Auteur Sujet: Coronavirus Covid-19: Suivi de la pandémie  (Lu 1195355 fois)

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Coronavirus Covid-19: Suivi de la pandémie
« Réponse #3612 le: 19 septembre 2020 à 22:52:12 »
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https://presse.inserm.fr/covid-19-evaluation-de-la-performance-de-plusieurs-tests-serologiques-de-detection-danticorps/40606/

Covid-19 : Évaluation de la performance de plusieurs tests sérologiques de détection d’anticorps

COMMUNIQUÉ | 25 AOÛT 2020 - 16H29 | PAR INSERM (SALLE DE PRESSE)
IMMUNOLOGIE, INFLAMMATION, INFECTIOLOGIE ET MICROBIOLOGIE


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 Echantillons sanguins dans la cohorte Constances et tests sérologiques de l’infection au virus SARS-Cov-2. A gauche : des cellules non infectées par le virus SARS-CoV-2, preuve que l’échantillon de sang contenait des anticorps neutralisants capable d’empêcher le virus d’entrer dans les cellules. A droite : de nombreuses cellules ont été détruites, preuve de l’absence d’anticorps neutralisants contre le virus. ©Unité des Virus Émergents (Inserm – Aix Marseille Université – IRD)

Des chercheurs de l’Institut Pasteur, du CNRS, de l’Inserm et d’Université de Paris ont réalisé une étude pilote pour évaluer la fiabilité de plusieurs tests de laboratoire afin de mieux comprendre le profil de réponses en anticorps contre le SARS-CoV-2 et la propagation du virus dans la population. A ce jour, quatre tests de détection d’anticorps anti SARS-CoV-2 ont été développés et évalués ainsi que deux tests de détection d’anticorps neutralisants. Ces tests, dits de laboratoire, sont une première étape pour les études épidémiologiques sur COVID-19. Les résultats de cette étude ont été publiés en ligne sur MedRxiv, le 24 avril 2020, puis dans Science Tanslational Medicine, le 17 août 2020
.

Pour endiguer l’épidémie et mieux comprendre la propagation du virus, il est extrêmement important d’évaluer la prévalence des cas asymptomatiques et symptomatiques d’infection par le SARS-CoV-2 et leur profil de réponses en anticorps.

Actuellement, les tests basés sur la PCR sont largement utilisés en France et dans le monde, pour le diagnostic du COVID-19 et pour la détection et la quantification de l’ARN du SARS-CoV-2. Ces tests virologiques sont essentiels pour identifier et surveiller les individus atteints d’infections actives.

Parallèlement, des tests sérologiques sont également mis en œuvre. Ces tests sont de deux types :

Les tests de détection d’anticorps qui permettent d’évaluer si une personne a développé des anticorps contre des protéines du SARS-CoV-2, et donc, si elle a antérieurement contracté le virus.Les tests de neutralisation qui permettent quant à eux de déterminer si une personne possède des anticorps neutralisants et si elle est donc immunisée contre le virus.

Des tests fiables nécessaires

Des tests fiables sont essentiels. Plusieurs équipes de l’Institut Pasteur, du CNRS, de l’Inserm et d’Université de Paris se sont donc mobilisées pour développer différents tests sérologiques et ont donc réalisé une étude pilote pour évaluer la fiabilité de 4 tests de détection en mesurant les niveaux d’anticorps anti-SARS-CoV-2. Parallèlement, deux tests de détection ont été développés et ont permis une comparaison supplémentaire. Les groupes d’échantillons sanguins proviennent de différentes catégories d’individus. Ces groupes ayant servi à l’évaluation de ces tests étaient répartis de la manière suivante :

des échantillons de 400 individus pré-épidémiques (2017-2019), servant d’échantillons de comparaison afin d’établir la spécificité des tests en s’assurant qu’il n’y a pas ou très peu de « faux positifs » ;des échantillons de 51 patients positifs au COVID-19 avec des formes sévères ou critiques, provenant de l’hôpital Bichat (Paris). Cela permet d’établir la sensibilité des tests, et d’étudier les cinétiques d’apparition des anticorps ;des échantillons de 209 individus présentant des symptômes légers (fièvre ou toux par exemple) prélevés dans le département de l’Oise les 3 et 4 mars 2020 ;des échantillons de 200 donneurs de sang de l’Oise, asymptomatiques et prélevés entre le 20 et le 24 mars 2020.

