Mais au final, pour l'instant, avec les sorties, on n'a aucune reprise nette de l'épidémie, et certainement pas exponentielle :
On a bien compris que ton approche consiste à attendre l'augmentation exponentielle pour réagir. Visiblement, tu n'as pas retenu la leçon de la première vague. Indice : il sera trop tard.
Là on a des chiffres officiels qui indiquent, de manière incontestable, une augmentation continue, depuis trois semaines au moins :
- du taux de positivité des tests (de manière beaucoup plus importante chez les jeunes, peu symptomatiques, peu à risque mais pouvant déborder sur les populations fragiles)
- des entrées en réa
- des nouvelles hospitalisations
et ce, malgré toute une batterie de mesures contraignantes au moins en partie respectées, et une conscience du risque dans la population (au moins les plus fragiles) qui n'existaient pas lors de la première vague et qui ont forcément un effet de frein sur les indicateurs cités.
Ça devrait interpeller les consciences.
Par ailleurs :
- les chiffres indiquent aussi une prédominance des clusters en entreprises (encore en augmentation cette semaine)
- les études scientifiques nous disent que la transmission par aérosol joue une part prépondérante
- on continue à accueillir des personnes qui travaillent sans masque toute la journée dans des bureaux, alors qu'à côté de ça on impose le masque dans les transports et dans un nombre croissant de lieux extérieurs
Il serait donc peut-être temps d'imposer au moins le masque en entreprise