui sont l'avenir des énergies renouvelables. Cela permet de stocker quand on n'en a pas besoin pour le moment où ça servira.
Toutes les options que tu indiques, Octal, sont déjà utilisées, mais sont lentes à mettre en oeuvre dans l'existant. Et c'est ça le plus compliqué. Pour les nouveaux bâtiments, toutes les innovations sont mises en place pour minimiser la consommation d'énergie extérieure, mais surtout réduire les coûts d'exploitation et de consommation
Et l'autre avantage des radiateurs électriques, c'est leur installation.
Pas obligé de s'y connaître en soudure, ou de détruire les sols pour installer un câble dans une goulotte qui va jusqu'à l'endroit concerné.
Après, le type de radiateur joue aussi. Entre un convecteur et un inertie à fluide ou sec, on n'a pas les mêmes rendements et apports.
Pour les chaudières gaz, les rendements dépassent les 100% pour les chaudières à condensation.
Voilà mon apport au sujet