Le malaise persiste chez les salariés de Numericable-SFR

Numericable-SFR peine à sortir des turbulences. Descente de l’Autorité de la concurrence au siège du groupe en avril, plaintes des prestataires de services se jugeant maltraités, hémorragie d’abonnés mobiles, procédure d’une association de consommateurs… les avanies se multiplient. A cette longue liste s’ajoute le malaise des salariés. Le personnel était appelé à débrayer, mardi 19 mai, par plusieurs organisations syndicales dont la CFDT, l’UNSA et la CGT.

Effective depuis novembre 2014, la cession par Vivendi de SFR à Numericable, propriété de Patrick Drahi, a déstabilisé nombre de salariés. « La nouvelle direction est plus rigide, moins flexible que celle d’avant. Ils nous ont fait comprendre que c’était eux qui décidaient », explique Damien Bornerand, délégué CGT. Preuve de ce changement de culture : la majeure partie du top management du nouveau groupe est issue des rangs de Numericable, quand la plupart des anciens de SFR sont partis.

La nouvelle équipe, surnommée dans les couloirs du groupe les « men in black », a tout remis à plat. Certains projets sont arrêtés, d’autres poursuivis, des activités ont été réintégrées après l’arrêt de contrats avec des prestataires. « Résultat, certains sont surchargés, d’autres, au contraire, n’ont pas grand-chose à faire », explique M. Bornerand, ce qui se traduit, selon lui, par une ambiance générale de travail plus difficile.

Source : Le Monde Economie le 19 mai 2015 par Sarah Belouezzane et Anne Eveno

ainsi qu'un supplèment de participation et d'intéressement de respectivement 2.000 euros et 1.000 euros par salarié.

Ils doivent se tripoter les syndicats avec de telles demandes... Tu m'étonnes qu'ils tirent la gueule s'ils touchaient déjà des primes d'intéressement alors que leur boîte d'origine voguait comme un bâteau ivre...

On comprend mieux pourquoi SFR est dans un tel état -> les syndicats.

C'était à prévoir ...

Il faut voir si "limite" est permanent ou pas : Numericable n'a pas l'air de mal se porter en tant qu'entreprise.

Ils doivent se tripoter les syndicats avec de telles demandes... Tu m'étonnes qu'ils tirent la gueule s'ils touchaient déjà des primes d'intéressement alors que leur boîte d'origine voguait comme un bâteau ivre...

Ou peut être qu'ils ont juste oublié que la prime de partage des profits (dite "prime Sarkozy"), versée sous la forme d'un supplèment d'intéressement dans certaines entreprises, a été supprimée par le gouvernement Hollande cette année...
Pour le coup, c'est pas la faute à Patrick

Oui ça me semble plus plausible
Mais c'est pas un peu contradictoire de déplorer une baisse de la participation/intéressement alors même qu'ils varient en fonction du résultat?
En l'occurrence, en 2014, le résultat de SFR a diminué, donc la participation et l'intéressement diminuent, c'est mécanique.
En plus, Altice n'était pas aux manettes en 2014 (en tous cas pas sur la majeure partie de l'année), donc c'est un peu injustifié de lui reprocher ça.

Par contre, pour ce qui est du management, je ne bosse pas chez SFR mais je suppose que l'ambiance au travail doit être particulièrement pénible en ce moment.
Pas forcèment pour le gars "non-cadre" qui bosse au service logistique ou client (et encore ça reste à vérifier) mais plutôt pour les cadres qui se retrouvent mis indirectement à la porte faute d'avoir des missions ou suite à des pressions/intimidations.
Ceci dit, si la légende dit vrai sur SFR, ces mêmes cadres avaient peut être trop l'habitude d'avoir des journées composées essentiellement de réunions stériles propices à des parties de Ruzzle ou Candy Crush, des déjeuners à rallonge entre copines ou des déplacements coûteux et pas tous indispensables.
Mais ce ne sont que des suppositions hein