Il n'a jamais été jugé et encore moins condamné pour des problèmes de pédopornographie, pas plus que pour des problèmes de téléchargement puisque tout cela était la faute du logiciel de Numéricable. Logiciel utilisé pour quoi ? Identifier les internautes après demande faite par une agence mandatée par ... HADOPI
-> pas d'Hadopi pas de problème CQFD
Je me permets de corriger une donnée factuelle dont dépend ce raisonnement : il y avait déjà un système de gestion des réquisitions légales chez les principaux opérateurs français avant la mise en place d'Hadopi (qui est relativement récente, 2010). Absolument rien n'indique qu'une refonte et recréation complète de celui-ci et dont la mise en application technique serait liée à ce dysfonctionnement aurait été opérée à l'occasion du dispositif pédagogique Hadopi. Aussi, il s'agit vraisemblablement d'un paralogisme (les deux propositions finales "le système concerné sert à Hadopi" / "le système concerné a été conçu pour Hadopi" n'ayant aucun lien causal démontrable).
En outre, je fais également la remarque (c'était déjà soulevé implicitement dans mon précédent message) que le processus d'avertissement mené par l'institution Hadopi ne se constitue générale pas d'un raid effectué par des hommes armés venant saisir le matériel électronique de l’intéressé. Cela constitue une hypothèse fortement appuyable selon laquelle les plus fortes implications pratiques du dysfonctionnement logiciel concernant l'opérateur Numericable ne concerneraient pas, de loin, le dispositif pédagogique Hadopi, et donc que le traitement journalistique opéré dans le présent cas relèverait en partie de la focalisation sur un aspect mineur du sujet traité mais étant généralement connu pour générer de l'audience d'une population technophile particulière. Cela me permet de justifier d'avancer la présence d'un biais de traitement de l'information concernée.
Mieux compris ?