Auteur Sujet: Numericable tente de racheter SFR  (Lu 69079 fois)

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Dunli

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Numericable tente de racheter SFR
« Réponse #108 le: 26 février 2014 à 15:49:11 »
J'aurais du acheter de l'action SFR le mois dernier  ::)

Donc dans 2 ans, on aura 3 acteurs dans les telecoms : Orange et ensuite 2 mariages entre SFR/BT/Free/NC
Les paris sont ouverts pour déterminer qui se marie avec qui  :P

eruditus

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Numericable tente de racheter SFR
« Réponse #109 le: 26 février 2014 à 15:49:45 »
Si ces offres existent et ne sont pas le doux rêve d'une journaliste en panne de sensationnel, ce sont des offres pour faire chier et/ou être en position de récolter quelques informations.

De toute façon, l'autorité de la concurrence dira non à toute opération faisant que l'on repasse de 4 opérateurs à 3 opérateurs.

Skender

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Numericable tente de racheter SFR
« Réponse #110 le: 26 février 2014 à 20:25:14 »
Bon ben finalement ça va finir en gang bang cette histoire: tout le monde veut s'y mettre!
Numéricâble, Bouygues, Free.... Il manque plus que Orange!

Polynesia

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Numericable tente de racheter SFR
« Réponse #111 le: 26 février 2014 à 21:16:47 »
tout çà pour faire augmenter le prix et s'embêter les uns et les autres...

vivien

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Numericable tente de racheter SFR
« Réponse #112 le: 03 mars 2014 à 09:03:28 »
Bouygues déroule le tapis rouge à SFR
Martin Bouygues rencontre François Hollande pour le convaincre


Le groupe de BTP devrait présenter une offre de rachat de l’opérateur mobile d’ici à dix jours. Il fait miroiter des objectifs difficiles à tenir.

Jeudi, François Hollande revient d’un voyage au Nigeria avant de repartir le lendemain en Centrafrique. Entre deux réunions, il reçoit à l’Élysée la visite surprise de Martin Bouygues. Non pas pour parler du pacte de responsabilité, mais de l’effervescence du marché des télécoms. Bouygues est accompagné d’un autre patron, proche du président de la République, François Pinault, qui a organisé la rencontre. Celui qui l’avait sauvé, il y a quinze ans, de l’assaut de Vincent Bolloré sur son groupe familial. Le fondateur de Bouygues Telecom "vend" au président son projet de rachat de SFR, mis en vente par Vivendi.

Selon l’un de ses proches, il s’engage devant François Hollande à garantir l’emploi alors que les inquiétudes sont fortes sur le front social. Il fait aussi passer le message qu’il est désormais réconcilié avec Vincent Bolloré, aujourd’hui premier actionnaire de Vivendi. Une manière délicate d’encourager l’Élysée à convaincre l’homme d’affaires breton de lui vendre le deuxième opérateur mobile français.

S’opposer au mariage de SFR avec Numericable

Cette semaine, Martin Bouygues a aussi rencontré Arnaud Montebourg et Fleur Pellerin. L’enjeu est majeur : depuis une semaine, Vivendi discute d’un mariage de sa filiale SFR avec Numericable, qui vend de l’Internet par le câble. Une cellule d’administrateurs menée par Henri Lachmann et Alexandre de Juniac (PDG d’Air France- KLM), planche sur le sujet.

Si cette opération se réalisait, Bouygues se retrouverait isolé face à son ennemi juré Free et contraint de s’allier à lui. Un scénario inimaginable pour le leader mondial du BTP. Pour le contrer, le groupe travaille ces jours-ci à une offre de rachat de SFR qu’il devrait présenter d’ici à dix jours, selon plusieurs sources. "Nous étudions toutes les options et informerons le marché quand nous aurons une position concrète", confirme un porte-parole.

"Impossible sans casse sociale"

Bouygues déroule le tapis rouge pour convaincre les actionnaires de SFR. Il leur promet avant tout plus d’argent que les 5 milliards d’euros que Numericable fait miroiter. Ensuite, une situation financière plus saine que son concurrent, déjà très endetté, grâce aux moyens colossaux de son empire. Et deux fois plus de synergies de coûts, argument massue pour la Bourse. Le réseau de SFR permettrait d’accueillir les 32 millions d’abonnés mobiles des deux opérateurs, assurant une économie d’un milliard d’euros par an. En contrepartie, Bouygues Telecom pourrait vendre le sien à Free pour ne pas être confronté aux griefs de l’Autorité de la concurrence. Sauf que chez l’opérateur fondé par Xavier Niel on ne voit pas les choses ainsi. "Notre réseau couvre aujourd’hui plus de 60 % de la population et nous n’avons aucun intérêt à en acheter un entier", indique-t-on.

