Le switch simple accepte les transmissions Ethernet à 10 mégabits/seconde, 100 mégabits/seconde et 1000 mégabits/seconde (on dit aussi 1 gigabit/seconde). Il peut mixer les vitesses entre appareils. Le câblage peut être droit ou croisé, le switch s’adapte. Je vous conseille un câblage de qualité catégorie 5e minimum, catégorie 6 si vous avez de grandes longueurs. Pour un usage domestique, la catégorie 5e est suffisant pour le gigabit. Un bout de câble d’une catégorie inférieure ne dégrade pas forcèment l’ensemble du réseau.
Le switch travaille à un niveau bas et ignore royalement si votre réseau est en IPv4 ou IPv6 (la norme en cours de déploiement massif).
Depuis quelques années, les switchs adoptent des puces à faible utilisation d’énergie. La consommation dépend enfin de la longueur du câble et les ports sont mis en veille en cas de non-utilisation. Il y a une communication spécifique entre équipements qui optimise ces veilles.
Les modèles domestiques et professionnels intègrent le contrôle de flux qui améliore grandement les transferts. L’èmetteur d’un flux rapide est prévenu par le switch que le destinataire (qui peut être à l’autre bout du monde ou sur votre réseau local) n’a pas le temps de tout traiter et qu’il doit faire une pause. Ceci évite un effet d’engorgement du réseau local ou de l'accès internet par la multiplication des paquets qui seront perdus/ignorés.
Le modèle professionnel peut différer de la version domestique équivalente sur plusieurs points :
1- Un boitier tout-en-métal qui a l’atout de lester le switch. Il ne se balade pas avec les câbles un peu rigides. C’est l’aspect très pratique qui fait que je ne prends plus de switch en plastique. Il est aussi beaucoup plus solide et moins sensibles "aux ondes" pour le milieu industriel.
éventuellement (c'est parfois également disponible dans les modèles grand public):
2- Le support de la qualité de service 802.1p/DSCP qui n’a qu’encore peu d’importance dans le milieu domestique, mais beaucoup plus dans le monde professionnel pour prioriser les flux vidéo, de visioconférences ou téléphoniques. Il faut toutefois que ces flux soient correctement estampillés par le cœur de réseau ou box opérateur.
3- Une consommation moindre (sûrement une puce gravée plus finement et des composants plus haut de gamme). Vous économiserez une paire d’euros chaque année en électricité. C'est le cas des nouveaux TP-link 2019.
IEEE 802.3i : transmission 10 mégabits
IEEE 802.3u : transmission 100 mégabits
IEEE 802.3ab : transmission 1 gigabit
IEEE 802.3az : optimisation de l'énergie (tous les switchs se revendiquent "vert" mais n'annoncent pas cette norme).
IEEE 802.3x : contrôle de flux (pause)
IEEE 802.1p : qualité de service selon le typage des paquets.