Oui, je rappelle aussi que la consigne nationale, c'est de n'utiliser l'HCQ que des malades en état grave, en soins intensifs la plupart du temps, donc fragiles.
Ce que fait Didier Raoult, c'est de l'administrer dès qu'ils ont été testés positifs, avant qu'ils aient des symptômes graves. Et c'est ce que fait aussi le test clinique mené par le CHU d'Angers. Évidemment, si vous administrez le traitement sur des malades très atteints, en soins intensifs, déjà avec des maladies cardiaques et le coronavirus qui attaque le coeur, avec d'autres traitements administrés à côté, le risque est plus important.
L'intérêt d'administrer tôt, si le traitement se confirme efficace, c'est justement d'éviter d'en arriver à des formes graves, qui nécessitent un passage en soins intensifs, avec un mélange d'autres traitements. C'est cela qu'il sera intéressant de confirmer ou d’infirmer (car évidemment, sur des patients peu atteints, il y a plus de chances en général, vu que 85% des cas sont bénins qu'il y ait une guérison sans trop de problèmes).