- En IPv4, on pouvait assigner un adressage standard RFC1418 aux machines du LAN, puis faire ce qu'on veut en amont, grace au NAT.
RFC 1418 SNMP over OSI?
Dans ce cas le NAT était un avantage puisqu'il n'y a pas besoin de se préoccuper du LAN, mais juste de la passerelle. tout est transparent pour le LAN.
Le NAT a pour avantage de cacher l'adresse publique, et donc de pouvoir la changer plus facilement. C'est une couche d'abstraction supplèmentaire, comme tout
mandataire (= proxy).
Mais en cas de changement d'adresse publique, les connexions en cours seront perdues de toute façon. En TCP, le routeur-NAT pourrait èmettre un reset dès que l'adresse publique change pour prévenir que la connexion est cassée. Sur UDP, il n'y a pas de moyen générique de prévenir d'une rupture de connexion, vu que chaque protocole sur UDP a sa propre signalisation.
- En IPv6, le LAN fait partie d'Internet car les IPv6 sont routées, et le préfixe appartient à l'opérateur, donc difficile de le réutiliser pour autre chose, comme c'est le cas pour les IPv4 non routées.
Pinaillage(*) : les adresses IPv4 privées sont non routées globalement. Elles sont routables, localement. Tu peux définir une topologie complexe avec des adresses privées et de nombreux routeurs, chez toi, pas peu de gens voient un intérêt à complexifier un réseau privé.
(*) pinaillage qui me semble valoir le coup