Xavier part à la pêche aux copains. C'est malin ça, maintenant Arnaud va le siéger pour lui rappeler qu'il a les moyens de s'offrir Martin. Demain Stéphane nous réserve un tweet.
T-Mobile rejettera l'offre d'Iliad (Financial Times)
Par Lefigaro.fr avec Reuters
T-Mobile US compte rejetter peut-être dès mercredi l'offre de 15 milliards de dollars (11,2 milliards d'euros) d'Iliad car celle-ci ne correspond pas à la valorisation donnée à sa filiale américaine par la maison mère Deutsche Telekom, écrit le Financial Times.
"Deutsche Telekom considère l'offre de 33 dollars par action d'Iliad comme étant trop basse au vu des négociations en cours avec Softbank ", écrit le quotidien financier, citant deux personnes proches du dossier. Deux sources proches de Deutsche Telekom ont auparavant déclaré ce mardi à Reuters que l'opérateur télécoms allemand n'était guère séduit par l'offre inattendue d'Iliad, la maison mère de Free.
Iliad a surpris un marché des télécoms en pleine restructuration en montant un financement auprès de BNP Paribas et de HSBC, selon des sources au fait du dossier, pour lancer son offre sur 56,6% de T-Mobile US. Le français vient défier sur son terrain l'opérateur américain Sprint et sa maison mère japonaise Softbank qui cherchent également à mettre la main sur l'opérateur mobile américain moyennant une offre de 40 dollars par action. Pour l'une des personnes contactées par Reuters, l'offre d'Iliad est beaucoup moins alléchante pour l'opérateur allemand que celle du tandem Sprint/Softbank. "Cette offre n'est pas assez sérieuse pour se démarquer de celle de Sprint et Softbank", a-t-elle dit.
Interrogé à ce sujet, Iliad n'a formulé aucun commentaire dans l'immédiat.
Xavier Niel ambitionnait d'exporter le modèle de Free pour faire de T-Mobile un opérateur à faible coût afin de le relancer sur le marché américain. Il vantait les synergies que dégagerait une fusion des deux opérateurs, chiffrées autour de 10 milliards de dollars. Mais l'aspect financier a primé: Free pèse aujourd'hui moitié moins que T-Mobile en Bourse et son offre, bien que soutenue par des établissements bancaires, ne peut se mettre au niveau de celle de Sprint, avec lequel T-Mobile est en pourpalers depuis de longs mois. Le rêve américain de Free a fait long feu... pour l'instant.