Auteur Sujet: Choisy-au-Bac  (Lu 128 fois)

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vida18

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Choisy-au-Bac
« le: 28 avril 2024 à 17:53:57 »
Fibre optique à Choisy-au-Bac. « Quand il manque des prises, les techniciens peuvent débrancher un usager au profit de leur client »

Quand il manque des raccordements à la fibre optique, il arrive aux techniciens de débrancher un autre usager. Exemple à Choisy-au-Bac.



Cette armoire de rue, située au bout de la rue Raymond-Poincaré à Choisy-au-Bac, abrite des raccordements à la fibre optique.
Il était possible, ces derniers temps, de l’ouvrir. Photo : Oise Hebdo

A priori, l’armoire semble fermée. Mais il suffit d’actionner la poignée pour que ce point de mutualisation “fibre optique” s’ouvre sans difficulté. Patrice Forestas, un habitant de la rue Raymond-Poincaré à Choisy-au-Bac, a été privé de fibre optique durant trois semaines. Il se demande s’il n’a pas été victime d’une pratique courante, consistant à débrancher un abonné au profit d’un autre.

«Cela arrive, en effet, confie-t-on au service “fibre optique” de l’Agglomération de la Région de Compiègne. Parfois, il n’y a pas assez de prises. Et les techniciens qui interviennent pour le compte des opérateurs peuvent débrancher quelqu’un pour satisfaire leur client… Peut-être que c’est arrivé à ce monsieur.» L’Agglo explique que lorsque le nombre de prises devient insuffisant, le technicien est censé déposer un ticket d’échec. Mais là, pour parer, cela n’aurait pas été le cas, afin de parer au plus pressé.

« Je préférais l’ADSL à la fibre »

Agent commercial dans la décoration intérieure, Patrice Forestas travaille à domicile et sur les routes de France.

Abonné chez Free depuis onze ans, il n’a plus eu d’accès à internet pendant une vingtaine de jours. Trois semaines pendant lesquelles il a multiplié les coups de fil infructueux auprès du service clientèle de son opérateur. De quoi sincèrement lui faire regretter l’ADSL, qu’il a abandonné voici trois ans, au profit de la fibre. «C’est moins bien mais on n’a pas le choix, indique le Cosacien. C’est plus ou moins imposé.»

L’abonné s’est débrouillé avec le partage de connexion depuis son téléphone, mais ça n’était pas l’idéal pour gérer l’activité professionnelle. «Cela ne fonctionne pas forcément avec tout, et surtout pas en même temps», indique-t-il.



Patrice Forestas se demande s’il n’a pas été victime d’une pratique qui se répandrait entre opérateurs. Photo : Oise Hebdo

Confronté à un problème insoluble

Un technicien, venu de Région parisienne, est intervenu, après dix jours. «Je viens vous installer la fibre», a-t-il dit à Patrice Forestas. «Je lui ai dit que c’est pour réparer la ligne, raconte le commercial. Il m’a assuré qu’il ne partirait pas de chez moi tant qu’il n’aurait pas réparé la ligne. Il a démonté le boîtier dans mon bureau. Tout allait bien. Alors, il est sorti. Et il m’a dit “j’ai l’autorisation de débrancher quelqu’un pour vous brancher”. Je n’ai pas cherché à comprendre. Tant que j’avais internet.» Les mails ont recommencé à défiler. Et quelques minutes après, ça s’est coupé.

Quelqu’un doit revenir dans les 48h. «J’appelle à nouveau Free qui me demande si le “boîtier” devant chez moi est à l’air libre. En effet, c’est le cas. Je prends une photo. Mais je ne comprends pas de quoi on me parle. J’appelle la mairie, qui me dit que c’est l’Agglo qui gère la fibre. L’Agglo me dit d’envoyer un mail à l’entreprise XpFibre, qui gère le réseau fibre pour l’Agglo.»

« Il faut rappeler le numéro client, ce que j’ai déjà fait six fois »

Free rappelle son client par rapport à la photo montrant le boîtier ouvert. «Le boîtier était-il ouvert avant ?», questionne l’opérateur. Le client n’en sait rien. «Dans ce cas, ce n’est pas dû à notre technicien, on peut rien faire… indique l’opérateur. Pour votre ligne, il faut rappeler le 3244.» Ce que Patrice Forestas dit avoir fait six fois à ce moment. «Sachant que l’appel est payant quand on n’a plus internet», rappelle l’abonné.

Un autre technicien revient. Il lui apprend que sa ligne est “écrasée”. Ce qui signifie qu’elle n’existe plus. L’abonné ne trouve aucune aide en boutique.

C’est à ce moment que l’intéressé apprend, par sa voisine ayant connu les mêmes difficultés, qu’il existe une armoire ouverte aux quatre vents à l’autre bout de la rue. «Manifestement, même un particulier peut y avoir accès», indique Patrick Forestas.

Finalement, au bout de trois semaines, il a récupéré Internet. Et l’armoire de rue serait fermée, depuis.


Source : Oise Hebdo

trekker92

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Choisy-au-Bac
« Réponse #1 le: 28 avril 2024 à 20:20:10 »
L’abonné s’est débrouillé avec le partage de connexion depuis son téléphone, mais ça n’était pas l’idéal pour gérer l’activité professionnelle. «Cela ne fonctionne pas forcément avec tout, et surtout pas en même temps», indique-t-il.[/color]

passer d'un choix adsl/fibre à une obligation mobile/cellulaire, j'aurais pété un cable
rien que pour ca j'aurais envoyé un recommandé mensuel à pas mal d'acteurs : mairie, OC, OI, sénateur, préfecture, etc, de quoi mettre un joli coup de billard dans ce petit monde.

le mec est obligé de jouer avec le tethering, moi j'aurais fait valoir "ca passe pas dans ma cave", "mon smartphone ne démarre plus", "j'ai épuisé le quota, trouvez aut'chose qu'un truc cellulaire"

je pige pas pourquoi le plan d'extinction du cuivre n'oblige pas à avoir au moins une connexion fibre (fixe et dédiée) à la place de chaque connexion adsl.
pas d'adsl? alors mieux vaut rien que la 4/5G, trop facile de faire "payer l'absence d'ivnestissement" au pékin en bout de ligne ; et pour les services publics, ils se démerderont.