Juste pour clarifier mon post et ma position sur le sujet.
Je ne cherche pas à prendre partie pour l'un ou l'autre, ni pour te dissuader ou te convaincre dans ton action.
Tu souhaites conserver l'offre et je peux comprendre, étant moi aussi avec une connexion "light". Le truc est que Bouygues est une grosse entité, comme beaucoup d'autres, qui a parfois tendance à avoir un fonctionnement de dinosaures avec du process de masse et des règles fluctuantes en fonction du vent, tout en ayant comme seul argument "c'est comme ça!", surtout au niveau des interlocuteurs de 1er voire 2nd niveau qui, à cause de directives managériales, font ce qu'on leur dit de faire, pas forcement sans réfléchir mais surtout sans moyen d'action.
Si tu veux pouvoir avoir un impact et te différencier de la masse dans ce genre de cas, il faut montrer que les points sur lesquels tu te bases sont plus solides, plus factuels et plus synonymes de droit. Le côté "ça marche donc ça doit continuer" n'a que peu d'impact, pour ne pas dire aucun s'il n'est pas accompagné d'éléments qui incitent à sortir des clous pour la réponse apportée. Le discours est tout aussi important sur le fond que sur la forme dans ce type de situation.
Les opérateurs ont parfois tendance à faire ce qu'ils veulent (Drahi likes that!) car il n'y a pas grand monde qui s'oppose à eux étant donné le nombre d'emplois qu'ils créent et l'argent qu'ils rapportent à l'état. Et l'Arcep n'est qu'une autorité de pacotille qui ne sert qu'à avoir bonne conscience dans l'histoire et donner de l'importance à des gens qui s'en délectent (oups, une rancœur qui s'exprime?). Du coup, parfois, ils ne se gênent pas pour prendre des libertés avec les règles et les lois en sachant parfaitement que 90/95% des utilisateurs ne diront et feront rien.
Ceux qui arrivent à se faire entendre sont soit dans l'action commune avec les associations de consommateurs, soit dans l'action individuelle avec des arguments qui font dire à l'opérateur "attention, sur ce point on peut se faire allumer devant le juge de proximité". Si tu prends les historiques des condamnations, via une action individuelle, des opérateurs, des vendeurs quel qu'ils soient, des banquiers, la très grande majorité est liée au respect des C.G.V. et C.G.S. ou aux clauses abusives de ces mêmes C.G.
Ils ne contestent pas ton éligibilité à la base et n'ont pas fourni de document stipulant les clauses de résiliation, ni la durée du test, ni même ses conditions. A partir de là, s'ils ne peuvent amener de preuve motivante pour une résiliation technique, ils n'auront pas gain de cause devant un juge de proximité.
@+
spasma