Si les gens étaient moins accro à leur smartphone à passer leur vie qui s'écoule dans un sablier, à scroller vers le bas pour voir des vidéos de merde matière fécale, le monde se porterait bien mieux.
Ivre, il s'imagine que les nouvelles générations se porteront mieux en se sevrant de leur drogue quotidienne
Car je vois bien la différence il y a 10 ans et maintenant : les gens ne sont plus intéressés par rien (attention disclaimer, il reste des gens motivés et qui en veulent hein, heureusement). Les jeunes ne notent plus rien "oui oui j'ai compris tkt, 5min après ils ont tout oublié", ça sort la calto pour savoir une pauvre atténuation, ils s'en cognent de savoir comment la vidéo arrive sur leur tel, et sortent d'école en mode "oué oué vous aurez 3000 boules par mois", veulent de gros postes, mais sont totalement paumés quand un truc déconne.
il y a motivation et motivation : tu peux être motivé pour quelque chose d'intelligent, qui te passionne, te plait ; mais pour ranger des articles dans les rayons, pour faire du travail manuel, au quotidien pendant des années, j'en connais beaucoup qui se mutileraient pour ne pas avoir à faire cette torture psychologique : regardez le Patron Incognito de LDLC : la nénette qui gère le stock soutient être "en mode robot" la journée après avoir fait ses études d'archi.. comprendre : elle a étudié pour fuir un smic/manuel, elle se reprend dans laggle ce qu'elle a voulu fuir..
Je pense humblement, qu'on oublie de plus en plus les notions de reconnaissance et de fierté (car la rémunération ne fait pas tout). Même en faisant du SAV, moi ça me plait d'avoir rendu un immense service à une mamie à fixer sa téléphonie (alors que c'est rien pour moi, mais quand même). Je pense que tout le monde ici bossant dans le télécom, on est fier de ce qu'on a fait, de ce qu'on fait, chaque jour.
je préfère utiliser mon cerveau et mes compétences que de servir au robot, sorry
Free offre 650 emplois. C'est bien. Admettez qu'il y a des gens qui rèvent d'y aller, peu importe la réputation, ils n'y vont pas le couteau sous la gorge, et je souhaite à ces gens tout le meilleur et de s'accomplir dans leur travail.
ca dépend de quel emploi en premier lieu non?
tout le monde n'est pas fait pour tout type de travail : j'ai rencontré pas mal de gens à paris, la plupart font leur boulot "pour bouffer" et regrettnt leur orientation d'études, ou tout simplement le plafond de verre quand t'es diplomé.
les gens se plaignent d'un paquet de postes sans candidats, mais regardez l'activité derrière : qui aimerait faire ca quelques mois?
j'avais fait une expérience de quelques jours en hotline, plus jamais j'y retournerai..
Par contre, plus de la moitié n'ont pas passé la période d'essai (reconductible bien entendu).
parce qu'être hotliner est un métier aussi chiant que caissier, serveur ou aide-soignant : tu fais toute la journée, sans jamais réfléchir, surtout un métier qui te plait pas.
j'échange souvent avec des GRH, je me souviens de ce gérant d'un supermarché qui m'avait dit : "ici les caissières entrent pour vivre, pour survivre au quotidien. Elles savent qu'elles évolueront pas dans la structure, trop petite ; qu'elles repartiront de la même manière qu'elles sont entrées, sur le papier. Quand on devient caissier, c'est parce qu'on a pas le choix, et la structure ne s'amusera pas à vous faire évoluer parce qu'elle n'en a aucun intéret.."
c'est sur que ca motive les candidats (valable pour tout métier manuel/smic auprès du grand public)
On peut être passionné et avoir quand même au moins une fourchette sur le salaire proposé sur les annonces d'emploi. Ça ferait gagner du temps à tout le monde. Même en temps que passionné, on bosse aussi pour être rémunéré.
Ça me fait penser aux petites annonces de vente avec " prix en mp".
Ivre, il s'imagine qu'une entreprise va parler la première sur le salaire, quand on sait que c'est toujours le premier qui l'ouvre qui a perdu..
« Vous voulez m’embaucher, faites-moi rêver ! »
C'est un patron dans le secteur des énergies marines renouvelables qui raconte, avec une pointe de spleen dans la voix. Voici l'histoire : construire des éoliennes en mer nécessite des compétences spécifiques en matière de soudures, qui doivent pouvoir résister à la puissance du vent, à la force des vagues et à l'érosion due au sel marin. « Soudeur de fondations d'éoliennes » est un nouveau métier, bien rémunéré, un poste clé dans la transition énergétique. Le dirigeant est ravi car 15 jeunes ont intégré un CAP spécifiquement dédié à cette qualification, et il en a bien besoin, de ces forces vives. Sauf que… à la sortie de la formation, la plupart, bien qu'ayant décroché leur diplôme, laissent tomber et préfèrent se consacrer à d'autres aventures… « Ce métier n'est pas fait pour moi, c'est trop pénible… », ont-ils lancé en chœur. Et tant pis pour les champs d'éoliennes en mer, dont la construction est en plein boom…
Jean-Christophe Napierala, routier, la cinquantaine, emmène un stagiaire pour une tournée d'une semaine dans son camion. Ils partent avant l'aube et la première question du garçon est : « À quelle heure on finit ce soir ? » À 11 heures du matin, le chauffeur le dépose à une station essence, « il s'est barré, il m'a dit que cette vie-là, elle n'était pas faite pour lui ».
« Il y a toujours eu un problème de déficit d'emplois dans notre secteur, mais le phénomène a pris une ampleur inédite. On a les plus grandes difficultés à embaucher dans tous les métiers : commis, chefs cuisiniers, service en chambre, en salle », assure Maud Bailly, directrice générale Europe du Sud du groupe Accor. Elle est quand même restée sans voix quand un candidat de 25 ans lui a lancé : « Vous voulez m'embaucher, alors faites-moi rêver ! »
Certains candidats à des postes dans des entreprises le maîtrisent à la perfection : ils passent un, deux, trois entretiens, décrochent une proposition d'embauche, puis s'évanouissent dans la nature.
https://www.lepoint.fr/societe/vous-voulez-m-embaucher-faites-moi-rever-30-06-2022-2481575_23.php
va falloir crééer un topic dédié au sujet..
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