C’est Patrick Drahi, le propriétaire de l’opérateur lui-même, qui a suggéré de réfléchir à une nouvelle dénomination pour SFR. « Pour l’instant ce n’est qu’une idée, une réflexion interne », souligne une source souhaitant rester anonyme. « On explore l ’opportunité et la faisabilité, il n’y a aucun calendrier », renchérit une autre.
Choisir une marque internationale
Cette réflexion s’inscrit, en réalité, dans une problématique internationale. Comme l’évoque le dernier rapport annuel d’Altice , la maison-mère de SFR, publié il y a quelques jours, « le groupe réfléchit aux bénéfices éventuels que pourrait générer l’adoption d’une marque globale, qui positionnerait plus clairement la stratégie globale d’Altice comme un acteur innovant, disrupteur et fournisseur de services de nouvelle génération à ses clients. Cela inclut une harmonisation et un changement de marques dans les pays où le groupe opère. »
Dans cette optique, la marque Altice pourrait être retenue, en France comme ailleurs. « Tout regrouper sous cette même bannière serait un choix logique : c’est un nom facile à retenir et bon pour l’international », relève une source.
Altice est implanté en Israël, au Portugal, aux Etats-Unis, ou encore en République Dominicaine. Pour l’heure, le groupe reste très discret sur ce sujet très sensible, se contentant de renvoyer au rapport annuel ou au récent prospectus d’introduction en Bourse d’Altice USA , qui mentionne aussi cette réflexion.
Mais la question d’une harmonisation de marque se pose, par exemple, au Pays de l’Oncle Sam, où il possède deux câblo-opérateurs sous deux marques différentes : Sudddenlink et Optimum. Ou encore en République Dominicaine, où Altice a racheté un actif d’Orange, qui a conservé cette marque. Altice paye donc aujourd’hui une redevance à Orange pour continuer à l’utiliser.
SOURCE : Les Échos