Auteur Sujet: Patrick Drahi envisagerait de vendre SFR ?  (Lu 183333 fois)

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jeandenis

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Patrick Drahi envisagerait de vendre SFR ?
« Réponse #672 le: 03 septembre 2025 à 16:56:34 »
En résumé : c'est pas gagné  ;D   ;)

patdu11

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Patrick Drahi envisagerait de vendre SFR ?
« Réponse #673 le: 03 septembre 2025 à 17:37:38 »
En résumé : c'est pas gagné  ;D   ;)

c'est sur et certain plus que compliqué  !

Par contre  y a une dette  faudra bien un jour la payer  .......c'est plutôt la que ca coince ???

 le biznesssss  et l'argent   c'est une longue histoire sans fin  :-X

alain_p

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Patrick Drahi envisagerait de vendre SFR ?
« Réponse #674 le: 03 septembre 2025 à 18:11:09 »
Je lisais sur le Monde qu'un État ne rembourse jamais ses dettes, il paie simplement les intérêts. C'est comme Altice. Mais quand ceux-ci augmentent beaucoup, comme ces derniers temps, cela peut devenir compliqué même de payer les intérêts. Surtout quand on est mal noté par les agences de notation, et que les taux augmentent très fort, à plus de 10%...

Jusqu'ici, Altice est arrivé à ré-emprunter pour rembourser ses échéances à venir, mais là il ne peut plus, car il est considéré maintenant comme défaillant.

jeandenis

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Patrick Drahi envisagerait de vendre SFR ?
« Réponse #675 le: 03 septembre 2025 à 21:03:59 »
Ça sent le sapin du coup !?

brupala

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Patrick Drahi envisagerait de vendre SFR ?
« Réponse #676 le: 03 septembre 2025 à 21:04:16 »
Je lisais sur le Monde qu'un État ne rembourse jamais ses dettes, il paie simplement les intérêts. C'est comme Altice. Mais quand ceux-ci augmentent beaucoup, comme ces derniers temps, cela peut devenir compliqué même de payer les intérêts. Surtout quand on est mal noté par les agences de notation, et que les taux augmentent très fort, à plus de 10%...

Jusqu'ici, Altice est arrivé à ré-emprunter pour rembourser ses échéances à venir, mais là il ne peut plus, car il est considéré maintenant comme défaillant.
réemprunter peut-être, mais surtout vendre des actifs à tour de bras et là ça continue ...

jacobaci

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Patrick Drahi envisagerait de vendre SFR ?
« Réponse #677 le: 03 septembre 2025 à 22:05:57 »
L’État français sait lever l’impôt et peut ajuster ses dépenses : la dette publique n’est pas insurmontable.
À l’inverse, SFR ne peut pas augmenter ses abonnements (plutôt tendance à les baisser) et ses dépenses sont déjà réduites au minimum par ses cost killers.

Même le PDG ne sait pas comment ça va finir alors nous....


jerome34

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Patrick Drahi envisagerait de vendre SFR ?
« Réponse #678 le: 03 septembre 2025 à 22:08:45 »
L'Etat n'aura pas le choix que de nationaliser temporairement SFR. Ça pèse trop pour laisser couler cette boite.

alain_p

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Patrick Drahi envisagerait de vendre SFR ?
« Réponse #679 le: 03 septembre 2025 à 22:20:26 »
Patrick Drahi s'enrichit aux dépens des sa boite, qui coule. C'est l'état qui paye, donc les contribuables, et Patrick Drahi garde sa fortune (d'autant qu'il est domicilié fiscalement en Suisse, où il paie peu d'impôts, et bien sur aucun en France, donc inatteignable)... Très moral le modèle...

Denis M

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Patrick Drahi envisagerait de vendre SFR ?
« Réponse #680 le: 03 septembre 2025 à 22:24:34 »
L'Etat n'aura ...
Quel état?

D'ici quelques jours il n'y aura plus de gouvernement, alors le temps d'en refaire un, le sort d'SFR ne sera pas le sujet principal.

jerome34

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Patrick Drahi envisagerait de vendre SFR ?
« Réponse #681 le: 03 septembre 2025 à 22:37:43 »
Patrick Drahi s'enrichit aux dépens des sa boite, qui coule. C'est l'état qui paye, donc les contribuables, et Patrick Drahi garde sa fortune (d'autant qu'il est domicilié fiscalement en Suisse, où il paie peu d'impôts, et bien sur aucun en France, donc inatteignable)... Très moral le modèle...

Oui. Le modele est défaillant. Mais aucun gouvernement ne laissera un opérateur comme SFR couler sans broncher.

C'est SFR dont on parle. Pas YouPrice.

alain_p

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Patrick Drahi envisagerait de vendre SFR ?
« Réponse #682 le: 03 septembre 2025 à 22:51:13 »
Tu te souviens d'Atos, un ex géant de l'informatique et des supercalculateurs en France, très lié à l’État via le nucléaire, héritier du plan calcul de De Gaule dans les années 60, et du rachat de Bull ? Finalement, l’État n'a récupéré que la partie calcul pour les simulations de bombe nucléaire, une petite partie du groupe.