Résultats de séroprévalence


La séropositivité (présence d’anticorps) a été détectée chez 32% des individus ayant présenté des signes légers compatibles avec COVID-19 dans les 15 jours précédant les prélèvements et chez 3 % des personnes asymptomatiques, ayant donné leur sang.

 Délai d’apparition des anticorps

Les chercheurs ont caractérisé les délais d’apparition des anticorps chez les personnes hospitalisées atteintes de COVID-19. Les anticorps apparaissent dès 5-6 jours après les premiers symptômes et ils possèdent une activité neutralisante dès 7-14 jours.

Ce délai est probablement plus long chez les personnes pauci-symptomatiques (avec peu de symptômes) ou asymptomatiques (aucun symptôme), et les titres (concentration) d’anticorps plus faibles.
 

Description et évaluation des tests

Les équipes de recherche ont conçu quatre tests de laboratoire pour évaluer les niveaux d’anticorps anti-SARS-CoV-2 dans le sérum humain.

Tests ELISA : Les deux tests ELISA sont des tests classiques, utilisant comme antigènes cibles la protéine N entière du SARS-CoV-2 (ELISA N) ou le domaine extracellulaire du spicule du virus (S).

Avantages : ces tests utilisent une technique facilement transposable et qui est utilisée dans des kits commerciaux. Le test ELISA S est un peu plus sensible que l’ELISA N.

Pour ces deux tests, se pose la question de leur utilisation à grande échelle, ou de leur industrialisation. Pour l’instant ce sont des tests maison. Des tests de principe similaire sont déjà commercialisés, et sont en cours d’évaluation par le CNR.
Les performances des tests commerciaux sont évaluées par le CNR en utilisant des sérums qui ont été qualifiés comme négatifs ou positifs en anticorps dirigés contre le SARS-CoV-2 à l’aide d’au moins deux des tests sérologiques développés à l’Institut Pasteur.

Test S-Flow : ce test détecte la protéine du spicule du SARS-Cov-2 dans sa conformation naturelle, à la surface de la cellule. Il est très sensible et spécifique. Les résultats sont similaires à ELISA S, avec une sensibilité supérieure lorsque les taux d’anticorps sont faibles.  Mais le test nécessite un appareillage de lecture particulier (cytomètre de flux), moins répandu que le lecteur de plaques dans les laboratoires d’analyse. Il est donc adapté à des activités de recherche épidémiologique plutôt qu’au diagnostic individuel à grande échelle.

Test LIPS :
ce test dit « d’immunoprécipitation », utilise une technique différente des précédents et détecte les anticorps se fixant sur les protéines N ou S du SARS-Cov-2 ou leurs sous-domaines. Le test permet de caractériser de façon fine les régions des protéines virales cibles de la réponse anticorps. Le test utilise donc différents « antigènes cibles » de détection, et la sensibilité du test varie avec l’antigène détecté. Dans le cadre de cette étude une partie de N et une partie de S (S1) ont été utilisées. Par ailleurs ces tests sont utilisables sans modification chez la plupart des animaux

Les équipes de recherche ont par ailleurs développé deux tests dédiés à la recherche d’anticorps neutralisants dans le sérum des personnes infectées.  Un test qui utilise du virus infectieux SARS-Cov-2, et nécessite un accès en laboratoire P3. Et un test avec un « pseudovirus » qui permet de travailler hors P3.

Le test de neutralisation avec le virus SARS-CoV-2 infectieux est plus fastidieux à mettre en œuvre car il nécessite une manipulation en laboratoire P3. Il utilise une dose fixe de virus qui détruit 100 % des cellules. Après mélange avec différentes dilutions de sérum, on observe si la présence d’anticorps anti-SARS-CoV-2 permet de neutraliser le virus et donc d’inhiber la multiplication virale et par conséquent d’empêcher la destruction des cellules.

