Données publiques ne veut pas dire en accès libre.
Elles sont pourtant en accès libre, et régies par une licence qui permet leur réutilisation libre sous quelques conditions ; voir ce qu'a copié-collé leon_m, ou plus précisèment, ce qui est écrit au début de ce PDF envoyé avec les mails d'export :
http://www.anfr.fr/documentation-cartoradio.pdfIl n'est pas normal de se faire de l'argent en pompant le travail de l'état. Certes certains sites ne gagnent rien mais ils ont quand même copier le travail fait par l'ANFR.
Pardon, mais où est le mal à copier les données de l'ANFR ?
Je vais me sentir dans l'obligation de mettre cette vidéo :
Peut-être craindrais-tu que certaines personnes ne s'
approprient le travail de l'ANFR ? Ça tombe bien, la licence des données d'export est explicitement conçue pour éviter ça.
Sinon, je ne vois pas de mal non plus à tirer des bénéfices d'un site web qui réutilise les données collectées par l'ANFR. Si ces sites ont des visiteurs qui leur permettent éventuellement de tirer quelques revenus publicitaires, c'est généralement qu'ils présentent un minimum d'intérêt, de plus-value par rapport à Cartoradio.fr... À commencer, notamment, par l'ergonomie : il est
souvent admis qu'elle peut laisser à désirer par rapport à certains équivalents en ligne, et c'était encore pire avant certaines modifications relativement récentes apportées au site, et ça ce n'est pas moi qui le dit :
L'Agence nationale des fréquences (ANFR), à l'origine de ce site, a mis en ligne ce matin une version considérablement améliorée de sa méga base de données. Jusqu'ici, l'information sur chacune des 160000 antennes plantées dans l'Hexagone existait, mais sous une forme tellement rebutante et avec un affichage sur une zone si réduite, que seuls allaient y fouiller les professionnels ou les initiés. «A part les robots qui téléchargeaient les informations, il n'y avait pas beaucoup de visites» , reconnaît Gilles Brégant, le patron de l'ANFR.Source : Libération.frBref, les auteurs d'au moins certains de ces sites alternatifs de consultation des données ont au moins un mérite : celui de rendre l'information des données publiques plus visible et plus accessible. Ce n'est pas juste « pomper ». Et prenons aussi en compte qu'ils ne disposent pas de la même source de revenus pour payer leurs serveurs.
De plus, je ne vois pas en quoi l'augmentation du délai de mise en ligne des données contraint ces sites : il me semble qu'elles ne sont pas davantage à jour sur Cartoradio.fr, qui est donc tout aussi lésé par cette mesure (enfin de ce que j'ai vu ; si quelqu'un pourrait me démontrer le contraire, ça m'intéresse). Et reste que l'export massif n'est aucunement bridé. Utiliser cet aspect pour justifier le l'augmentation du délai de mise à jour me semble donc pour le moins douteux.
Je terminerais par un petit rappel : l'ANFR remplit une mission de service public. Son truc, c'est un peu (d'abord ?) de servir le citoyen, dans l'intérêt général. Peut-être même en allant au-delà de la considération de son profit personnel...
Il y'a eu le même problème avec la base des données des prix à la pompe. Elle était en libre accès pour le citoyen mais des malins la pompait pour alimenter leurs sites et se faire du fric. L'état a du stopper tout ça et leur faire payer l'accès.
Selon toi, le caractère payant de l'export des données serait donc dû au fait que les personnes derrières le site se soient senties lésées moralement de l'utilisation qui était faîte des données qu'ils mettaient en ligne ?
D'où vient cette explication ? Il me semblait que l'explication officielle se justifiait par les coûts exorbitants de développement et de maintenance du site :
https://www.nextinpact.com/news/81842-prix-carburants-gouv-fr-pompe-au-moins-150-000-par-an.htmhttps://www.nextinpact.com/news/82073-decouvrez-sommes-collectees-par-l-etat-grace-a-prix-carburants-gouv-fr.htmhttp://www.numerama.com/magazine/25392-open-data-les-prix-des-stations-essence-restent-payants-et-chers.html