Si j'ai bien compris ce charabia, la dette a diminué 8,6 milliards d'€, le reste est inepte et incompréhensible

Pas étonnant pour quelqu'un qui a toujours défendu Patrick Drahi et ses jongleries financières, on ne sait pas trop pourquoi. Et qui par contre attaque constamment Xavier Niel, et dit pis que pendre à son égard, on ne sait pas trop pourquoi là non plus.

Alors que ce sont deux milliardaires self-made men, et que Xavier Niel a tendance a beaucoup imiter Patrck Drahi ces derniers temps.

Et donc il n'y a pire sourd que celui qui ne veut pas entendre, par exemple que les taux de la dette sont à des niveaux record, 7.125% pour la dette sécurisée, 9.125% pour celle non sécurisée, qu'Altice a donné en échange 45% d'Altice France à ses créanciers, qu'il a apporté lui-même 2.6 milliards d'euros sur les 8.6 milliards dont on parle...

On ne sait toujours pas s'il faut mieux avoir :
 - 100% d'une boîte avec 24 Mds de dettes
 - 55% d'une boîte avec 15 Mds de dettes

Le magazine Challenge croit savoir qu'après cette opération, une période de négociations va s'ouvrir avec les créanciers, avec une date butoir au 31 Décembre 2025. Et que Frédéric Abitbol, administrateur judiciaire bien connu, qui a déjà par exemple géré le dossier du groupe Casino, serait pressenti en cas de procédure de procédure de sauvegarde accélérée. Et que d'autres ventes d'actifs pourraient suivre, comme le reste du réseau Crozon, partagé avec Bouygues, ou SFR lui-même. Informations à mon avis à prendre avec des pincettes car certains détails ou citations sont peu crédibles.

Vente de réseaux, XP fibre, SFR… Après le deal entre Patrick Drahi et ses créanciers, quelles suites pour Altice France ?

L’accord entre Patrick Drahi, à la tête de la maison mère de SFR, et ses créanciers allège la dette XXL et permet de la ramener à 15,5 milliards d’euros. Les scénarios pour l’après-finalisation vont d’une vente d’actifs comme SFR, XP fibre ou des réseaux passifs à une reprise du capital par le milliardaire.

Alix Coutures - 28 février 2025 à 17h51

Conciliation, sauvegarde accélérée…

S’ouvre donc une période de négociations où le milliardaire devra obtenir l’adhésion de plus de deux tiers des créanciers pour passer à l’étape suivante. Une conciliation devrait être lancée en mars afin de garantir la viabilité de l’accord. Elle servira surtout à implémenter l’accord en France. Selon nos informations, Frédéric Abitbol, qui a géré les dossiers de Conforama, Pierre & Vacances et Casino Partouche, et son associée Joanna Rousselet seront nommés administrateurs judiciaires en cas de procédure de sauvegarde accélérée.

La finalisation de l’opération est prévue entre le deuxième et le quatrième trimestre 2025. Avec une date butoir au 31 décembre 2025.

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Vente d’actifs non stratégiques

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Mais l’équation de la dette reste à résoudre. L’objectif est de réduire le ratio d’endettement à quatre fois le résultat d’exploitation. Soit 13 milliards d’euros environ. Pour dégager des revenus, le démantèlement du groupe se poursuit. A commencer par la cession d’actifs non stratégiques tels que les tours du réseau Crozon. Après qu'une partie de l'actif détenu en copropriété avec Bouygues Télécom a déjà été vendu, l'autre morceau est en passe d'être cédé par Altice France.

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Vient ensuite la question de XP Fibre, détenu à 50 % par Altice France. L’entreprise de fibre optique avait été mise en vente l’année dernière avant d’être retirée, faute d’offres suffisantes. « Toute la question est de savoir s’il va remettre l’actif en vente », s’interroge un banquier d’affaires.

Cession de SFR ?

Le dossier relance aussi les spéculations autour d’une vente de SFR, une fois l’opération bouclée fin 2025. La réduction de la dette à 15,5 milliards d’euros rend l’actif bien plus attractif pour de potentiels acquéreurs. L’été dernier, le milliardaire avait assuré que tout son empire était à vendre, y compris SFR. « On se demande s’il est sincère ou pas quand il dit qu’il veut sortir des télécoms », s’interroge un bon connaisseur du dossier.

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Pour les opérateurs télécoms qui s’étripent sur le marché français et pratiquent parmi les prix les plus bas d’Europe, une consolidation serait la bienvenue. Parmi les acheteurs potentiels figurent Bouygues Telecom, Iliad (maison mère de Free) ou un opérateur étranger. Reste à savoir si une telle opération passerait l’épreuve de l’antitrust à Paris et à Bruxelles. De nombreuses voix du secteur misent, optimistes, sur un assouplissement de la position de l’Autorité de la concurrence française. Elles estiment que le modèle de régulation visant à protéger à tout prix le pouvoir d’achat des Français touche à sa fin.

