Je dirais qu'il y a un principe de rentabilité : raccorder une grande résidence apporte potentiellement plusieurs dizaines de clients d'un coup, et la rentabilisation de l'opération qui va avec.
Après, il y a la facilité technique et juridique du déploiement : ce principe théorique est bouleversé quand le fibrage vertical n'a pas encore été voté par exemple, ou quand l'office HLM gestionnaire traine des pieds, quand des fourreaux sont bouchés et nécessitent des travaux de voirie (autorisations, délais d'intervention), etc. Alors on peut voir des maisons raccordées en aérien, si les appuis sont en état correct et le travail assez facile, avant les immeubles concernés.
Selon ce que je peux constater localement et ce qui a été expliqué par des responsables d'Orange, les dernières voies fibrées d'un lot sont généralement celles qui posent des soucis techniques : souvent cette histoire de fourreaux, des voies très étroites qui ne permettent pas aisèment d'amener une nacelle habituelle, des appuis en trop mauvais état (poteaux à remplacer) ou situés sur des façades privées, etc.
Bref, c'est qui fait toute la complexité du fibrage, avec l'intérêt technique du suivi, mais aussi l'attente et la frustration qui peut aller avec quand on a une mauvaise ligne ADSL.