Non, ça n'a rien à voir avec ce concept. Les gens ont tendance à l'utiliser pour décrier tout et n'importe quoi (et je les comprends, parce qu'il y en a, des choses à décrier).
La « merdification », c'est un schéma qui suit ce parcours : « on crée de la valeur pour faire venir des utilisateurs ; ensuite, on reprend cette valeur pour appâter les clients pro (annonceurs, vendeurs, etc.) ; une fois que les deux sont bloqués dans l'écosystème, on peut pomper ces deux camps jusqu'à ce que mort s'ensuive ».
Ça n'est pas un concept qui s'applique à tout, et certainement pas au système de droits d'auteur sur YouTube, qui est de facto bien plus permissif que la loi. Le vidéaste britannique Tom Scott a réalisé une excellente vidéo sur le sujet :
(Par contre, oui, je pense qu'on pourrait PEUT-ÊTRE parler de « merdification » au sujet du nombre croissant de publicités sur YouTube, qui est devenu complètement intolérable depuis au moins 2 ans — mais c'est un autre sujet)