Ils concluent que le nombre de cas s'explique parce que les malades admis à l'hôpital font l'objet d'un test Covid systématique, et que comme dans la population en général, on trouve plus de cas positifs qu'avant l'apparition du variant omicron. Il faut distinguer, là bas comme ici les malades admis pour une autre raison mais détectés avec Covid, de ceux admis pour Covid.
Hypothèse erronée selon ce rapport : 89% des admissions avec Covid le sont... pour Covid symptomatique.
On note dans ce rapport :
- plus d'hospitalisation que les vagues précédentes dans les tranches d'age jeunes, les moins vaccinées et les moins susceptibles de formes graves
- mois d'hospitalisation que les vagues précédentes dans les tranches d'age âgées, les plus vaccinées et les plus susceptibles de formes graves
Ce qui semble suggérer un variant pas moins sévère intrinsèquement mais, touchant moins les populations âgées, les plus vaccinées, générant moins de formes sévères en proportion, du fait d'une population plus jeune touchée.
Ce qui donne au final une fausse impression de moindre dangerosité.
https://www.nicd.ac.za/wp-content/uploads/2021/12/COVID-19-HOSPITAL-SURVEILLANCE-UPDATE_WEEK-48-2021_rev.pdfCertains épidémiologistes soulèvent également l'hypothèse que, du fait que ce variant a un potentiel de réinfection plus important que les autres variants, et que les réinfections sont moins génératrices de formes graves du fait d'une immunité partielle résiduelle sur la masse des réinfectés, le taux de formes sévères va diminuer mécaniquement, donnant encore une fausse impression statistique de moindre dangerosité (illustration dernière figure).