Sur le plan social, la promesse de Bouygues de ne pas licencier ne convainc pas. Combiné à SFR, le nouvel opérateur compterait 20.000 salariés et beaucoup de doublons dans les fonctions commerciales, services clients, réseau et administratives. "C’est impossible de faire ce mariage sans casse sociale", reconnaît même un proche de SFR. Le chemin est étroit pour Bouygues, qui ne désarme pas. Pour séduire les dirigeants de SFR et de Vivendi, il leur promet une direction équilibrée dans laquelle Jean-René Fourtou, déjà promis à la présidence d’un duo SFR-Numericable, disposerait aussi de son siège de figure tutélaire. Beaucoup de promesses qui reçoivent peu d’écho. "Ce schéma est hyper-compliqué, se désespère un proche de Vivendi, on a du mal à y croire."


Source : Le Journal du Dimanche par Matthieu Pechberty, le dimanche 02 mars 2014

Dunli

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Numericable tente de racheter SFR
« Réponse #113 le: 03 mars 2014 à 10:09:04 »
Garantir le rachat d'un concurrent sans casse sociale ???
Il va signer un papier avec des contres parties financières monstrueuses si il ne le fait pas ? (genre 10% du CA d'amende)
Ou alors "Les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent." ?

Skender

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Numericable tente de racheter SFR
« Réponse #114 le: 03 mars 2014 à 10:49:06 »
Martin Bouygues va jouer la carte patriotique de l'opérateur 100% français, contrairement à Patrick Drahi qui n'est pas 100% français et qui a une réputation de "nettoyeur" de masse salariale..... ;)

Pas sûr que ça suffise...
L'alliance avec Numéricâble paraît plus pertinente.

En tous cas SFR doit être ravi: tout le monde se bat pour le manger :p

Amon-Ra

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Numericable tente de racheter SFR
« Réponse #115 le: 03 mars 2014 à 14:30:40 »
[...]Vivendi a fixé comme date butoir le  mercredi 5 mars, 20 heures, pour la remise des offres de rachat de SFR, sa filiale de télécoms.

Il faut battre le fer tant qu'il est chaud. Selon nos sources, Vivendi a fixé comme date butoir le mercredi 5 mars, 20 heures, pour la remise des offres de rachat de SFR, sa filiale de télécoms.
En fait, le câblo-opérateur Numericable et son actionnaire Altice ont déjà déposé il y a quelques jours un projet d'offre. L'appel à candidature lancé par Vivendi vise, cette fois, à faire sortir du bois Bouygues, qui ne cache pas son appétit pour la reprise de son concurrent, mais n'a pas encore formalisé son intérêt. Free, en revanche, reste en embuscade mais ne serait pas disposé à articuler une proposition concrète à ce stade, selon un proche de la procédure.

LE FONDS CVC EN TROUBLE-FÊTE

D'autres pourraient jouer les trouble-fête. Selon nos informations, le fonds d'investissement CVC Capital Partners, propriétaire de Sunrise, deuxième opérateur mobile suisse, étudierait la possibilité d'entrer dans la course. Vivendi espère obtenir une valorisation supérieure à 15 milliards d'euros de sa filiale.

En attendant, la guerre des lobbies bat son plein. Compte tenu de l'enjeu en termes d'emplois, d'investissements, de consolidation pour la filière télécoms, lié à la cession du deuxième opérateur français qui emploie 10 000 personnes, Vivendi doit tenir compte des positions de l'Autorité de la concurrence et du gouvernement.

Tandis que Martin Bouygues mène une campagne active afin de faire valoir son projet de reprise auprès des pouvoirs publics, Patrick Drahi, le patron d'Altice, a prévu de rencontrer cette semaine Arnaud Montebourg, le ministre du redressement productif, et Fleur Pellerin, ministre déléguée à l'économie numérique.

COMITÉ AD HOC

Au sein du conseil de surveillance de Vivendi, un comité ad hoc a été constitué afin d'étudier les candidatures au rachat. Ce comité est présidé par Henri Lachman, l'un des membres du conseil, proche du président Jean-René Fourtou.

