En France, les abonnements peuvent difficilement augmenter, à cause de la concurrence à quatre. Celui qui augmente ses prix perd des abonnés, et donc du chiffre d'affaire.
En fait, il est bien connu que Patrick Drahi a pris exemple sur les géants du câble aux Etats-Unis, dont John Malone (Charters), qui s'est enrichi comme cela, en empruntant, coupant des les couts pour augmenter les marges et payer la charge de la dette, et finalement cela lui a bien réussi (fortune estimée à 10 milliards de dollars). Mais aux Etats-Unis, la concurrence est faible, les opérateurs sont pratiquement seuls sur leur zone géographique (ou à deux ou trois max), et ont pu imposer des prix élevés (plus de 100 $ d'ARPU), permettant de rembourser la dette (mais avec le cord cutting, les américains résiliant leurs abos TV câble pour le streaming, cela devient aussi plus compliqué, ce que voit aussi Altice USA).
Altice a essayé en France d'augmenter ses prix après le rachat, en 2015, en faisant du premium. Il a perdu des abonnés (environ 1 million) et a du baisser ses prix (après, il a essayé de les remonter avec les augmentation imposées de 3€ que l'on a connues, mais qui ont été aussi un échec, et ont donné une mauvaise réputation à SFR).
Le modèle américain ne marche pas en France, car la concurrence a été encouragée, et que l'on a une autorité forte, l'ARCEP, qui y veille. Ce que n'ont pas les américains, qui s'en plaignent amèrement. En France, on a parmi les prix les plus bas de l'Internet et du mobile d'Europe.