Oui les sites ruraux était pas assez nombreux pour avoir une bonne couverture et il y avait pas de 4G hors 1800 Mhz.
Crozon a été fait dans un double objectif de diminuer les coûts pour faire face à l'arrivée de Free mobile, mais aussi d'augmenter significativement la couverture et la qualité.
A tel point que Orange a du réagir quand ils ont vu la couverture du réseau Crozon avancer (il n'est pas envisageable un instant que Orange ne soit pas N°1, Orange mettra tout les moyens nécessaires pour rester N°1)
Et donc la couverture des zones rurale a bien progressé en quelques années avec Crozon pour Bouygues / SFR et Orange qui a relancé les investissements pour être N°1.
Je pense que cela n'a pas fait plaisir à Free qui pensait rapidement avoir la couverture d'un Bouygues et qui se retrouve face a des concurrents de bien meilleur qualité que prévu et Free est seul pour financer son infrastructure hors des zones denses.
Difficile de savoir ce qu'il se serait passé si l'histoire avait été différente, mais la couverture 4G a progressé bien plus vite que ce qui était prévu par l'Arcep (alors que en 3G les opérateurs étaient en regard sur les obligation de couverture)
Sans Free, il n'y aurait probablement pas eu de Crozon et si il y avait eu Free sans Crozon, Bouygues Telecom aurait probablement été vendu.
Avant le rachat de SFR par Patrick Drahi, la situation était pas super stable dans la direction de SFR. Je n’apprécie pas le management de Patrick Drahi, mais SFR est aujourd’hui un opérateur fort, que ce soit sur le mobile ou le fixe. Je rappelle aussi qu'il y a eu une période noir du câble avec de gros problèmes.
Bouygues Telecom et SFR concluent un accord stratégique pour partager une partie de leurs réseaux d’accès mobiles
Bouygues Telecom et SFR viennent de signer un accord de mutualisation d’une partie de leurs réseaux d’accès mobiles, à la suite des négociations annoncées en juillet 2013.
Cet accord va permettre d'offrir à leurs clients respectifs une meilleure couverture à l’extérieur comme à l’intérieur des bâtiments ainsi qu’une meilleure qualité de service en optimisant le maillage de leur réseau partagé.
Plus précisèment, Bouygues Telecom et SFR vont déployer sur une zone correspondant à 57% de la population (soit l’ensemble du territoire en dehors des 32 plus grosses agglomérations de plus de 200 000 habitants et des zones blanches) un nouveau réseau partagé. Cet accord permettra aux deux opérateurs d’améliorer leur couverture mobile et de réaliser des économies significatives.
L’accord repose sur deux principes :
- d’une part, la création d’une société ad-hoc commune, qui gèrera le patrimoine des sites radio mis en commun ;
- d’autre part, la prestation de service de RAN-sharing que se rendront mutuellement les opérateurs en 2G, 3G et 4G sur le territoire partagé.
Chaque opérateur conservera une capacité d’innovation autonome ainsi qu’une indépendance commerciale et tarifaire totale, et continuera de proposer des services différenciés grâce à la maîtrise de son cœur de réseau et de ses fréquences.
Cet accord de mutualisation, décidé par Bouygues Telecom et SFR d’une partie de leurs réseaux mobiles, s’inscrit dans la lignée des nombreux dispositifs du même type déjà mis en œuvre dans d’autres pays européens.
L’accord de mutualisation entre en vigueur dès sa signature et devrait aboutir à la finalisation du réseau cible fin 2017.
Cet accord repose sur une confiance réciproque entre les deux partenaires ; il doit permettre à Bouygues Telecom et à SFR de relever les défis que représentent l’explosion des nouveaux usages en Internet mobile et l’investissement dans les réseaux à très haut débit.
Source : Communiqué de presse commun SFR et Bouygues Telecom du 31 janvier 2014
La carte de répartition des zones géographique entre Bouygues Telecom et SFR :
"Pièces à conviction" N°58 sur France 3 du Vendredi 6 avril 2007 : Noos-Numericable, voyage au cœur d'une crise
La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a décidé de placer le câblo-opérateur Noos-Numéricâble "sous surveillance" en raison des nombreuses plaintes de ses abonnés, a-t-elle annoncé vendredi dans un communiqué.