Jusque-là, le groupe avait claironné son intention de mettre en Bourse SFR. Mais cette perspective s'éloigne. L'insistance de M. Drahi à mettre la main sur SFR a servi de catalyseur à Vivendi pour tenter de susciter des contre-offres.


Source : Le Monde, le 3/3/2014 par Isabelle Chaperon et Cécile Ducourtieux.


Comment on peut-on être crédible après ça ?

Vivendi/SFR qui jurent qu'ils ne sont pas à vendre avec des communiqués à gogo, et puis finalement comme à chaque fois, les infos des médias éco sont systématiquement vrai avec un beau flagrant délit de mensonge de la part des dirigeants.

pitoyable !

Cochonou

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Numericable tente de racheter SFR
« Réponse #116 le: 04 mars 2014 à 07:50:41 »
Citation de: vivien
Bref pour moi, en cas de fusion, il est évident que c'est SFR qui va rester, vu le nombre de clients fixe + mobile et la notoriété de la marque.
Et en effet, le Figaro du jour le confirme:

Numericable s'engage à faire croître l'activité et l'emploi chez SFR

S'il met la main sur SFR, le câblo-opérateur ne licenciera pas et investira massivement dans la fibre. Il veut faire du futur SFR un grand acteur du câble et un fleuron du CAC 40.

Alors que Numericable peaufine depuis plus de dix-huit mois son offre de rachat de SFR à Vivendi, l'opération devrait être conclue rapidement, prenant Bouy­gues de vitesse. Ce dernier a jusqu'au 5 mars pour déposer une offre alternative, cette date butoir s'applique à tout autre repreneur éventuel. Patrick Drahi, propriétaire d'Altice, la maison mère de Numericable, s'emploie, lui, à rassurer le gouvernement français sur son projet industriel et social de rachat de SFR.

Sur le plan social, Patrick Drahi a affirmé au Figaro qu'il «s'engageait à ne pas licencier, à conserver les 8500 emplois chez SFR et les 2400 emplois chez Numericable, et même recruter des commerciaux pour le marché des entreprises». Une manière de couper court aux insinuations de ceux qui le présente comme un «boucher». Lors des rachats de Numericable, Noos et Completel, il a changé certains managers, mais les emplois de l'ensemble sont passés de 3000 à 4400, en tenant compte des postes créés chez ses prestataires. De même, il se défend de vouloir revendre des actifs de SFR une fois la transaction finalisée, notant au passage que Bouygues a vendu Eurosport, la Saur et Bouygues Offshore.

Pour convaincre Arnaud Montebourg, Patrick Drahi promet de recourir à des industriels français, Alcatel-Lucent, Technicolor ou Sagemcom pour ses investissements en France mais aussi à l'étranger. Car Altice réalise 2 milliards d'euros de chiffre d'affaires en dehors de France, notamment dans les Caraïbes ou au Portugal, soit plus que le 1,3 milliard de chiffre d'affaires de Numericable.

Altice met aussi en avant la simplicité de sa structure. Le holding de Patrick Drahi détient 40% de Numericable. À terme, cette participation pourrait être portée à 75%, sans nécessiter d'OPA. Un schéma simple, loin de la «cascade de holdings» évoquée par un concurrent. Sur le plan industriel, Patrick Drahi, qui a fait ses preuves en redressant le câble moribond en France, défend un projet de croissance pour un éventuel ensemble SFR Numericable. La vision de Patrick Drahi est de faire de SFR (la marque Numericable disparaîtrait) un grand opérateur de câble dans lequel le mobile ne serait plus que marginal, de 25% à 30% de l'activité du nouvel ensemble. Car le câble est un marché à très forte marge (entre 45 et 60%), avec un taux de fidélité des clients bien supérieur à ceux du mobile et un revenu moyen par abonné supérieur à 42 euros. Un métier de croissance qui contraste avec celui du mobile englué dans la chute des prix et des marges.

