La Lettre affirme aussi que dans le projet de consortium évoqué, il aurait été prévu une provision de 1 milliard d'euros pour les plans sociaux. Ce qui montre au moins que les trois autres opérateurs identifient des doublons qui seraient à éliminer. Et que donc les syndicats ont raison de craindre ce genre de projet pour l'emploi à SFR.
Un milliard d'euros prévu pour le volet social
Selon les informations de La Lettre, la somme d'un milliard d'euros a été évoquée dans le cadre des discussions autour de la création du consortium en vue du rachat de SFR. Si le projet aboutit, cette enveloppe, dont le montant peut encore évoluer, servira à financer l'éventuel plan social concernant l'entité SFR et ses différents actifs télécoms, en fonction des changements d'actionnaires. Rapporté au montant global du coût d'acquisition estimé de l'opérateur, ce montant peut paraître relativement modeste. Il dépasse toutefois allègrement ceux des précédents plans sociaux réalisés dans le groupe de Patrick Drahi.
En outre, il faut craindre un nombre important de départs contraints. Les infrastructures de réseau en zone dense, une bonne partie des boutiques ou encore les serveurs de localisation de SFR risquent de ne pas intéresser les trois opérateurs concurrents, déjà bien dotés en la matière. De quoi susciter de vives inquiétudes parmi les 8 000 salariés que comptent SFR et ses satellites au sein d'Altice.
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