Les équipes de recherche ont également mis au point un test de séro-neutralisation, appelé Lenti S, utilisant non pas le virus SARS-CoV-2 mais un pseudovirus non infectieux. Ce test ne nécessite donc pas de confinement en laboratoire de sécurité ce qui en assure une grande facilité de mise en œuvre à large échelle.

A l’inverse des tests de type ELISA qui détectent la présence d’anticorps, un test de séro-neutralisation mesure la capacité des anticorps à bloquer l’entrée du virus dans les cellules. Il permet donc de déterminer si une personne possède des anticorps capables de limiter la multiplication du virus et donc susceptibles de contribuer à la protection contre une nouvelle infection par le SARS-CoV-2. Les équipes de recherche souhaitent adapter ce test pour qu’il puisse être utilisé à très haut débit. D’autres travaux seront nécessaires pour déterminer la quantité d’anticorps neutralisants susceptible de contribuer à la protection, ainsi que leur persistance dans le temps.
 

Corrélation entre les tests


Pour évaluer la fiabilité des tests les uns par rapport aux autres, les équipes de recherche ont comparé les tests en utilisant les trois cohortes.

Chez les patients hospitalisés, un nombre à peu près similaire de cas positifs a été obtenu avec les tests sérologiques visant N ou S alors que la recherche d’anticorps anti-S1 est moins sensible dans cette application diagnostique, l’objectif de ce dernier test étant l’étude d’une corrélation avec la protection.

Avec la cohorte d’individus symptomatiques de l’Oise, le test S Flow, le test ELISA S, la combinaison LIPS N+S1 ont donné des résultats très proches et des taux de détection plus élevés que les autres tests. Chez les donneurs de sang, les cas positifs n’ont été détectés qu’avec les tests S Flow et le test ELISA S.
 

En conclusion :


1. Les équipes de recherche ont comparé les performances de 4 tests d’identification d’anticorps anti SARS-CoV-2. Globalement, ils fonctionnent très bien, avec des différences de sensibilité en fonction des tests et surtout des antigènes visés.

2. En ce qui concerne les tests d’identification d’anticorps neutralisants, le test de séro-neutralisation avec pseudovirus est simple et robuste mais il nécessite un équipement de culture cellulaire et des machines spéciales. Les tests sérologiques permettent d’estimer un taux d’anticorps se liant au virus sans préjuger de leur activité fonctionnelle.

3. Les chercheurs établissent actuellement des corrélations, qui permettront d’estimer, en fonction des taux d’anticorps se fixant sur différentes parties du virus, les échantillons de sang qui ont une activité neutralisante.

4. La présence d’anticorps neutralisants dans le sang est très probablement un signe que la personne est protégée contre une nouvelle infection, de manière d’autant plus importante que leur titre est élevé, mais cela n’a pas été encore formellement démontré.

5. Les tests de sérologie permettent de faire des études épistémologiques de séroprevalence sur des groupes donnés.

6. Le virus a bien circulé au sein du cluster de premiers cas, dans l’Oise : 32% de personnes avec signes cliniques modérés compatibles avec COVID-19 avaient des anticorps.

7. Concernant les tests chez les personnes asymptomatiques, les résultats dépendent des groupes étudiés et de leur localisation. Par exemple, les donneurs de sang asymptomatiques (les personnes ayant présenté des signes récents ne peuvent donner leur sang) dans l’Oise montrent 3 % de cas positifs parmi 200 cas testés
.

« Modifié: 20 septembre 2020 à 09:18:07 par haut de france 59140 »

Steph

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Coronavirus Covid-19: Suivi de la pandémie
« Réponse #3613 le: 20 septembre 2020 à 10:12:06 »
pour payer encore plus de gens a gratter du papier ?
Bah non, de toute façon, il n'y a plus de papier nul part...

Puisqu'ils comptent et publient quasi au jour le jour, les morts du Covid (pour quelle raison?), il est important de faire de même pour toutes les causes de mortalité pour mettre en perspective.

On se rendra alors compte qu'il ne faut plus rouler en voiture, plus fumer, plus manger normalement, plus boire d'alcool, plus consommer de drogue, plus se marier, plus faire d'enfants etc etc etc...

vivien

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Coronavirus Covid-19: Suivi de la pandémie
« Réponse #3614 le: 20 septembre 2020 à 12:47:26 »
Statistiques sur la pandémie de Coronavirus COVID-19, mis à jour toutes les semaines, le samedi.