Citer
Nationalisation d’Atos : l’État rachète moins cher que prévu

Finalement, l’État déboursera 410 millions d’euros pour sauver la branche supercalcul des déboires financiers d’Atos. Une goutte d’eau parmi les 5 milliards que les actionnaires cherchent à récupérer.

par Yann Serra, LeMagIT - Publié le: 04 juin 2025

Exactement à la date prévue, mais plus tout à fait au même prix. Comme il s’y était engagé en novembre 2024, l’État va donc nationaliser la division Advanced Computing d’Atos, mais en la rachetant 410 millions d’euros et plus, « 500 à 625 millions d’euros », comme l’avait (à l’époque) annoncé le ministère de l’Économie.

Cette division d’Atos est celle qui développe et commercialise les supercalculateurs (sous-division Calcul Haute Performance & Quantique), ainsi que des services liés à leurs usages (sous-division Business Computing & intelligence artificielle). Selon Atos, cette activité est censée générer un chiffre d’affaires de 800 millions d’euros en 2025.

Officiellement, la différence de prix de rachat entre novembre et maintenant serait due à une réduction du périmètre nationalisé. Initialement, les activités d’Advanced Computing incluaient une filiale Vision AI, basée au Royaume-Uni, et spécialisée dans les solutions d’analyse vidéo. L’État n’a manifestement pas considéré qu’il s’agissait d’une activité sensible à sauver. Et Atos se félicite de continuer à l’exploiter sous sa marque Eviden pour vendre des solutions « de détection de bagages abandonnés, de gestion des foules, ou encore pour l’inspection qualité dans l’industrie », dit le communiqué officiel.

Pour mémoire, l’ambition de l’État est de sauver une entité commerciale, sous contrat avec les centres de recherche publics et l’armée française, des déboires financiers d’Atos. Cet ex-fleuron français de l’informatique se noie en effet sous les dettes depuis 2023, après avoir raté le virage du cloud et n’avoir pas su gérer en 2020 l’écroulement de l’infogérance, son marché historique.

Une goutte d’eau dans le sauvetage d’Atos

Selon les analystes, les supercalculateurs d’Atos, lointains descendants de Bull racheté en 2014, sont les troisièmes plus vendus dans le monde, derrière ceux de HPE et de Lenovo. En France, ce sont eux qui calculent les simulations nucléaires du CEA. Au sein d’Atos, cette activité est principalement incarnée par le site d’Angers où Bull fabriquait déjà ses ordinateurs. 2500 salariés travaillent dans cette division.

Une goutte d’eau par rapport au reste du groupe Atos, qui emploie 82 000 personnes, soit près de 33 fois plus, pour un CA de 10 milliards d’euros, soit seulement 12,5 fois celui de la division supercalcul. Lorsque l’État a décidé de nationaliser celle-ci, fin 2024, le groupe Atos affichait 5 milliards de dettes, soit la moitié de ce qu’il facturait.

Sous la menace d’un démantèlement depuis 2023, Atos a traversé des mois agités. Entre, d’un côté des offres de rachat par appartements à prix cassés – notamment de la part des hommes d’affaires Daniel Kretinsky et David Layani – et, de l’autre, des créanciers vent debout contre la perspective de ne jamais être remboursés. Ce sont finalement ces derniers qui, en transformant leurs créances en action, ont pris le contrôle du groupe.

Pour autant, l’avenir d’Atos est toujours incertain. Selon le journal L’Humanité, les syndicats redoutent que les nouveaux actionnaires poursuivent la stratégie de revente à la découpe. La différence serait qu’ils s’assurent cette fois-ci de récupérer eux-mêmes les fruits de cette liquidation.
....

https://www.lemagit.fr/actualites/366625302/Nationalisation-dAtos-lEtat-rachete-moins-cher-que-prevu

Comme tu sais, l’État n'a plus trop les moyens, donc ne récupérera éventuellement que ce qu'il estimera stratégique, comme les liaisons fibre à longue distance en France. Et c'est tout. La partie grand public n'est pas stratégique.

jerome34

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Patrick Drahi envisagerait de vendre SFR ?
« Réponse #683 le: 03 septembre 2025 à 23:38:50 »
La partie grand public est moins stratégique mais est très importante. Un réseau comme celui de SFR ne peut être maintenu et viable économiquement que si il est rempli. Tu enlève le grand public, un opérateur aussi grand comme SFR n’a plus de raison d’être.

Le grand public, c’est aussi ceux qui votent et pour qui l’Etat se doit d’être présent. Va dire aux 25 millions de clients de SFR que cet opérateur s’éteint du jour au lendemain.  :)

Dans l’état actuel des choses , un opérateur comme SFR c’est entre 15 et 20 Milliards. Un prise de participation majoritaire à 51% de l’Etat , c’est entre 5 et 10 milliards à trouver.

Sur le budget de l’Etat , c’est presque rien. Surtout si c’est que temporaire.