Il est étonnant ce raisonnement.
Quel est le taux de mortalité pour les enfants ?
Le document du Lancet, signé par tous les chercheurs chinois sur les 80 millions d'habitants de Whuan, a donné les taux de mortalité par tranches d'âge avant l'élaboration d'un vaccin.
Pour les enfants, c'est epsilon.
Ils sont vecteurs de propagation oui, mais ce qui est encore incompris de la population, c'est que tout le monde aura ce virus, sous forme grave ou pas. Alors vouloir imposer de protéger quelqu'un qui n'a pas besoin de protection, me semble être un abus d'autorité.
Si les tranches d'âge à fort risques de cas graves sont vaccinés, cela n'a plus aucune espèce d'intérêt de vacciner à tour de bras.
Le taux de mortalité global, toutes tranches d'âges confondues, c'est environ 3%, si on enlève les tranches d'âges supérieures à 50 ans, ce taux, j'ai pas les chiffres en tête, doit descendre drastiquement.
Voila, on va se retrouver avec un béta-coronavirus qui mute.
Les études in-vitro ont déjà plusieurs mutations d'avance, j'ai lu un papier où on avait in-vitro réinjecter le variant alpha dans un plasma déjà immunisé pour identifier les mutations. A la quatrième réinfection du plasma le virus a une modification du génome et le plasma n'est plus "immunisé".
Cela implique que d'autres vaccins devront être élaborés, si on doit vacciner à chaque variant la totalité de la population, on est pas sorti des ronces.