Sur la forme la carte de l'incidence en France est remplacée du nombre d’hospitalisations en réanimation rapportés pour 100 000 habitants un jour donné.

Sur le fond : La situation continue de se dégrader en France. Pour l'Espagne le nombre de covid détecté au 18 septembre est une estimation, les données sont incomplètes.

Page N°1/10 du PDF : Comparatif du nombre de cas COVID-19 par semaine entre pays rapporté par million d'habitants





Page N°2/10 du PDF : Comparatif du nombre de décès par semaine, rapporté par million d'habitants.





Page N°3/10 du PDF : Carte du nombre d’hospitalisations en réanimation rapportés pour 100 000 habitants.





Page N°4/10 du PDF : Heatmaps - Évolution du taux de positivité en France
(cliquez sur le tableau pour zoomer, le tableau est difficilement lisible sans zoom)




Page N°5/10 du PDF : Urgences hospitalières relatives à l’épidémie de COVID-19.



Page N°6/10 du PDF : Réanimations relatives à l’épidémie de COVID-19.
(Ces graphiques ne sont disponibles que dans le PDF, page N°6)



Page N°7/10 du PDF : Zoom sur la seconde vague en France.
(cliquez sur le tableau pour zoomer, le tableau est difficilement lisible sans zoom)


Page N°8/10 du PDF : Tableau comparatif des pays européens.
(cliquez sur le tableau pour zoomer, le tableau est difficilement lisible sans zoom)


Page N°9/10 du PDF : Tableau comparatif des pays américains + Inde.
(Ces tableaux ne sont disponibles que dans le PDF, page N°9)

Page N°10/10 du PDF : Statistiques sur la mobilité moyenne en voiture, à pied et en transport.
(Ces graphiques ne sont disponibles que dans le PDF, page N°10)

Lien permanent vers la version PDF (mis à jour toutes les semaines, le samedi matin) : statistiques_covid-19.pdf

Lien permanent vers le fichier source :
(fichier LibreOffice Calc, lisible avec Microsoft Excel) :
statistiques_covid-19.ods


alain_p

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« Réponse #3615 le: 20 septembre 2020 à 12:59:51 »
Sur le fond : La situation continue de se dégrader en France.

Mais n'a rien à voir, comme on peut le voir sur tes graphiques avec la situation de Mars/Avril, en tout cas pour les hospitalisations/réas, puisqu'à l'époque on faisait très peu de tests. Et n'a rien du caractère explosif de Mars. D'ailleurs, une suggestion, ce serait bien de partir du 15 Mars, une semaine avant, et pas du 21 Mars, où l'on verrait mieux l'explosion.

Thornhill

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Coronavirus Covid-19: Suivi de la pandémie
« Réponse #3616 le: 20 septembre 2020 à 14:23:20 »
. D'ailleurs, une suggestion, ce serait bien de partir du 15 Mars, une semaine avant, et pas du 21 Mars, où l'on verrait mieux l'explosion.

Les données hospit ne commencent que le 18 il me semble, la semaine du 21 est déjà incomplète.
Après on sait bien que la dynamique épidémique de la vague actuelle est plus faible, bien qu'exponentielle (pas le même Re).
« Modifié: 20 septembre 2020 à 18:47:54 par Thornhill »

Jojo78

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Coronavirus Covid-19: Suivi de la pandémie
« Réponse #3617 le: 20 septembre 2020 à 18:53:09 »
Cà fait quelques temps que je lis régulièrement que les procédures de traitement se sont améliorées avec moins d'entrées en réa pour des durées plus courtes.
Donc je vais finir par le croire  :D
Du coup çà joue sur la courbe des réas.
Avec les masques en plus de mars, qui jouent quand-même aussi, encore heureux que la remontée actuelle puisse être moins dynamique.
D'ailleurs les réas de Marseille semblent avoir un mini plateau (peut-être temporaire...).

alain_p

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Coronavirus Covid-19: Suivi de la pandémie
« Réponse #3618 le: 20 septembre 2020 à 19:03:53 »
Avec le taux R0 connu, ~3, et le fait que peu de la population ont acquis des anticorps, il y a des modèles théoriques qui prédisent la croissance exponentielle de l'épidémie, et qui ont été plus ou moins vérifiés en Mars/Avril. On devrait suivre la même courbe, on ne la suit pas. Quand je compare à la grippe, ou d'autres épidémies, qui ont un comportement similaire, nombre limité de cas, puis tout d'un coup explosion, sans que l'on sache exactement pourquoi, je pense qu'avec le Covid-19, on est dans un cadre similaire, même si pas exactement le même, car c'est la première année, il y a eu le confinement.

