En fait, Altice USA est à 2.99$ en baisse de 1.64% actuellement. Ce n'est rien pour Altice USA qui est habituée à des variations en plus ou en moins de 8 à 10%, et même plus.

Le Figaro (site web)
Reste à savoir si Drahi avait la moindre connaissance, où non, des agissements de son frère d’armes de plus de 30 ans.

Les surprises ne sont sans doute pas loin d’être terminées. D’après le Jornal de Notícias du 26 juillet, Hernâni Antunes, l’homme soupçonné d’avoir orchestré les détournements avec Armando Pereira, avait été averti une semaine avant l’« opération Picoas » que la justice s’apprêtait à lancer de multiples perquisitions. Cela a donné le temps au gendre d’Armando Pereira Yossi Benchetrit, responsable jusqu’à sa suspension des achats chez Altice USA, et à l’ancien responsable des États-unis, Hakim Boubazine, de partir.

Cela a surtout donné le temps à l’un des proches d’Armando Pereira, Álvaro Gil Loureiro, de se précipiter dans la zone franche de Madère et au Luxembourg, où sont logées les principales sociétés en cause, pour cacher des documents compromettants. Devant les juges, Álvaro Gil Loureiro a fini par craquer : il a révélé les lieux où il avait caché les documents. La police a saisi, selon le Jornal de Notícias, plus d’une centaine de fichiers et de codes d’accès, lesquels permettant de se connecter à un ordinateur virtuel.
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Armando Pereira a été informé des perquisitions une semaine avant

L'alerte avant le début de l'opération a permis de détruire et de dissimuler des documents liés aux stratagèmes prétendument illicites d'Armando Pereira et Hernâni Vaz Antunes. Le co-fondateur d'Altice Portugal a également révélé que TVI/CNN lui avait demandé un commentaire sur les perquisitions qui n'auraient lieu que le lendemain.

    • GSR- 21.07.2023, 11:17

Le co-fondateur d'Altice Portugal Armando Pereira et son bras droit, Hernâni Vaz Antunes, principaux suspects de l'opération Picoas, impliquant un détournement présumé de 250 millions d'euros de la multinationale, ont été prévenus des perquisitions judiciaires une semaine avant leur survenue, avance Nascer do Sol.

Le procureur Rosário Teixeira et l'inspecteur des impôts de Braga Paulo Silva, les chefs de l'équipe d'enquête, qui étaient également présents lors de l'interrogatoire, ont conclu que, dès le vendredi précédant les perquisitions, le 7 juillet, et le début de la détention des quatre suspects, les personnes impliquées se sont consacrées à la destruction de la documentation liée aux stratagèmes prétendument illicites, tandis que d'autres preuves ont été placées dans des endroits avec lesquels aucune d'entre elles n'était liée.

Le week-end précédant le début de l'opération, Hernâni Vaz Antunes, s'est dirigé vers l'Algarve, tandis qu'Álvaro Gil Loureiro, comptable et cerveau présumé de nombreuses manœuvres menées pour placer les gains présumés illicites de Hernâni Vaz Antunes et Armando Pereira dans l'impôt refuges , s'est rendu au Luxembourg.
Mais comme rien ne s'est passé dans les jours suivants, Hernâni Vaz Antunes et Álvaro Gil Loureiro sont retournés à Braga.

Deuxième avertissement avant les recherches

En plus de cet avis pour les perquisitions une semaine avant qu'elles n'aient lieu, il y a un deuxième moment où Armando Pereira est alerté de l'opération des autorités.

Selon Nascer do SOL, lors d'un interrogatoire mené par le juge Carlos Alexandre, le mercredi 21 juillet, Armando Pereira lui-même a révélé que, le 12 juillet, veille des perquisitions effectuées dans son hôtel particulier de Guilhofrei (Vieira do Minho) ) et sa détention préventive, a été contacté par TVI/CNN Portugal avec une demande de commentaires sur ce qui allait se passer.

En ce sens, souligne SOL, le secret de la justice a été violé, les circonstances étant inconnues. Une source proche du procès, dans des déclarations au journal, estime que cette situation est source de malaise au sein de l'équipe d'enquête.

Comme Armando Pereira, Hernâni Vaz Antunes et Álvaro Gil Loureiro sont également détenus. Les enquêteurs auront également réussi à récupérer une grande partie de la documentation qui était cachée avant les perquisitions.