Du côté de Bruxelles, la Commission européenne semble envoyer des signaux positifs en faveur d’une consolidation. Et au Royaume-Uni, la validation de la fusion de Vodafone avec Three donne de l'espoir aux défenseurs de rapprochements dans l'Union européenne. Nul doute que ces questions seront abordées au Mobile World Congress qui s'ouvre à Barcelone ce 2 mars. Mais pour l’heure, ce scénario relève encore de la fiction. Et n’interviendra pas avant au moins 2 026.

https://www.challenges.fr/entreprise/telecoms/vente-de-reseaux-xp-fibre-sfr-apres-le-deal-entre-patrick-drahi-et-ses-creanciers-quelles-suites-pour-altice-france_599717

Je ne sais pas si Challenge a connaissance qu'XPFibre a été mis en fiducie chez Natixis, en garantie d'un prêt de 5.775 milliards d'euros, et ne peut donc pas être vendu par Altice ?

On sait que la fameuse "consolidation" est un serpent de mer du monde Telecom français, et que plus grande monde n'y croit parmi les opérateurs français. Et Challenge fait bien de parler du pouvoir d'achat des français. Il est évident que cette supposée consolidation conduirait à une augmentation des prix des abonnements en France, et certainement à un ralentissement des investissements. Et les autorités de la concurrence, française et européenne, y seraient très réticentes. Orange n'a aucune chance, Bouygues Telecom ou Iliad très peu aussi.

Il peut toujours parler de la fusion acceptée en Grande Bretagne de Vodafone et Three. Pour rappel, Le Royaume Uni n'est plus dans l'union européenne. Et de plus la fusion, acceptée en Novembre dernier, ne sera finalisée qu'au premier semestre 2025, donc on n'en a pas encore vu l'effet sur les prix déjà plus haut outre Manche qu'en France.

Je pense qu'aucun acteur en France ne se lancerait dans une aventure au résultat aussi douteux. Il est beaucoup plus probable qu'un acteur étranger, comme Vodafone justement, ou Deutsch Telekom, puisse racheter SFR, si cela va jusque là...

On connait ton côté donneur de leçons et de mépris des autres, comme le montre ton avatar. On voit que tu comprends très bien ce qui va dans le sens d'Altice, et que tu feins de ne pas comprendre ce qui va dans l'autre sens. Ce qui est l'opposé pour Iliad et Xavier Niel. Là tu comprends très ce qui est négatif pour l'opérateur, et au contraire, tu feins de ne pas comprendre pas ce qui est positif.

En fait, dans l'article de Next Inpact, il n'y a rien de nouveau par rapport à ce que l'on a déjà dit ici. Je vois d'ailleurs qu'ils reprennent le graphique sur les échéances de la dette que j'avais déjà repris ici, venant du CP. Ils citent par ailleurs le Figaro, on a cité plusieurs médias ici, plus ou moins bien informés.

Et donc, puisque parait-il ils sont plus clairs que moi, je vais citer d'autres éléments que tu passes sous silence, et là, j'espère que tu ne vas pas faire celui qui ne comprend pas. Par exemple :

Ce nouvel échelonnement se fait toutefois au prix d'un ajustement des taux d'intérêts, qui devraient s'établir à une nouvelle moyenne de 7,125%.

Pour rappel, le taux d'intérêt moyen de la dette sécurisée était de 5.7% au T3 (voir ci dessous, WACD, Weighted Average Cost of Debt, issus de la présentation d'Altice France). Pour la dette non sécurisée, c'est encore plus élevé, 9.125% (contre 6.6% au T3). Ce qui fait que SFR va encore payer 1.1 milliard d'intérêts dans les années à venir, alors qu'il a déjà payé 10 milliards dans les 10 années passées. Il ne faut pas compter pouvoir tenir la guerre des prix en France avec de tels montants d'intérêts. Et avec en plus le poids des locations de réseau, qui ont doublé en 5 ans, et vont s'élever en 2024 à 1.2 milliards d'euros.

Et aussi :

En échange, les créanciers, répartis en deux groupes en fonction de la nature de la dette concernée (senior ou court terme), se verront transférer 45 % du capital d'Altice. Ils recevront également une compensation financière avec différents paliers de valorisation variable, dont le montant total devrait, selon le Figaro, représenter une enveloppe globale d'environ 2,6 milliards d'euros. Altice mettra pour ce faire à profit les liquidités issues de ses cessions récentes (Altice Medias, datacenters, La Poste Mobile).

Et oui, 8.6 milliards de dette, ce n'est pas cadeau, cela se fait contre 45% du capital d'Altice, donc les créanciers ont une minorité de blocage, pour rappel, Altice proposait 18% initialement. Et donc aussi contre un apport en cash de 2.6 milliards d'euros (dont 700 millions déjà versés pour payer les échéances de dette de Janvier et Février de cette année).

Pour moi, ce sont plutôt les créanciers qui ont gagné le bras de fer avec Altice. Et SFR est toujours dans la tourmente, avec de grosses pertes d'abonnés, et de chiffre d'affaire.

https://www.boursorama.com/actualite-economique/actualites/altice-france-une-large-majorite-des-creanciers-soutient-l-accord-pour-reduire-la-dette-9ae0cdd636422f827632d290aeac7731

"Altice France: une large majorité des créanciers soutient l'accord pour réduire la dette"

Si j'ai bien compris il reste encore 13 Md de dettes.