Ton résumé ne correspond pas à la situation que je décris. Cette personne n'était certes peut-être pas prioritaire (l'anecdote date d'aujourd'hui, comme la déclaration de Véran à priori) mais là elle a carrément été refusée par plusieurs laboratoires justement parce qu'elle était symptomatique.
Il va donc falloir que les labos fassent d'un critère de refus un critère de priorité maximale.
Bah oui, il sont eu peur qu'elle soit vraiment malade et qu'elle les contamine, eux et les autres patients qui attendent. Car le problème, c'est que dans un laboratoire d'analyse, il y a plein de gens malades pour d'autres causes, et potentiellement fragiles.
Maintenant, on fait attendre les gens dans la rue, souvent longtemps. Mais ce qui était possible au printemps, chaud, et cet été, le sera difficilement cet hiver dans le froid et l'humidité, alors que ces personnes sont malades.
Tu avais cité l'exemple de ton frère en Allemagne, qui avait eu des symptômes et avait appelé le soir, et quelqu'un était venu faire un prélèvement à sa porte le soir à 11h, pour avoir les résultats le lendemain. Là encore un exemple dont on devrait s'inspirer. La personne reste chez elle et ne peut pas en contaminer d'autres éventuellement. Le résultat est rapide.