Mais vu la progression pendant l'été (l'hiver chez eux) de l'épidémie vers l'hémisphère sud, je pense  que l'on peut raisonnablement l'attendre plus fin automne/hiver. Et les mesures avec les masques, dans les lieux publics, puis les entreprises, et même les rues de pas mal de villes (sans aucune indication scientifique qu'il y ait des cas de cluster là), n'ont pas monté une grande efficacité jusqu'ici à faire diminuer le nombre de cas....

Thornhill

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Coronavirus Covid-19: Suivi de la pandémie
« Réponse #3619 le: 20 septembre 2020 à 19:54:42 »
On devrait suivre la même courbe, on ne la suit pas.

Aucune raison d'avoir le même Re/Rt puisque les comportements/mesures de protection/promiscuité des contacts ne sont pas les mêmes, freinant les transmissions.

Après une stagnation en juin/juillet, la courbe épidémique est repartie en juillet, d'abord chez les 20-29 ans, puis s'est étendue aux autres classes d'ages.
En 2 mois, le taux de positivité moyen national des tests est passé de moins de 1 à 5.5.

Le département des Bouches du Rhone est parti en avance sur les autres, il a maintenant dépassé 30% de ses effectifs maximaux de patients atteints lors de la première vague, en hospitalisation et en réanimations.
D'autres départements commencent à voir aussi les chiffres hospitaliers augmenter : la Gironde, les Alpes Maritimes ont aussi dépassé les 30% de leur maximum de la première vague.

En IDF, il faudra surveiller la Seine Saint Denis qui a maintenant elle aussi des chiffres de positivité élevée dans toutes les classes d'ages et a doublé son nombre de réa en 2 semaines.

A suivre...

Free_me

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Coronavirus Covid-19: Suivi de la pandémie
« Réponse #3620 le: 20 septembre 2020 à 20:11:39 »
Bah non, de toute façon, il n'y a plus de papier nul part...


j'avais lu quelque part que 20 ou 25% des coûts de fonctionnement de l'hopital c'etait de l'administratif et que qu'on avait deja l'un des taux les plus elevé d'europe.
Enfin bon, c'est bien de faire toujours mieux en depensant plus, mais apres y en a qui gueulent car il leur reste que dalle a la fin du mois.

alain_p

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« Réponse #3621 le: 20 septembre 2020 à 20:32:44 »
Après on sait bien que la dynamique épidémique de la vague actuelle est plus faible, bien qu'exponentielle (pas le même Re).

Il faut être très fort pour voir dans la fin des courbes Geodes (France), une exponentielle. Le début, oui...

underground78

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« Réponse #3622 le: 20 septembre 2020 à 20:37:41 »
A partir du moment où Re est supérieur à 1, on est de toute façon sur une exponentielle.

K-L

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« Réponse #3623 le: 20 septembre 2020 à 20:40:13 »
Aucune raison d'avoir le même Re/Rt puisque les comportements/mesures de protection/promiscuité des contacts ne sont pas les mêmes, freinant les transmissions.

Non mais abandonne.

Citation de: alain_p
On devrait suivre la même courbe, on ne la suit pas.
Citer
Et les mesures avec les masques, dans les lieux publics, puis les entreprises, et même les rues de pas mal de villes (sans aucune indication scientifique qu'il y ait des cas de cluster là), n'ont pas monté une grande efficacité jusqu'ici à faire diminuer le nombre de cas....

En une phrase, ça donnerait ça : "les gestes barrières actuels n'ont pas montré une grande efficacité pour enrayer l'épidémie mais je n'explique pas qu'elle ne soit pas aussi virulente que lors de la première vague". ::)