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Bistro / Le nucléaire
« Dernier message par PeGGaaSuSS le Aujourd'hui à 12:25:37 »Je rechercherais un peu ou en était TMI-1 de son démantèlement, pour pouvoir comparer les deux situations. En réalité ça serait le second cas pour les US, un autre réacteur, arrêté en 2022, doit également redémarrer : la centrale nucléaire de Palisades. Et ce coup ci c'est pas le privé qui pousse mais le gouvernement fédéral américain :
https://www.reuters.com/business/energy/us-regulator-says-michigan-nuclear-plant-needs-work-before-restart-2024-09-18/
Dans l'article de Sfen il y une citation très intéressante :
Or quand on regarde la page Wikipédia sur les SMR, il y a deux design opérationnels aujourd'hui, un chinois et un russe. Autant dire que pour le moment c'est de la poudre de perlimpinpin. Ça reviens à l'excuse - à priori ou à posteriori - de Hollande qui nous dit qu'on attendait l'EPR d'un moment à l'autre, donc autant fermer Fessenheim. Ça ne veut pas dire qu'on ne doit pas pousser au développement et à la mise en service de plusieurs SMR, bien sur qu'il le faut.
Mais cela n’empêche en rien de prolonger ou de redémarrer ce que l'on à a déjà. Le problème que je voit n'est ni technique, ni même financier, il est purement politique ; de volonté politique. Et ça compte énormément en réalité : une partie de nos emmerdes c'est qu'on a arrêté d'y croire - c'est ce qui a permis aux débiles antinucs et derrière aux russes de Gazprom de piloter le débat. L'impact est immense, par exemple en matière de compétences on se retrouve à ne plus maitriser certaines choses, à ne plus former comme il faut, par exemple la soudure de pointe. Pour vraiment "laver nos péchés" on devrait presque reconstruire Superphénix même si ça n'aurait aucun intérêt technique, énergétique ou financier.
https://www.reuters.com/business/energy/us-regulator-says-michigan-nuclear-plant-needs-work-before-restart-2024-09-18/
Dans l'article de Sfen il y une citation très intéressante :
Citer
Interrogé sur le sujet, le maire de Fessenheim, Claude Brender, a répondu que « quitte à faire huit ans d’études et de travaux pour une installation qui fonctionnerait encore 10-15 ans, je préfère qu’on fasse huit ans d’études pour construire des SMR qui fonctionneront 60 ans ».
Or quand on regarde la page Wikipédia sur les SMR, il y a deux design opérationnels aujourd'hui, un chinois et un russe. Autant dire que pour le moment c'est de la poudre de perlimpinpin. Ça reviens à l'excuse - à priori ou à posteriori - de Hollande qui nous dit qu'on attendait l'EPR d'un moment à l'autre, donc autant fermer Fessenheim. Ça ne veut pas dire qu'on ne doit pas pousser au développement et à la mise en service de plusieurs SMR, bien sur qu'il le faut.
Mais cela n’empêche en rien de prolonger ou de redémarrer ce que l'on à a déjà. Le problème que je voit n'est ni technique, ni même financier, il est purement politique ; de volonté politique. Et ça compte énormément en réalité : une partie de nos emmerdes c'est qu'on a arrêté d'y croire - c'est ce qui a permis aux débiles antinucs et derrière aux russes de Gazprom de piloter le débat. L'impact est immense, par exemple en matière de compétences on se retrouve à ne plus maitriser certaines choses, à ne plus former comme il faut, par exemple la soudure de pointe. Pour vraiment "laver nos péchés" on devrait presque reconstruire Superphénix même si ça n'aurait aucun intérêt technique, énergétique ou financier.