Oui, bien moi, je vais prendre la citation complète :
Q: Germany will start to lift its lockdown gradually from Monday. What happens next?
A: At the moment, we are seeing half-empty ICUs in Germany. This is because we started diagnostics early and on a broad scale, and we stopped the epidemic – that is, we brought the reproduction number [a key measure of the spread of the virus] below 1. Now, what I call the “prevention paradox” has set in. People are claiming we over-reacted, there is political and economic pressure to return to normal. The federal plan is to lift lockdown slightly, but because the German states, or Länder, set their own rules, I fear we’re going to see a lot of creativity in the interpretation of that plan. I worry that the reproduction number will start to climb again, and we will have a second wave.
Je te laisse traduire. Les allemands voient la moitié des lits de réanimation vides (ICU : Intensive Care Units, unités de soins intensifs). Et beaucoup ne comprennent pas que le confinement dans ces conditions soit maintenu, puisqu'il a été dit que c'était pour éviter l'engorgement des hôpitaux. En France , on n'en est pas encore là, nos lits de réanimation, on en avait 3 fois moins qu'en Alllemagne, ont bien été engorgés.
Et pourquoi en Allemagne n'ont-ils pas été engorgés ? Parce qu'ils ont commencé à tester très tôt sur une large échelle, et que cela leur a permis de stopper l'épidémie. Ils ont 15000 décès de moins que nous pour une population plus importante de 15 millions.
En Allemagne, ils disent que le gouvernement a surréagi. Il y a une pression politique et économique pour retourner à la normale.