Ludovic Bis nous refait l'histoire de ce qu'on sait faire de mieux en France 
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Son histoire est claire mais il n'en tire pas les bonnes conclusions. La seule coupable dans cette affaire est "l'autorité de la concurrence".
Au départ il y avait une volonté de créer un grand groupe pouvant concurrencer les groupes américains par ses propres productions. On avait des acteurs partant et ils avaient les moyens de leurs ambitions. En 2 étapes, l'autorité de la concurrence a complètement saboté le projet, par des exigences idéologiques et/ou des préférences sectorielles complètement incompatibles avec celles, économiques.
La concurrence, par définition, c'est la propension à se développer. On ne peut pas vouloir une chose et son contraire, à savoir empêcher la concurrence au nom de la concurrence, pour soi-disant ne garder que celle qui serait loyale. Comme si les membres de l'autorité de la concurrence avait toute compétence pour le décréter, et en plus a priori

. Des as hors pair de l'économie, des âmes d'entrepreneurs, des Nostradamus de la gentille concurrence ?
Les gens compétents sont les entrepreneurs, pas les régulateurs. Qu'on régule a posteriori devant des faits, parce qu'il y aurait des excès, comme on le voit aux USA, ça se comprend, c'est là que l'état a un rôle à jouer. Mais qu'on le fasse en imaginant des problèmes, des empiètements de chasses-gardées à protéger, et en mettant des barrières équivalentes à dynamiter le projet d'entrepreneurs qui les dépassent sûrement de la tête et des épaules, eh bien on voit le résultat : Netflix et les autres, gagnants. Qui croit encore que les avis de l'autorité de la concurrence participent à l'intérêt général ?
Oui un projet a été flingué, mais l'aspect légal a été respecté, non ? Alors, xp25, toi que tes propos passés m'ont toujours fait t'imaginer le doigt sur la couture vis à vis des institutions, de quoi te plains-tu ?