Pour les histoires de débit en zone dense, il y a quand même les passages qui disent que les résultats moindres de l'opérateur "B" étaient dus à une moindre bande passante (en 3500 MHz, 70 MHz contre 90 MHz à Orange), et donc à l'utilisation du DSS, dont la gestion "dynamique" fait baisser les performances.
L’opérateur A dispose d'une largeur de bande spectrale supérieure sur les fréquences de la bande 3,5 GHz, ce qui en théorie est de nature à lui permettre d’offrir des débits plus élevés. Par ailleurs, l’opérateur B utilise le Dynamic Spectrum Sharing (DSS4) sur une de ses bandes, partageant celle-ci entre 4G et 5G, ce qui peut, occasionner, selon les équipements déployés et les terminaux utilisés, des différences dans la répartition du trafic entre les connexions 5G et la 4G, ainsi que des différences de performance pour la connexion 5G selon que l’agrégation de porteuse en 5G avec la bande en DSS est activée ou pas. En outre, si l’utilisation du DSS permet d’optimiser la capacité disponible au niveau du réseau en fonction de la proportion des terminaux compatibles 5G dans chacune des cellules du réseau, elle ne permet pas d’atteindre une capacité équivalente à celle d’une utilisation exclusivement en 5G de la bande, notamment en raison des interférences intra-bande, comme le confirment des études techniques sur le DSS5. À noter que l’activation du DSS réduit aussi la capacité utilisable sur la connexion 4G lors d’une communication en 5G NSA, pouvant contribuer à diminuer les performances en débit.