Une ligne de crédit de 15 milliards d'euros a été sécurisée  ce week-end

Numericable totalise aujourd'hui 10 millions de prises permettant d'offrir de l'Internet très haut débit. Il s'engage à poursuivre ses investissements dans la fibre optique pour couvrir 12 millions de foyers en 2017 et 15 millions d'ici à 2020. L'objectif du patron de Numericable n'est pas spécialement de transférer les 5,2 millions d'abonnés ADSL de SFR sur son réseau câblé mais d'étendre celui-ci afin de convaincre une partie des 21 millions d'abonnés ADSL en France de choisir une technologie qui offre nettement plus de débit. Son but est de recruter 6 millions de clients d'ici trois ou quatre ans et ainsi d'accroître le chiffre d'affaires de 3 milliards d'euros. Pour cela, il lancera pour cela une ambitieuse campagne de recrutement sous la marque SFR. Il mise aussi sur le marché des entreprises dont les besoins en très haut débit sont immenses. Il espère gagner à terme 30% du marché des entreprises qui pèse 6,5 milliards d'euros. Patrick Drahi soutient que le câble, à l'instar de ce qui se passe aux États-Unis et dans le reste de l'Europe, est un marché de croissance.

En outre, le rapprochement SFR-Numericable permet de générer des synergies industrielles conséquentes en permettant notamment d'appuyer le réseau mobile de l'un sur le réseau fibré de l'autre.

Enfin, sur le montage financier, Numericable estime avoir les coudées franches. À ses détracteurs qui soulignent la fragilité d'un ensemble plombé par la dette, Numericable oppose un schéma rassurant. L'offre de départ est simple. Vivendi devrait toucher 11 milliards en numéraire et conserver 32% de la nouvelle entité (un moyen pour participer aux bénéfices attendus). Altice détiendrait lui plus de 50% de l'ensemble SFR-Numericable. L'opération serait financée par une dette apportée par un syndicat bancaire regroupant les principaux noms de la place de Paris et par une augmentation de capital de 3 milliards d'euros de Numericable souscrite à hauteur de 75% par Altice. Un montage ambitieux, mais quasiment bouclé. Patrick Drahi a négocié tout le week-end pour sécuriser une ligne de crédit de 15 milliards d'euros, au taux de 5%. Plus qu'il n'en faut pour racheter SFR. Le solde sera consacré aux investissements en dehors de France.

SFR-Numericable cumulerait 10,5 milliards de dette. Un montant qui représente 3,1 fois l'Ebitda du nouvel ensemble. «Un niveau raisonnable pour une entreprise qui retrouvera le chemin de la croissance», souligne Patrick Drahi.



eruditus

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Numericable tente de racheter SFR
« Réponse #117 le: 04 mars 2014 à 08:37:56 »

...
Comment on peut-on être crédible après ça ?

Vivendi/SFR qui jurent qu'ils ne sont pas à vendre avec des communiqués à gogo, et puis finalement comme à chaque fois, les infos des médias éco sont systématiquement vrai avec un beau flagrant délit de mensonge de la part des dirigeants.

pitoyable !

Il y a un truc que je ne comprends pas dans ta remarque. On sait depuis plus d'1 an que Vivendi veut se désengager de toute activité autre que les medias. Résultat, il y a eu la vente d'activision, de Maroc Telecom, une tentative de vente de GVT qui a échoué. La vente de gré à gré ou la mise sur le marché de SFR n'est que la suite logique de tout cela, et tout le monde le sait.

Il n'y aurait pas la guerre tarifaire actuelle sur le fixe et le mobile, SFR aurait déjà été vendu à un groupe Telecom étranger. Très franchement, il faut avoir de très grosses "corones" pour engager entre 10 et 15 milliards d'euro de cash pour entrer sur le marché français vu l'état dans lequel il est.




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Numericable tente de racheter SFR
« Réponse #118 le: 04 mars 2014 à 09:30:22 »
N'oublions pas que SFR réalise 2.9 Md d'EBITDA.
En reportant une partie des 1.6Md d'investissement annuel,  il y a de quoi réduire sur quelques années la dette levée pour réaliser les LBO.

Après le reste va être difficile à réaliser.
Si NC arrive à garder des prix intéressants sur le câble en raison du financement d'une partie des infrastructures par les collectivités et du quasi monopole qu'il a dessus. Les règles de l'ARCEP impossent la concurrence sur le FTTH.

eruditus

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« Réponse #119 le: 04 mars 2014 à 09:34:12 »

Si NC devient le nouveau propriétaire de SFR, vu le poids que cette entité aura dans le fixe, je pense que l'arcep devra/devrait leur imposer un dégroupage sur leur infrastructure cable.