Alors, je séparerai les DRM sur les plateformes avec abonnement des DRM sur des œuvres que tu achètes.
Si cela ne pose pas de problème sur les plateformes avec abonnement, c'est une catastrophe sur ce que l'on achète, car comme tu l'as indiqué, cela ne fonctionne qu'un temps.
C'est d'ailleurs ma conclusion : "la solution DRM n'est pas adapté pour une conservation dans la durée."
Oui, mais je vais un peu plus loin : déjà la notion de "propriété intellectuelle" est une perversion de la "propriété", puisque tu n'obtient absolument aucun droit droit de "propriété" sur l'oeuvre "achetée", et même très peu de droits sur le support acheté. Mais soit, on avait trouvé un statu quo vaguement acceptable, avec le droit de copie privée, le droit de citation, le droit de prêt ou revente du support, la tolérance des bibliothèques de prêts et de conservation.
Arrivent les DRM qui sont eux-même une perversion de ce statu quo, puisque d'une part ils interdisent plus ou moins tous les espaces de liberté acquis autour de la consommation de biens culturels, mais rajoutent une autre perversion de la propriété en amoindrissant celle sur l'appareil de lecture pourtant acheté séparément de toute oeuvre.
Alors oui, je suis d'accord que des DRM
raisonnables pourraient être
acceptables pour la
location de biens culturels, le problème étant de les encadrer législativement pour qu'ils le restent (raisonnables et cantonnés à la location), ce qui n'est pas fait, et ne semble pas en voie d'être fait. En attendant tout DRM est nuisible.