Pour les fonctions qu'apporte un protocole de couche 2 et parceque on n'est pas obligé de vouloir faire de que de l'IP. On peut aussi vouloir transporter un autre protocole L2 ou L3. Par exemple on peut vouloir faire un point a point ethernet entre deux sites deservis par du DSL.
ATM a probablement été choisi pour le DSL car beaucoup d'opérateurs avait déployés des coeurs de réseau ATM. Et il ne faut pas oublier que c'est un protocole qui a approté des conceptes trés novateurs qui pour la plupart on été repris dans MPLS.
Chez Free par exemple, ils utilisent plusieurs VC pour séparer les réseaux internet de la tele, du telephone, ect.
Je ne vois pas quelle sécurité cela apporte. On pourrait aussi bien discriminer selon les IP.
En supposant qu'on ai besoin d'une telle isolation, il aurait été possible de l'obtenir par d'autres moyens, comme au niveau Ethernet.
Ce que j'ai toujours eu du mal à admettre, c'est qu'on ajoute un entête
- au niveau d'une trame ADSL, qui est minuscule,
générant une surcharge protocolaire relative considérable- au niveau ADSL, qui est vraiment le lien limitant la bande passante.
Compare la surcharge protocolaire d'un entête PPP, PPPoE, Ethernet, VLAN Ethernet (en moyenne, au max, au min), et ATM.
Il me semble que l'avantage essentiel d'ATM est la possibilité de créer un circuit à BP garantie. Pour utiliser ça, il faut un réseau ATM en amont et en aval : dès qu'on fait de l'IP sur ATM, de l'Ethernet sur ATM ou PPP sur ATM on perd cette fonctionnalité, qui n'a de sens que pour un canal dont la BP est prédéterminée.
Dès qu'on a décidé de terminer les circuit ATM sur le "modem" (partie ADSL de la box si elle fait plusieurs choses) et de partir en IP à partir de là (y compris pour la téléphonie qui est un canal à BP fixe), on a mis à la poubelle la seule caractéristique très spécifique d'ATM.
On paye donc pour ATM, sans avoir d'avantage spécifique unique d'ATM.